L'utilisation de la rhétorique à des fins particulières a des conséquences sur sa signification elle-même étant devenue péjorative. Quand on parle pour rien dire, « on fait de la rhétorique ». 1️⃣ Le discours délibératif : il est utilisé pour encourager ou dissuader quelqu'un.
Rhétorique désigne un livre qui traite de l'art de bien parler (Ex : La rhétorique d'Aristote). Exemple : La rhétorique d'Aristote devrait être obligatoirement étudiée au lycée. Rhétorique désignait autrefois la classe de première. Exemple : Jadis, la rhétorique permettait l'achèvement des humanités.
La question rhétorique (interrogation oratoire) est une "fausse question" qui n'attend pas de réponse et qui permet d'affirmer un point de vue et d'éveiller la curiosité. Elle sert à provoquer l'auditeur et a donc un effet immédiat... surtout si elle est drôle ou caustique.
L'orateur doit donc se montrer fiable, honnête, sincère et susciter la sympathie de ceux à qui il s'adresse. Sa bonne réputation permet de gagner le respect du public. Il doit être digne de confiance en respectant les valeurs dans lesquelles le public se reconnaît ou désire se reconnaître.
la rhétorique est l'art de bien parler (ars bene dicendi de Quintilien) ; la rhétorique est l'exposé d'arguments ou de discours qui doivent ou qui visent à persuader (Aristote).
(Aristote). » Ces définitions mettent en évidence les trois composantes de base qui font qu'il y a rhétorique : un orateur, un auditoire et un langage. La rhétorique est structurée autour de la triple dimension ethos, pathos, logos.
Les figures de rhétorique se distinguent ainsi en figures de mots : métaphore, synecdoque, métonymie, catachrèse, etc. Les effets de sens dépendent du contexte dans lequel ces mots sont employés.
7. Il y a une grande différence entre la rhétorique et l'éloquence. L'éloquence est surtout un talent ou un don de la nature, la rhétorique est un fruit de l'étude ou un art ; l'une trace la méthode, l'autre la suit ; l'une enseigne les moyens, l'autre les emploie.
Dans le langage courant, les expressions familières telles que « Qui sait ?, Pourquoi pas ? », ou encore « Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ? » laissent à penser que les interlocuteurs connaissent déjà les réponses. L'effet recherché est souvent immédiat.
Quelques figures de style/procédés rhétoriques. Comparaison/métaphore/Métonymie/synecdoque. Euphémisme/litote/hyperbole/Antithèse/oxymore/ Personnification. Gradation/Pléonasme/répétition/anaphore/Périphrase/ Question rhétorique.
Travailler son style, le choix des mots, la syntaxe, l'utilisation des images. Mémoriser son élocution en s'aidant de moyens mnémotechniques et en apprenant son introduction par cœur. Répéter, préparer, s'entraîner et parler encore et encore à son miroir pour pouvoir intervenir en faisant comme si vous aviez improvisé…
Rhétorique : la technique
En effet, « rhétorique » vient du grec rhêtorikê. On reconnaît la racine rhêtôr, qui signifie « orateur ». Éloquence et rhétorique sont de quasi-synonymes, mais la rhétorique comporte une petite nuance supplémentaire. C'est l'art du bien parler, oui, mais il ne vient pas de nulle part !
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
Si vous parlez bien, vous êtes :
– éloquent : vous vous exprimez avec aisance et votre discours est de qualité. Vous savez captiver votre auditoire tant par le fond que par la forme ; – disert : vous parlez avec facilité et élégance. Autrement dit, vous avez la parole facile !
Interrogation qui ne requiert pas obligatoirement de réponse, car elle est suggérée directement dans l'énoncé ou à l'avance connue par la personne qui la pose. La question a alors la plupart du temps valeur d'affirmation en dépit de sa tournure souvent négative. Exemple : Tu penses vraiment que je n'y ai pas pensé ?
Les quatre moments du discours
L'organisation du discours (la dispositio) comporte quatre étapes : l'exorde (exordium), la narration (narratio), l'argumentation (confirmatio) et la péroraison (peroratio).
La rhétorique classique distingue trois grands genres de discours: le discours judiciaire, le discours délibératif et le discours démonstratif. Le terme de genre ne doit pas être ici confondu avec celui qui désigne les genres littéraires (roman, théâtre, poésie...).
Retrouver dans ce qui précède la définition des termes suivants : discours, persuader, analogie, heuristique.
Pour convaincre ou persuader le destinataire du bien-fondé de son raisonnement, le locuteur utilise différents moyens appelés procédés de la rhétorique. Ils servent à rendre le discours plus pertinent, plus efficace.
Dans une situation rhétorique, le lien question-réponse est médiatisé par une argumentation; les argumentations construisent leurs conclusions dans la dépendance d'une question rhétorique.
La rhétorique est traditionnellement située entre la logique (ou analytique), qui a trait au discours vrai, et la dialectique qui concerne le plus généralement l'art du discours, ce qui le conduit à travers les dédales de la conversation, de la pensée ou de l'histoire.
La rhétorique comme art de convaincre est avant tout utile au citoyen impliqué dans la vie civile. L'enseignement de cet art devrait être nécessaire et même vital en démocratie. Or c'est précisément au moment où la rhétorique est devenue utile qu'elle fut en même temps critiquée parce qu'assimilée à de la manipulation.