Le réchauffement moyen devrait franchir ce seuil peu après 2030, même dans les scénarios les plus ambitieux. Mais la suite dépend des actions que nous mettons en œuvre aujourd'hui, préviennent les auteurs. « Une action forte nous permettrait de rester autour de 1,5 °C.
« Selon diverses études, la suppression des subventions aux combustibles fossiles devrait permettre de réduire les émissions mondiales de CO2 de 1 à 4% et les émissions de gaz à effet de serre jusqu'à 10% d'ici à 2030, avec des variations selon les régions », indique le rapport.
Mais tous les scientifiques s'entendent sur un point : fin 2020, rien n'est encore perdu. Sous réserve de réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serregaz à effet de serre dès aujourd'hui.
L'élévation de la température et de la concentration atmosphérique en CO2 favorise le métabolisme des végétaux et leur photosynthèse. Si les autres ressources nécessaires à la croissance végétale sont présentes, la productivité végétale devrait augmenter.
L'étude envisage un réchauffement de 1,8°C en 2050 et comme scénario le plus probable +3°C pour 2100, avec pour conséquence ces périodes de températures "cauchemardesques", avertit M. Zeppetello. Dans le pire scénario, les températures extrêmes pourraient durer deux mois de l'année dans les régions les plus affectées.
En zoomant sur la France métropolitaine, on constate qu'une hausse de 0,5 m serait "très probable" à l'horizon 2080-2100 et inonderait en conséquence une partie du littoral breton (Roscoff, Brest) et du Pays-de-Loire (Saint-Nazaire), mais aussi des Hauts-de-France (Dunkerque, Calais...), de Normandie (Dieppe, Le Havre, ...
Selon une étude relayée par la Nasa, l'agence spatiale américaine, le réchauffement climatique pourrait rendre complètement inhabitables plusieurs zones géographiques sur la planète, et ce, dès 2050. Le niveau de stress thermique engendré par les fortes chaleurs peut en effet s'avérer mortel pour les êtres humains.
Tout indique que le réchauffement récent du climat perturbe profondément les écosystèmes terrestres, entre autres le caractère hâtif des phénomènes printaniers (apparition des feuilles sur les arbres, migration des oiseaux, ponte des œufs) et le déplacement de l'aire de répartition d'espèces animales et végétales.
Une augmentation du niveau de CO2 dans l'atmosphère réduit les besoins en eau des plantes, permettant ainsi une croissance plus rapide et une augmentation du rendement des cultures.
La première grande évolution repose sur le fait que nous ne serons plus 100% humains en 2050. En effet, chaque être humain sera augmenté, car doté de micro-robots circulant dans son corps et d'un assistant personnel greffé à son cerveau (bot cérébral*, appelé Mini-Moi).
Mais il y a une bonne nouvelle : nous avons suffisamment de temps pour sauver la plupart des animaux. 872 espèces sont répertoriées comme éteintes par la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature, mais un nombre incroyable d'espèces, 26 500, sont menacées d'extinction.
La population mondiale a doublé depuis 1970 à aujourd'hui, atteignant près de 7,8 milliards, et devrait atteindre environ 10 milliards d'ici 2050. Cela signifie que davantage de personnes génèrent plus d'insécurité alimentaire, de dégradation des sols, de pollution et de perte de biodiversité.
Aujourd'hui, nous en sommes à 1,2 degré de réchauffement et nous observons déjà des extrêmes climatiques et une volatilité sans précédents dans toutes les régions et sur tous les continents.
Les “points de bascule”, ou “tipping point” en anglais sont considérés par les scientifiques comme un point de non-retour. Il s'agirait du moment précis où l'incidence du réchauffement climatique sera telle que ses conséquences sur la vie sur Terre à l'échelle planétaire seraient irréversibles.
Définition simple du réchauffement climatique
Le réchauffement climatique est un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une augmentation générale des températures moyennes (notamment liée aux activités humaines), et qui modifie durablement les équilibres météorologiques et les écosystèmes.
Elle est causée par une augmentation rapide des gaz à effet de serre dans l'atmosphère terrestre due principalement à la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz naturel, par exemple).
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
D'ici 30 ans, nous subirons une hausse des températures sans précédent. Le réchauffement climatique aura de nombreuses conséquences, qu'on peut déjà voir aujourd'hui. L'année 2019, par exemple, a comptabilisé 10 mois ininterrompus de températures au-dessus des normales avec des records de chaleur.
Selon les scientifiques, le nord de la France (Nord et Pas-de-Calais) serait la région la plus touchée, avec la submersion des villes de Dunkerque, Grande-Synthe, Calais et Saint-Omer. Une région, où près de 400.000 individus vivent sous le niveau de la mer.
La croissance démographique aura des conséquences significatives. Les taux de natalité auront tendance à diminuer. En 2050, la population mondiale sera donc en moyenne plus âgée qu'aujourd'hui. Cette évolution aura des répercussions importantes tant sur le plan du travail que sur celui de la sécurité sociale.
Les villes situées dans l'hémisphère Nord sont celles qui vont connaître les évolutions climatiques les plus spectaculaires au cours des trente prochaines années. Londres, Madrid, Zurich et Paris font partie du lot.
Selon la projection centrale de l'Insee, la France serait moins affectée. Elle comp- terait en 2040, 18,7 millions de personnes de plus de 65 ans, lesquels représenteraient 25,6% des 73 millions d'habitants, contre 16,3% aujourd'hui. Les plus de 80 ans passeraient de 3 à 7 millions.