Le présent de narration est utilisé quand, dans un texte au passé, une action est transcrite au présent pour apporter plus de vivacité au récit et donner au lecteur l'impression de voir la scène sous ses yeux.
Quand un texte narratif est au présent, les faits rapportés semblent se produire au moment où on les raconte. Le lecteur a l'impression de participer à l'histoire. Des faits au présent peuvent intervenir au milieu d'un récit au passé. Ils prennent ainsi plus de relief.
La plupart des récits ont comme temps de narration le passé simple (seulement à l'écrit) ou le passé composé (écrit et oral) ; le passé antérieur, variante du passé simple, peut notamment apparaître dans des subordonnées temporelles. Certains récits ont comme temps de narration le présent.
En français, on utilise le présent pour décrire quelque chose qui se passe au moment où on parle, ou pour présenter la situation de maintenant, d'aujourd'hui. Pour parler d'une action, d'un événement précis dans le passé, on utilise le passé composé.
Le présent de narration est un temps que l'on emploie bien souvent pour raconter un récit que l'on plante dans le passé. Il sert à mettre l'action passée en valeur, à la rendre plus vivante, et à avoir l'impression qu'elle se déroule en direct.
Le présent peut s'utiliser pour décrire un événement passé, quand le narrateur veut donner l'impression que le fait se déroule encore sous nos yeux; le présent donne une vivacité particulière au récit, plus que ne le font le passé simple. Par exemple : Champlain fonda Québec en 1608.
Valeur temporelle : le présent d'énonciation On emploie le présent de l'indicatif pour une action qui a lieu au moment où l'on parle. Cette action peut être courte ou s'inscrire dans la durée. C'est le présent d'énonciation. Exemple : Le marathon s'élance.
Le passé simple est souvent utilisé pour évoquer des actions multiples dans le passé. Ces actions sont alors présentées comme successives, et ce, même quand aucun complément ne vient préciser leur successivité. Samuel se rendit d'abord chez lui, puis il se dirigea chez son père, qui l'attendait.
L'imparfait et le passé simple sont deux temps du passé qui se distinguent selon les situations. L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit.
Dans le récit au passé, le lecteur est plus passif, moins incité à participer à l'action. Mais en écrivant au passé, l'auteur prend du recul sur son histoire et peut partager de profondes rélexions à partir de son expérience de vie. Il peut tirer des leçons qu'il partagera avec le lecteur.
Il est fortement recommandé de commencer le récit par une introduction. Celle-ci va nous permettre de « planter le décor » : nous informer du lieu et de l'endroit où se passe l'action, nous présenter le personnage central, nous donner le ton général du récit. Exemple : C'était l'hiver, nous étions en 1948.
En résumé, pour raconter des événements passés, tu peux utiliser deux temps de la conjugaison française : l'imparfait ou le passé composé. Le premier sert à décrire les éléments de contexte, les informations secondaires ou les faits habituels, tandis que le deuxième sert à exprimer les actions principales du récit.
le passé simple (et l'imparfait) pour raconter les événements contemporains du moment qui sert de repère ; le passé antérieur et le plus-que-parfait pour raconter les événements qui se situent avant ce moment repère ; le futur du passé pour raconter les événements qui se situent après ce moment repère.
Les temps du récit au passé : imparfait, passé simple et temps composés, futur et futur antérieur dans le passé Le récit est le plus souvent rédigé au passé, sauf lorsque le narrateur a choisi de le rendre dynamique en utilisant un présent de narration.
Rappel : Le présent est le temps qui indique que l'action se déroule en ce moment. ex: Le chat attrape une souris. Le passé annonce que l'action s'est déroulée il y a quelque temps.
le passé simple sert avant tout à exprimer des actions dans le cadre d'un récit, sa valeur est donc narrative, contrairement à l'imparfait, qui, lui, a une valeur essentiellement descriptive. Il peut aussi exprimer des éléments de second plan, quand le passé simple narre ceux de premier plan.
Sur une échelle de temps, le passé composé, qui exprime lui aussi une action brève, se situe plus près du présent que le passé simple, plus lointain. Le passé simple est un temps correspondant à un registre soutenu, c'est pourquoi on y recourt principalement à l'écrit.
On retiendra donc principalement trois valeurs : le présent d'énonciation, le présent de narration et le présent de vérité générale.
Au passé simple
Le passé simple est un temps littéraire, utilisé presque exclusivement à l'écrit. Le passé simple implique une action courte et ponctuelle. Je regardais, est à l'imparfait. L'imparfait est utilisé pour une description, un comportement répétitif ou une action qui dure dans le temps.
a. Le passé simple à aspect ponctuel : Le passé simple en général exprime des actions accomplies, ponctuelles à la différence de l'imparfait qui exprime, lui, comme on a vu des actions qui durent. Hier, il plut et neigea. Actions terminées, aspect dit 'borné'.
¤ le présent de vérité générale qui exprime une vérité valable quelle que soit l'époque, Ex : On voit mieux la Lune la nuit. ¤ le présent de narration : il s'utilise dans un récit au passé pour mettre en valeur une action. Il rend le récit plus vivant. Ex : On pensait qu'il n'y avait pas d'espoir.