Dans la majorité des cas, la leucémie lymphoïde chronique est une maladie d'évolution lente. Souvent, elle ne nécessite qu'une surveillance médicale régulière. C'est une forme de cancer qui n'est grave que par ses éventuelles complications, observées chez une minorité de patients.
Les 4 types principaux de leucémies sont la leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), la leucémie aiguë myéloblastique (LAM), la leucémie lymphoïde chronique (LLC) et la leucémie myéloïde chronique (LMC).
Survie globale
Sans traitement, leur survie n'est que de quelques mois. Grâce aux protocoles de traitement actuels, autour de 80 à 90 % des personnes atteintes de LAL parviennent à une rémission complète, ce qui signifie qu'on n'observe pas de cellules leucémiques dans leur moelle osseuse.
Le but du traitement de la leucémie est de détruire toutes les cellules cancéreuses et de les libérer ainsi des symptômes dangereux. La guérison n'est possible que par le traitement de la leucémie. Pour les formes aiguës, un début de traitement immédiat est nécessaire.
La leucémie lymphoïde chronique (ou LLC) est un cancer du sang qui se caractérise par une accumulation excessive de certains globules blancs, des lymphocytes B devenus anormaux, dans la moelle osseuse, le sang, les ganglions lymphatiques et la rate.
(Medisite) — La leucémie, ou cancer du sang, se développe à partir des cellules souches du sang. Il existe plusieurs formes, notamment la leucémie myéloïde et la leucémie lymphoïde. La différence entre ces deux cancers du sang réside dans le type de cellule souche touchée.
En dessous de 3 500 leucocytes par mm3, on parle de leucopénie, au-dessus de 10 000 leucocytes par mm3, il s'agit d'une hyperleucocytose. Entre 10 000 et 15 000, on dit qu'elle est modérée, au-delà de 15 000, on parle d'hyperleucocytose franche.
Les leucémies aiguës lymphoblastiques sont globalement de meilleur pronostic, notamment en raison des progrès thérapeutiques (auparavant, les patients mourraient en quelques mois).
La leucémie aiguë est principalement une maladie du sujet âgé : rare avant 45 ans, la survenue des leucémies aiguës myéloïdes augmente régulièrement avec l'âge à partir de 60 ans. Les leucémies aiguës lymphoïdes sont moins fréquentes et se déclarent surtout chez l'enfant de moins de 15 ans.
La leucémie promyélocytaire aiguë était, autrefois, considérée comme la forme la plus grave de leucémie. Aujourd'hui, elle est l'une des formes de LMA les plus faciles à traiter. Plus de 70 % des personnes atteintes de leucémie promyélocytaire aiguë en guérissent.
La maladie débute habituellement par une anomalie dans la formation des cellules sanguines de la moelle osseuse. Les cellules anormales (ou cellules leucémiques) se multiplient et deviennent plus nombreuses que les cellules normales, empêchant ainsi leur fonctionnement adéquat.
L'association chimiothérapeutique la plus employée pour le traitement d'induction de la LAL est à base de vincristine, de daunorubicine ou de doxorubicine et de prednisone. Différentes variantes de ce protocole peuvent aussi comprendre les médicaments suivants : cyclophosphamide. asparaginase.
Pour vivre avec une leucémie en cours de traitement dans de bonnes conditions, il faut adhérer au traitement prodigué (le prendre régulièrement à la dose prescrite). Il est indéniable que cela améliore sa réussite. Cependant, même une leucémie correctement prise en charge reste difficile à vivre.
La survie varie de 2 à > 20 ans, avec une médiane d'environ 10 ans. L'espérance de vie des patients au stade 0 à II de la classification de Rai au moment de la présentation est de 5 à 20 ans sans traitement.
La leucémie aiguë est une maladie cancéreuse du sang résultant d'un blocage de la fabrication des cellules sanguines (globules blancs et rouges, plaquettes) dans la moelle osseuse, où les cellules malignes se multiplient.
Certaines affections sont liées à une hausse du risque de cancer, dont la leucémie, attribuable à une mutation génétique héréditaire, soit un changement dans un gène. Ces affections portent le nom de syndromes du cancer familial ou de syndromes du cancer héréditaire.
Les symptômes varieront selon le type de leucémie, en fonction des cellules atteintes : Douleurs à la tête ou à la gorge. Douleurs au niveau de l'estomac et de l'intestin. Douleurs osseuses ou articulaires.
Le service d'hématologie des Hospices civils de Lyon est le seul en France à le tester. Selon une étude internationale menée depuis deux ans, la moitié des patients traités ont vu leur tumeur régresser et 37 % ont guéri.
Le plus souvent, la leucémie lymphoïde chronique passe inaperçue. À un stade avancé, la leucémie lymphoïde chronique peut provoquer l'apparition de ganglions volumineux mais non douloureux au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine, ou un gonflement de la rate ou, rarement, des amygdales.
Les causes d'une leucémie peuvent être génétiques : anomalies chromosomiques, hérédité familiale avec ou sans facteur génétique identifié, anomalie génétique liée à l'origine ethnique. Les traitements médicamenteux et substances chimiques (chimiothérapies, pesticides, benzène...) sont également pointés du doigts.
Forte diminution des globules blancs, accompagnée d'une baisse des autres composants du sang (globules rouges et plaquettes). C'est un effet secondaire temporaire de certains médicaments de chimiothérapie.
Dans la lutte contre la maladie et parce que les défenses immunitaires du patient sont très basses, les traitements peuvent nécessiter un séjour en chambre protégée ou stérile. Ces chambres sont aseptisées, ventilées et en partie vitrées.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Le myélogramme est l'examen clé permettant de poser un diagnostic de leucémie aiguë. Il consiste à analyser les cellules de la moelle osseuse au microscope. Le prélèvement de moelle osseuse est effectué sous anesthésie locale, par ponction dans le sternum ou dans l'os du bassin (épine iliaque).
Le taux de lymphocytes est bas lorsqu'il est inférieur à 1500/mm3. Ce phénomène appelé "lymphopénie" entraîne un déficit immunitaire et il peut être la conséquence de : maladies touchant le sang comme les leucémies.