Dorénavant, toute société, quelle que soit sa forme, doit désigner un CAC lorsqu'elle franchit, à la clôture d'un exercice, 2 des 3 seuils suivants : 4 000 000 € de total bilan, 8 000 000 € de chiffre d'affaires hors taxes, 50 salariés.
Pour les sociétés (SAS, SASU, SARL, EURL...) ou les entreprises individuelles (EI) : il est généralement conseillé de faire appel à un expert-comptable pour tenir la comptabilité et procéder aux formalités d'approbation et de dépôt des comptes annuels.
Pour établir et certifier une liasse fiscale (bilan d'entreprise, compte de résultat, etc), le comptable doit garantir la conformité des comptes. Il n'est pas obligatoire de recourir à un expert-comptable, mais il est néanmoins rudement conseillé d'en avoir un.
Une nouvelle obligation comptable s'impose aux auto-entrepreneurs depuis le 1er janvier 2015, celui-ci doit ouvrir un compte bancaire dédié pour distinguer comptes personnels et comptes de l'auto-entreprise dès que son chiffre d'affaires dépassent pendant 2 années civiles consécutives un montant de 10 000 €.
Un expert-comptable coûte entre 80 HT de l'heure et 300 HT de l'heure. Mais les experts comptables s'appuient généralement sur des collaborateurs dont la prestation est vendue à un prix très inférieur. Le prix d'un collaborateur comptable varie entre 30 € HT et 100 € HT de l'heure.
Le comptable général, qui peut exercer dans tous les types d'entreprise, gagne 2.330€ brut par mois (1.817€ net) au début de sa carrière. Après quelques années d'expérience, sa rémunération mensuelle brute se situe plus aux alentours de 3.660€ (2.855€ net).
Il faut compter environ quarante euros hors taxes (40 €) pour une heure de saisie comptable et soixante-dix euros hors taxes (70 €) pour une heure de révision par un collaborateur confirmé. Ces tarifs sont donnés à titre indicatif et les prix pratiqués par les experts-comptables varient bien évidemment.
Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
En principe, en relevant de la micro-entreprise, vous ne facturez pas la TVA puisque vous bénéficiez du dispositif de "franchise en base de TVA". Vous ne déduisez donc pas de TVA. Vous devez alors mentionner sur vos factures : "TVA non applicable, art. 293 B du CGI".
L'auto entrepreneur doit tenir un livre des recettes encaissées. Ce registre ne doit pas forcément suivre un formalisme précis : il peut être tenu dans un livre-comptable acheté dans le commerce ou informatisé, dans un logiciel comptable ou sur un document spécifique, à partir d'un modèle téléchargeable en ligne.
Toute entreprise peut choisir de faire sa comptabilité elle-même. Le choix de faire soi-même ou d'externaliser sa comptabilité à un expert-comptable résulte d'une décision de l'entreprise. En effet, aucun texte de Loi n'impose le recours à un tel professionnel.
C'est le cas lorsque : une clause insérée dans les statuts de la SCI l'exige. un des associés de la SCI relève du régime de l'IS ou des BIC. elle dépasse un des 3 seuils : + de 50 salariés / CA de + de 3,1 millions € / Bilan à 1,55 million d'euros.
Bilan comptable : une obligation pour toutes les entreprises ? En tant que dirigeant d'entreprise, vous êtes dans l'obligation de dresser un bilan comptable à la fin de chaque exercice fiscal. Il fait partie des documents comptables obligatoires, au même titre que le compte de résultat et l'annexe.
Le recours à un expert comptable n'est pas obligatoire, ni pour la SARL ni pour l'EURL. Cependant son intervention est généralement recommandée pour aider l'entreprise dans sa gestion du volet comptable et fiscal de l'entreprise.
La plupart des entreprises ont l'obligation de réaliser un bilan comptable. Elles peuvent établir un bilan comptable classique ou une version « allégée » en réalisant un bilan comptable simplifié. Comme le bilan classique, il met en avant l'actif et le passif d'une entreprise et indique son état financier.
L'expert-comptable permet de gagner du temps dans les démarches. Les obligations légales qui incombent à un entrepreneur sont nombreuses, et pas toujours simples à appréhender sans une connaissance préalable des règles de base de la comptabilité et du fonctionnement d'une entreprise.
170.000 euros de CA HT maximum pour une activité commerciale. 170.000 euros de CA HT maximum pour une activité d'hébergement (hors location de meublé) 70.000 euros de CA HT maximum pour une activité de prestations de services (y compris location meublé) 70.000 euros de CA HT maximum pour un auto-entrepreneur artisan.
En ce qui concerne les déplacements, l'auto-entrepreneur ne peut récupérer la TVA que sur les frais de péage, et ce, quelle que soit la nature de son véhicule (utilitaire ou exclu du droit à déduction). En revanche, toutes les autres dépenses pour le transport sont exclues du droit à déduction.
L'auto-entrepreneur a-t-il un salaire net maximum ? Lorsque vous souhaitez devenir auto-entrepreneur, il n'existe pas de salaire net maximum à proprement parler.
Depuis le 1er janvier 2016, il n'y a plus de différence entre le régime de l'auto-entrepreneur et celui de la micro-entreprise. Désormais, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur sont tous deux désignés juridiquement sous l'appellation « micro-entrepreneur ».
Le dépôt du bilan est fait en ligne soit par l'entreprise elle-même, soit via un mandataire. La période dédiée à cet acte est le tout premier mois qui suit la date de la tenue de l'assemblée générale ordinaire qui a pour mission de statuer sur les divers comptes annuels qui ont été déposés pour un exercice donné.
Les frais de chancellerie : les frais de chancellerie sont calculés selon un pourcentage sur le montant total des honoraires facturés ils correspondent aux frais de papeteries divers (dossiers cabinet, dossier plaidoirie), affranchissement, entretien téléphonique ,….
A noter : pour devenir comptable indépendant, il faudra obtenir un DEC, diplôme d'expertise comptable, condition sine qua none pour ouvrir son propre cabinet d'expertise comptable. Il correspond à un niveau bac+8.