Les boeufs émettent une grande quantité de méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone. Leur système digestif leur fait produire beaucoup plus de méthane que les cochons, les poules ou les dindes.
Quel impact les gaz émis par les vaches ont-ils sur la planète ? Si vous pensez que les gaz qu'émettent les vaches sont plus polluants que ceux des pots d'échappement de voitures, c'est faux, faux, et re-faux ! Contrairement aux idées reçues, les vaches émettent plus de rots que de pets !
Ainsi, la viande de buffle est le produit avec la plus grande intensité d'émissions, avec une moyenne de 404 kg équivalent CO2 par kg de protéines, suivi par la viande bovine avec une moyenne de 295 kg équivalent CO2 par kg de protéines.
Les vaches libèrent du méthane principalement par leurs rots. Le reste des émissions de gaz est sous forme de flatulences (pets).
Si l'humain exhale moins de 1 kg de CO2 par jour, multiplié par 6,8 milliards d'humains, on atteint le 6,8 millions de tonnes métriques. Mais le plus dangereux n'est pas notre respiration ou nos flatulences.
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
Ce n'est pas une blague, les vaches polluent la planète. En effet, elles mangent toute la journée de l'herbe ou du foin. Ces végétaux sont producteur de cellulose et d'amidon que leur organisme transforme en glucose qui va fermenter. Ce glucose produit des acides gras très volatiles et donnent du tonus aux vaches.
Or cette mécanisation n'est rendue possible que grâce aux combustibles fossiles. À l'heure de la prise de conscience écologique, le retour du cheval ne paraît donc pas si fou. Les chevaux ne manquent pas de points positifs. Ils ne polluent pas l'atmosphère et sont silencieux.
Mais au lieu d'être évacué de la manière traditionnelle, celui-ci circule dans le sang, passe par les viscères avant d'être relâché par la respiration. "Ainsi, le paresseux est sans doute le seul mammifère qui ne pète pas", est-il écrit.
Le secteur énergétique
La production d'énergie et d'électricité est la championne des secteurs polluants. Elle est à l'origine de 31,5 % des émissions de GES.
La principale source de pollution ponctuelle de l'eau provient du traitement des eaux usées et des eaux d'égout, tandis que la pollution diffuse a pour sources principales l'agriculture et les centrales à combustible fossile (via la pollution de l'air).
Le pain, qu'il soit frais ou sec, est mauvais pour la santé des herbivores. Lors de la digestion, l'amidon contenu dans le pain se transforme en glucose qui se retrouve dans la circulation sanguine. Cela provoque une maladie grave, extrêmement douloureuse, appelée la fourbure du sabot.
On appelle pollution de l'air un ensemble de gaz et de particules en suspension présents dans l'air (intérieur ou extérieur) dont les niveaux de concentration varient en fonction des émissions et des conditions météorologiques, et qui sont nuisibles pour la santé et l'environnement.
Un bio-digesteur est une simple construction en briques, enterrée quelques mètres sous le sol. Alimentée par la bouse des vaches et les déjections humaines, l'installation convertit la matière organique en gaz méthane par l'action des bactéries.
En effet, ces bovidés émettent malgré eux une quantité astronomique de méthane, en raison de leur digestion lente -- et ce qui en résulte, c'est-à-dire éructations et flatulences -- qui ne représente que 5 % des émissions de méthane des vaches !
Les chevaux broutent à ras du sol : les chevaux coupent l'herbe très près du sol, ce qui « stresse » l'herbe et entraîne la formation de toxines nocives pour la santé. Il est donc préférable de changer les chevaux de pâtures lorsque l'herbe atteint une hauteur minimale de 5 cm.
Le pet de chameau
Il rote et il pète. Sauf qu'en Australie ça commence à poser problème parce que la population de chameau s'accroît, or pour les scientifiques, les chameaux sont un des plus gros producteurs de dioxyde de carbone au monde avec leurs flatulences.
Il est produit par les organismes vivants (végétaux, animaux…) sous l'effet de la fermentation ou de la digestion. Incolore et inodore, le méthane constitue 90% du gaz naturel, qui est la troisième ressource énergétique mondiale utilisée après le pétrole et le charbon.
Les bovins sont même indispensables à la mise en place d'une agriculture durable. La vache mange l'herbe, la digère, puis fertilise le sol par ses déjections, permettant ainsi à l'herbe de repousser.
Le méthane est le principal responsable de la formation de l'ozone troposphérique, un polluant atmosphérique dangereux ainsi qu'un gaz à effet de serre, dont l'exposition provoque chaque année un million de décès prématurés (en anglais). Le méthane est également un puissant gaz à effet de serre.
Les activités humaines, principales sources d'émission
Si une certaine quantité de méthane est émise dans l'atmosphère lors de la fonte du pergélisol, ou par des bactéries méthanogènes en zone humide, c'est bien les activités humaines qui sont les principales sources d'émission de méthane, à hauteur de 60 %.
Métabolismes méthanogènes
Les bactéries méthanogènes, strictement anaérobies, conduisent à la production de méthane à partir d'un mélange de gaz carbonique et d'hydrogène. Ces bactéries réduisent le CO2 (ou HCO3-) en méthane.
Il n'y a aucune raison de s'alarmer en cas de flatulences jugées excessives. Quand elles sont associées à des douleurs abdominales, une sensation de ballonnement ou des modifications du transit, on fait probablement face à une colopathie fonctionnelle ou syndrome de l'intestin irritable.