La différence avec les anciennes générations c'est que L'EPR se construit sous les nouvelles normes de sécurité nationales et internationales après l'accident de Fukushima de 2011. Pour diminuer la probabilité d'accident grave il faut un meilleur système de refroidissement.
L'uranium est un métal radioactif présent dans le sous-sol de la Terre. Avant de pouvoir l'utiliser comme combustible dans les réacteurs des centrales nucléaires, il faut l'extraire et le transformer.
La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
En cause, un «problème d'inétanchéité» des assemblages de combustibles dans le cœur du réacteur. Selon Nicolas Février, chargé du «nouveau nucléaire» chez EDF, «le problème a été identifié et ne remet pas en cause la conception de l'EPR».
La première paire, ciblée en 2037, serait installée dans la centrale de Penly (Seine-Maritime), la deuxième sur le site de Gravelines (Nord) et la troisième, au Bugey (Ain) ou à Tricastin (Drôme). Chaque réacteur devrait disposer d'une puissance d'environ 1,6 gigawatt.
Simplement, il est plus puissant, sa durée de vie est plus longue (au lieu de 30-40 ans, il doit atteindre 60 ans), le combustible est plus enrichi, il produit plus d'énergie, son rendement est de 35 %, ce qui est quand même moins bien que les centrales à cycle combiné à gaz, d'un rendement de 55 %, qui, par ailleurs, ...
EPR, une technologie d'avenir
La centrale de Flamanville 3 possède 1 réacteur à eau pressurisée de type EPR de 1 650 MW en construction.
On cherche donc à refroidir l'eau qui a déjà fourni une grande partie de sa chaleur aux turbines. La présence d'une rivière, d'un fleuve ou de la mer, capable de refroidir cette eau sans s'échauffer est nécessaire.
L'électricien avait annoncé en janvier de nouveaux retards. Le chantier cumulera ainsi onze ans de retard et son coût estimé a grimpé, selon EDF, à 12,7 milliards d'euros contre 3,3 milliards prévus initialement en 2004. La Cour des comptes estime pour sa part la facture globale à 19 milliards.
La pollution persistante qui émane des 247 mines d'uranium abandonnées en France est également peu connue. » Cette industrie a pourtant laissé derrière elle 200 millions de tonnes de stériles miniers radioactifs sommairement enterrés, lit-on dans l'Atlas.
Sur les 6 286 tonnes d'uranium importées en France en 2020, près d'un tiers vient du Niger (34,7 %). Le reste provient du Kazakhstan (28,9 %), d'Ouzbékistan (26,4 %), d'Australie (9,9 %).
En France, trois usines ont été construites pour obtenir de l'uranium enrichi : l'usine de Pierrelatte, construite en 1958 à des fins militaires et qui a cessé son fonctionnement en 1996, l'Usine Eurodif sur le site du Tricastin, inaugurée en 1979 et a fonctionné jusqu'en 2012, puis l'Usine Georges-Besse II qui a pris ...
Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard.
La centrale de Flamanville possède également un réacteur en construction appelé "Flamanville 3". Il s'agit d'un EPR d'une puissance de 1650 MW.
Pour son nouveau programme, EDF compte réaliser les EPR par deux sur un même site, afin de réduire les coûts. Ils seront installés sur des sites existants, compte tenu des difficultés (voire l'impossibilité) à trouver de nouveaux terrains aujourd'hui pour mettre de nouvelles installations nucléaires.
Niveau de sûreté, risques d'agressions (humaines, naturelles, etc.), conséquences d'un accident… les 5 « gagnantes » les plus préoccupantes sont Fessenheim, Gravelines, Bugey, Blayais et Tricastin.
La fumée blanche qui sort des tours de réfrigération des centrales nucléaires est en réalité… des gouttelettes d'eau. Ces gouttelettes d'eau ne sont pas radioactives car elles ne sont pas en contact avec le circuit primaire de la centrale nucléaire.
Une centrale nucléaire de la taille de celle de Gösgen, qui couvre à peu près un sixième des besoins électriques de la Suisse, consomme chaque année près de 20 tonnes d'uranium enrichi. Celui-ci est obtenu à partir de 200 tonnes d'uranium naturel.
L'EPR fonctionne selon les mêmes principes généraux que ses prédécesseurs, les réacteurs à eau sous pression (REP) de deuxième génération aujourd'hui en fonctionnement, utilisant des neutrons lents ralentis par de l'eau. L'EPR est une version modernisée des REP, utilisant des techniques plus efficaces et plus sûres.
La centrale nucléaire EPR de Taishan a été construite avec le groupe français EDF. L'opérateur chinois CGN, exploitant principal de la centrale (70% des parts) avec EDF (30%), avait annoncé le 1er juillet "mettre à l'arrêt pour maintenance" le réacteur 1 de la centrale nucléaire EPR de Taishan, proche de Hong Kong.
Les réacteurs de la centrale du Bugey mis en service en 1979 sont les plus anciens en service (43 ans). Ils sont suivis par le réacteur 1 de la centrale de Dampierre, mis en service en 1980 (42 ans). Le réacteur le plus récent (20 ans) est Civaux-2, mis en service en avril 2002 .
La centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace était la plus ancienne de France en activité. L'un de ses réacteurs a été arrêté le 22 février, l'autre l'a été le 30 juin 2020.
Il s'agit d'un réacteur de forte puissance (~1 600 MWe ) conçu dans les années 1990 par la co-entreprise franco-allemande NPI (Nuclear Power International), détenue à parts égales par Framatome SA et Siemens KWU.
Un réacteur de 900 MW produit en moyenne chaque mois 500 000 MWh, ce qui correspond à la consommation de 400 000 foyers environ.