Les Akan mangent en général du Foutou de banane, de manioc, de tarot ou d'igname. Contrairement aux autres, le Foutou de banane est un mélange de banane plantain et de manioc bouillis puis pilés longuement dans un mortier.
Alimentation. Les Agnis consomment entre 20 et 50 % du riz et du foutou banane plantain avec manioc dans leur préparation, sans oublier bien sûr de l'igname.
Les Akans sont généralement organisés en « royaumes ». La charge suprême – comme celle des responsables de famille – est héréditaire, transmise par voie matrilinéaire. Elle est exercée, en association, par une femme et homme. Les Akan se caractérisent aussi par leur système de nommination lié aux jours de naissance.
À l'instar de nombreuses populations d'Afrique noire, on trouve, chez les Akans, des traditions faisant remonter leur origine à l'Egypte ancienne. D'autres les font remonter au Moyen-Orient, au Maghreb ou aux empires du Ghana ou du Mali.
Ils se sont installés le long du bassin occidental de la lagune ébrié au sud de la Côte d'Ivoire. Leurs mouvements migratoires sur la bande littorale maritime et lagunaire ont donné lieu à une longue histoire commune de brassage de populations et d'activités de pêche, de commerce et d'agriculture.
Akân (hébreu עכן) est un personnage biblique cité dans le Livre de Josué et appelé Akar dans le Premier Livre des Chroniques. Il est membre de la tribu de Juda. Il désobéit aux ordres de Josué et fut exécuté pour cela.
Les Akan lagunaires sont sur les côtes de Sud. Le terme lagunaire donné à ces ethnies vient du fait qu'elles sont installés tout autour du vaste complexe lagunaire formé par le Lac Ebrié. On pense aux villes si typiques d'Aghien et celle de Grand-Lahou.
Ils sont localisés dans le département de Sikensi, au sud de la Côte d'Ivoire.
La Côte d'Ivoire compte 69 ethnies, réparties en quatre groupes: les Akan représentent environ 42% de la population, les Mandé environ 27%, les Voltaïque environ 16% et les Krou environ 15%.
Tous les Agni affirment être partis d'Anyuan Niuan; les guerres ashanti étant encore une fois la cause des départs. Les migrations agni touchèrent quelques milliers de personnes et se firent par vagues succesives et irrégulières.
Les Koulangos constituent un peuple du nord-est de la Côte d'Ivoire, autour des villes de Bouna et de Bondoukou et notamment dans le Parc national de la Comoé.
1) Le groupe mandé : localisé dans le nord-ouest du pays, ce groupe, appelé aussi mandingue, compte surtout les Malinké, les Bambara, les Dioula, les Foula, etc. Au centre-ouest, l'ethnie des Dan réside dans la zone montagneuse du pays, principalement autour de Man.
Autrefois donc, les Gouro, outre leurs activités de chasseurs-cueilleurs, cultivaient le riz pluvial et l'igname, exploitaient le palmier et la cola qu'ils échangeaient contre de l'or, des barres de fer ou du sel.
AGNI: Comme leurs cousins baoulés, les agnis sont des fanatiques de l'alcool. Ils sont “tout terrain”, du vin de palme à la bière en passant par n'importe quelle boisson frelatée (kindjouss, koutoukou,…). Il se dit aussi que les hommes agnis sont très avares.
À l'opposé, les Baoulé, se référant volontiers à l'igname comme une composante de leur identité « ethnique », parviendraient à en maintenir une certaine consommation, et complètent leur régime alimentaire par un autre tubercule, le manioc : « C'est grâce au manioc que nous sommes encore là », disent certains Baoulé.
Le dioula, langue des Ivoiriens
La langue officielle de la Côte d'Ivoire est le français. Mais la langue véhiculaire comprise par la majorité des Ivoiriens est le dioula, langue africaine parlée ou comprise par 20 millions de personnes en Côte d'Ivoire, au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Ghana.
Les trois principaux groupes ethniques sont les Haoussas (dans le nord) en majorité musulmans, les Ibos (dans l'est) et les Yoroubas (dans le sud-ouest) qui sont surtout chrétiens.
Les Gouro sont une population d'Afrique de l'Ouest établie principalement au centre-ouest de la Côte d'Ivoire, autour de Bouaflé, Zuénoula, Sinfra, Oumé, Vavoua et même Daloa, sur les rives du Bandama.
Parmi les populations les plus anciennes, on compte les Mandé du sud (Gouro, Gban et Yacouba) à l'ouest et au centre-ouest, les Krous au Sud-Ouest ainsi que les Sénoufos au Nord-Est .
Abé, Abidji, Krobou, Abouré, Abron, Adioukrou, Agni, Alladian, Anufo, Attié, Avikam. Baoulé, Bété, Dida, Wobé Dan, Degha, Dida, Dioula, Djimini, ébrié Gban, Godié, Gouro, Guéré, Koulango, Koyaka , Komono (sèlèguèlè) Lobiri.
A l'origine, le peuple N'Zima communément appelé «Appolo» serait venu du Ghana voisin habiles commerçants, nombreux et forts, ils ont avec les explorateurs et administrateurs des anciennes puissances coloniales, notamment les Anglais, les Portugais, les Hollandais et ensuite les Français.
Les Baoulés sont un peuple de Côte d'Ivoire, vivant pour sa grande majorité au centre du pays, près des villes de Bouaké et de Yamoussoukro.
Les Tchokossi (originaires de la Côte d'Ivoire) se sont installés dans la région de Mango à la faveur des guerres. Peuple animiste ou musulman, ils sont à l'origine de l'implantation de l'islam dans cette partie du Togo.