Ainsi la moitié de l'habit dénonce en fait la réduction du personnage à une moitié de corps humain. Par ce procédé, Voltaire oblige le lecteur à reconstituer lui-même les niveaux de gravité, et donc à s'indigner. On enlève à l'esclave le nécessaire : son habit, sa liberté, son corps même ne lui appartient plus.
Voltaire se moque de la fatuité des nobles. Il se moque aussi des idées de Leibniz, pour qui tout ce qui existe et tout ce qui se passe est forcément le mieux possible, parce que c'est Dieu qui l'a voulu et qu'il ne se trompe pas.
«L'homme a lutté toute sa vie contre l'esclavage, affirme le spécialiste. Certes il avait confié de l'argent à son banquier Jean-Robert Tronchin pour le faire fructifier, mais sans qu'on puisse dire avec certitude si le philosophe savait dans quelles affaires son pécule était investi.»
Dans ce chapitre 19 de Candide, Voltaire met à jour le caractère ignoble et infamant de l'esclavagisme. En mêlant descriptions pathétiques et ironie, il s'évertue à secouer la bonne conscience des Européens. La rencontre avec le nègre de Surinam est également l'occasion de dénoncer l'optimisme de Pangloss.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions. Calas est réhabilité en 1765.
Voltaire, dans Candide, dénonce les illusions de l'Optimisme qui lui paraît à la fois ridicule et dangereux. Le philosophe Pangloss, persuadé que tout est mieux, justifie par des raisonnements artificiels les réalités les plus douloureuses. Il fait ainsi l'éloge de la vérole, fléau du 16e et 19e siècle.
Voltaire pose en premier lieu le cadre, celui d'un conte. Ensuite le dialogue entre Candide et le nègre se révèle être une dénonciation de l'esclavage.
Les lois et la religion ne suffisent par contre la peste des âmes ; la religion, loin d'être pour elles un aliment salutaire, se tourne en poison dans les cerveaux infectés. » Voltaire condamne sans réserve le fanatisme qui ignore les lois et corrompt les religions.
Il l'appelle "mon ami". Candide a de l'empathie pour le personnage de l'esclave. Il lui dit ainsi : "l'état horrible où je te vois". Candide continue de se tourner vers son maître à penser : "Ô Pangloss !
Extrait de Candide ou l'Optimisme, conte philosophique de Voltaire, dramaturge du XVIIIe siècle, dans lequel il dénonce l'esclavage et l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté.
Dans Candide, Voltaire dénonce l'esclavage notamment à travers le personnage du nègre de Surinam, dans le chapitre 19. C'est l'exemple même de l'atteinte aux droits de l'homme et à la liberté qui est exposé dans ce chapitre.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
Voltaire critique le pouvoir monarchique absolu qui est source d'abus et d'injustices, il souhaite une monarchie constitutionnelle avec des pouvoirs royaux modérés. Il s'insurge contre les privilèges des nobles et réclame leur abolition. Il rejette également les privilèges accordés à l'Eglise et à une partie du clergé.
La guerre n'a d'ailleurs pour Voltaire pas de justification du tout comme le montre les négations qui encadrent l'énoncé du motif : « dont la mémoire même ne subsiste plus », « sans savoir même de quoi il s'agit ». La guerre n'est ni juste ni injuste : elle est absurde.
La société est divisée en trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état. Voltaire critique la monarchie absolue qui prive les hommes de liberté. Il cite en exemple la monarchie parlementaire anglaise.
Mahomet est une tragédie militante qui dénonce l'instrumentalisation du sentiment religieux mis au service de la volonté de puissance d'un pervers manipulateur. L'islam, auquel Voltaire rendra justice dans d'autres écrits, est un paravent commode pour attaquer tous les fanatismes.
A travers ce récit, on retrouve Voltaire dénonçant le fanatisme.
Procédés littéraires : l'intertexte et l'antiphrase. Extraits célèbres : critique de la philosophie de Leibniz selon laquelle « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » ; la morale finale « il faut cultiver son jardin ».
La guerre aurait avant tout une légitimité esthétique : Voltaire la montre ironiquement comme un spectacle (champ lexical du spectacle, conception théâtrale de la guerre : « héroïque »), puis il décrit de façon très réaliste ses conséquences avec les massacres de civils.
Voltaire, 1759. Au sortir de l'Eldorado, Candide et Cacambo rencontrent un esclave noir dans un état pitoyable, amputé de la main droite et de la jambe gauche : "c'est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe". Choc brutal et un retour à la réalité du mal.
— Qu'est-ce qu'optimisme ? disait Cacambo. — Hélas ! dit Candide, c'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal » ; et il versait des larmes en regardant son nègre ; et en pleurant, il entra dans Surinam.
Il faut donc identifier (et distinguer) le thème et la thèse. À la thèse soutenue par l'auteur s'oppose la thèse adverse, ou thèse réfutée. Dans Candide de Voltaire, Pangloss est l'incarnation de la pensée de Leibniz dont la thèse est attaquée par l'auteur durant tout le récit.
Candide retrouve finalement Cunégonde et choisit de vivre une vie simple, concluant que « il faut cultiver notre jardin ». Quel est le message de Candide de Voltaire ? Candide est une critique satirique de la philosophie de l'optimisme incarnée par le personnage de Pangloss.
Voltaire dénonce la barbarie des hommes, il dénonce aussi l'absurdité de la mise en scène qui décrit la guerre comme un spectacle avec une accumulation des instruments de musique auxquels sont mêlés les canons : « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours ».