A quel âge mon enfant peut-il écrire en cursive ? Cette écriture cursive demande plusieurs compétences qui sont souvent acquises aux alentours de 5/6 ans. Cependant, chaque enfant est unique et se développe de manière unique, il peut donc arriver qu'un enfant plus jeune entre dans l'écriture cursive.
L'écriture cursive est proposée à tous les enfants, en grande section, dès qu'ils en sont capables ; elle fait l'objet d'un enseignement guidé afin que ces premières habitudes installées favorisent la qualité des tracés et l'aisance du geste.
Vers l'âge de 4 à 5 ans, l'enfant commence à tracer des lettres et à écrire son nom (Daviault, 2011). En plus de lui apprendre à tenir et à manipuler le crayon, cette tâche lui permet de mémoriser la forme des lettres (Giasson, 2011). C'est à partir de la 1re année que commence l'apprentissage formel de l'écriture.
Entre 2 et 3 ans, le dessin se développe et vers 4 ans la différenciation entre dessin et écriture s'établit. L'apprentissage de l'écriture commence véritablement vers 6-7 ans et arrive à maturité vers 10-12 ans. L'écriture se personnalise après 12 ans.
L'écriture des initiales en majuscule cursive (ou capitale ornée) n'est pas à imposer en maternelle. L'écriture de ces lettres en capitales romaines ou capitales d'imprimerie est suffisante à ce niveau de scolarité. Les majuscules cursives seront exigibles seulement en CE1, il est donc inutile d'en imposer le tracé.
– les lettres cursives, il s'agit de l'écriture manuscrite qui est donc composée de lettres attachées avec énormément de courbes et peu de lignes droites. De manière générale, on retrouve les majuscules d'imprimerie en maternelle. Elles sont généralement utilisées dans les classes.
En moyenne section, les élèves doivent reconnaître les lettres (leur forme et leur son), réaliser des premiers tracés d'écriture en copiant des mots et écrire leur prénom sans modèle.
Entre trois et six ans, votre enfant va faire des progrès fulgurants. À trois ans, il prend déjà un immense plaisir à dessiner sur des supports variés. L'année suivante, il commence à réaliser des ponts, des vagues ou des dents-de-scie. A cinq ans, il sait écrire son nom, son nom et recopier des mots.
Le développement de sa motricité fine lui permet maintenant de tenir un crayon entre son pouce et son index. Il parvient à recopier des formes simples comme un triangle ou un rectangle et à écrire les lettres de son nom. Ses dessins sont plus précis, tout comme les lettres.
Il maitrise la plupart des sons. Les sons ch, j, l et r peuvent être difficiles. Les mots contenant les doubles consonnes gr, tr, dr, pl et cl peuvent être plus difficiles. Il utilise tous les types de phrases et certaines phrases plus complexes.
Il peut jouer seul. Dans un même temps, il apprend à respecter des règles lors d'un jeu en groupe. Entre 4 et 5 ans, il va à l'école pour la deuxième année, le moment d'apprendre à mieux se connaitre et à écrire son prénom, à mieux connaitre ses camarades, à les respecter et à partager.
L'écriture cursive favorise l'apprentissage et permet à l'apprenant de donner un sens à ce qu'il est en train d'écrire. Tous les enseignants le savent, de même que pour la prise de notes. La fluidité de l'écriture cursive permet d'écrire plus rapidement et de manière plus naturelle.
L'écriture scripte est une écriture où chaque lettre est formée pour elle-même, sans être attachée à la précédente où la suivante. Elle s'oppose à l'écriture cursive (du latin «currere» : courir) qui présente une simplification du tracé pour une liaison des lettres entre-elles.
L'âge de 2 à 3 ans
Utilise les mots-nombres dans le même ordre lorsqu'il compte des objets; même si cet ordre n'est pas nécessairement le bon. Peut apprendre à réciter les mots-nombres de 1 à 10. Peut représenter 1 et 2 en se servant de ses doigts.
À la fin de la moyenne section de maternelle (soit vers 5 ans), l'enfant est normalement en mesure de reconnaître toutes les lettres de l'alphabet en capitales, tandis qu'en grande section de maternelle (soit autour de 5-6 ans), on fait la correspondance entre les lettres scriptes et cursives."
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
La reconnaissance des lettres capitales est nécessaire pour l'écriture au clavier, les lettres scriptes pour la lecture, et la cursive pour l'écriture manuscrite, type de graphie qui relève d'un choix culturel propre à notre histoire nationale.
Le terme de cursivité n'est pas le nom spécifique de l'écriture scolaire. Ce terme caractérise toute forme d'écriture qui est tracée rapidement en évitant les levées de main qui en ralentissent le tracé. L'écriture adoptée de nos jours dans les écoles est en réalité une écriture dite anglaise.
Ils apprennent à connaître les lettres de l'alphabet, à écrire leur prénom et à reconnaître ceux des camarades de la classe… La curiosité de l'enfant à l'égard du monde qui l'entoure est de plus en plus sollicitée. Il prend des repères spatiaux et temporels plus précis.