Torero : celui qui combat le taureau lors d'une corrida à pied ou à cheval. Les toreros sont regroupés en équipes ou "cuadrillas" dirigées par le "matador", chargé de tuer le taureau, assisté par les "peones" et le "picador".
Le matador (de l'espagnol matar : tuer) est le personnage central de la corrida. Torero principal et chef de la cuadrilla, c'est lui qui est chargé de mettre à mort le taureau.
Le taureau, quatre «banderillas», ces bâtons terminés par un harpon que le matador utilise pour planter le bovin, lui sortant du dos, est en effet en train d'agoniser, avant d'être mis à mort. Sur les réseaux sociaux, le geste, pour paraphraser un célèbre tableau de Francisco Goya, a profondément divisé l'arène.
Un matador de renom, comme l'espagnol El Juli, présent à Nîmes vendredi, peut empocher pour lui et son équipe (picador, banderillero, etc.) jusqu'à 120 000 euros. Pour un parfait inconnu, c'est le salaire minimum calqué sur la législation espagnole, soit 12 000 euros.
Le matador est le principal des toreros : comme son nom l'indique, il est chargé de tuer le taureau.
Ses conclusions sont que, durant une corrida, le taureau ne souffre pas et même, ressent une sensation de bien-être.
Les taureaux de la Feria biterroise sont en effet revendus après la corrida. Boucheries et grandes enseignes commercialisent cette viande, en dépit parfois de la pression des anti-corridas (Lire Midi Libre du 10 août 2014).
Sans oublier le prix des taureaux de combat, dont les meilleurs sont vendus aux alentours de 10.000 euros. « Sachant qu'un taureau de quatre ans coûte 3.500 euros à élever », insiste André Viard.
Le cachet du torero
Pour donner un exemple, selon l'accord de la mairie de Roquetas de Mar, à la feria 2018, les acteurs des deux affiches ont empoché plus de 320 000 euros : El Juli en a remporté 90 700 ; Manzanares un total de 60 000 euros ; Roca Rey, 50 000 ; Enrique Ponce, 45 000 euros ; El Fandi 40 000 et M.
1 Joao Moura Caetano (25 corridas, 10 oreilles). 2 Guillermo Hermoso de Mendoza (24 corridas, 63 oreilles et 7 queues). 3 Diego Ventura (22, 63, 10). 4 Leonardo Hernandez (21, 51, 7).
Traditionnellement, le rose est associé à la bonne chance et le jaune à la mauvaise chance.
La couleur vive du tissu exciterait l'animal. Il n'est est rien. Comme la plupart des mammifères, et tout particulièrement les ongulés dont les bovins font partie, le taureau distingue mal les couleurs. En revanche, il a une excellente vision des mouvements et le toréador qui agite la muleta le fait voir rouge.
Régulièrement attaquée devant les tribunaux par des associations de défense des animaux, la corrida est toujours autorisée en France. Si notre Code pénal réprime les actes de cruauté envers un animal, elle bénéficie d'une exception législative au nom de « traditions locales ininterrompues ».
Celui qui, dans les courses de taureaux, a reçu l'alternative et qui est chargé de la mise à mort de l'animal.
Pour espérer être torero, dit-il, "il faut être passionné, avoir à la fois énormément d'ambition et beaucoup d'humilité par rapport à la profession, par rapport au taureau, respecter l'être humain et respecter l'animal".
PORTRAIT - Le 6 juin, le jeune Nîmois est devenu le 69e matador de toros français.
Dans la tradition taurine, le taureau gracié est considéré comme particulièrement volontaire, et pourrait lui-même transmettre son courage à sa progéniture. Après la bataille, le brave Cazatodes a donc la mission de concevoir de nouveaux petits toros, eux-aussi destinés aux corridas.
Mesurant 1,94 m et pesant 1,4 tonne, Knickers, âgé de 7 ans, détient le titre officieux de plus gros bovin d'Australie.
Ganadería (de l'espagnol ganado : bétail) désigne le lieu d'élevage d'où proviennent les taureaux de corrida (Toros de lidia). L'éleveur porte le nom de ganadero.
L'animal répond alors en fonction de la réaction de son environne- ment à son signal. Le taureau, non entendu, se campe davantage, gratte le sol annonçant sa prépa- ration à la confrontation. Si l'intrus manifeste sa soumission, le tau- reau retrouve sa passivité.
Le combat de l'arène est tout à la fois un sport, une science, une liturgie, un drame, un art, peut-être même… une résonance cosmique. D'effleurements en effleurements, les souffles sont binaires, mais la valse est toujours à trois temps.
Chacun des affrontements de vingt minutes se découpe en trois tercios : le « tercio de piques » le « tercio de banderilles » le « tercio de muleta », ou faena.
La pique a pour but de démontrer la bravoure du taureau (ou son absence de bravoure), de réduire sa force, le calmer et l'amener à baisser sa tête pour permettre le bon déroulement du troisième tercio. La bravoure du taureau se révèle en fonction de la manière dont il charge le picador.
Après l'avoir fait charger deux ou trois fois un leurre fait de toile, Francisco Romero estoque le taureau à l'aide de son épée a recibir. Par la suite, il recommence dans d'autres arènes et devient un véritable professionnel. Francisco Romero est généralement considéré comme « l'inventeur » de la corrida moderne.
La mise en cause de la corrida
Pour ses détracteurs, la corrida est un spectacle sanguinaire qui se termine inéluctablement par la mise à mort du taureau. En Espagne, celle-ci a lieu au centre de l'arène et, au Portugal, hors de l'arène.