La saison épidémique 2021-2022 d'IAHP est toujours en cours, avec des cas chez les volailles et les oiseaux sauvages signalés jusqu'en juin 2022.
De novembre 2021 à mai 2022, la France a subi une épizootie de grippe aviaire d'une ampleur inédite. Le virus a d'abord sévi dans le Nord, avant de se répandre dans la région du Sud-Ouest, épicentre de l'élevage des canards et de la fabrication du foie gras.
Depuis le 17 mai 2022, aucun nouveau foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n'a été détecté en élevage en France.
Influenza aviaire : le point sur la situation en Europe
Les autorités sanitaires de plusieurs États membres (Pays-Bas, Allemagne, Espagne…) ont notifié des foyers dans les élevages de volailles (dindes et poulets de chair, poules pondeuses). Depuis août 2022, treize pays d'Europe sont touchés par l'épizootie.
Depuis la mi-mai 2022, une forte augmentation des cas d'influenza aviaire est constatée dans la faune sauvage "autochtone" sur le littoral de la Manche et plus récemment, sur la façade atlantique, souligne le ministère de l'Agriculture qui relève le niveau de risque épidémique de "faible" à "modéré" en France.
Tous les oiseaux sont sensibles à l'influenza aviaire mais la surveillance de l'avifaune sauvage porte avant tout sur les familles présentant un intérêt particulier dont les anatidés (oies, cygnes, canards, ...), les rallidés (foulques, ...), les laridés (mouettes, goélands, sternes, ...), mais aussi les rapaces et les ...
Dix-neuf départements sont concernés : Hautes-Pyrénées (65), Pyrénées-Atlantiques (64), Gers (32), Landes (40), Lot-et-Garonne (47), Lot (46), Dordogne (24), Cantal (15), Corrèze (19), Haute-Vienne (87), Vienne (86), Deux-Sèvres (79), Vendée (85), Loire-Atlantique (44), Maine-et-Loire (49), Sarthe (72), Mayenne (53), ...
Certains virus influenza aviaires ou porcins peuvent infecter l'Homme. La transmission interhumaine est rare mais peut causer une pandémie, en cas d'émergence d'un virus bien adapté à l'Homme.
Les particuliers qui détiennent quelques poules dans leur jardin doivent donc les mettre à l'abri.
La grippe aviaire est une maladie virale qui sévit chez les oiseaux, et dont le taux de mortalité est très élevé chez les oiseaux d'élevage (poulet, oies, etc.).
Les volailles peuvent par exemple présenter une crête gonflée ainsi que des caroncules sous les yeux. Certains individus présentes des épisodes de diarrhées inhabituelles et préoccupantes. De façon plus générale, la poule ou l'oiseau se retrouve très affaibli, avec un plumage ébouriffé.
Ce mardi 10 mai marque la fin du confinement pour des millions de volailles. Pour mémoire, toutes les volailles de France et de Navarre étaient confinées depuis le 5 novembre dernier, date à laquelle le niveau de risque d'Influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) était passé de « modéré » à « élevé ».
Grippe aviaire : trois nouveaux cas en Maine-et-Loire, l'épizootie s'étend bloqué Plus de 50 000 volailles ont été abattues depuis le début de semaine en Maine-et-Loire après la découverte de trois nouveaux foyers de grippe aviaire dans des élevages à Soucelles, au nord-est d'Angers et Neuvy-en-Mauges.
Pour confiner vos poules, afin de les protéger de la grippe aviaire, tout en leur permettant de profiter de leur espace extérieur : il faut installer un filet de volière pour former un toit au-dessus de tout, ou partie, du poulailler.
Ce virus a également été dépisté chez un petit nombre d'espèces mammifères, dont les humains, les rats et les souris, les belettes et les furets, les porcs, les chats et les chiens.
En effet, la grippe aviaire continue de courir dans les élevages français et 16 millions de volailles ont été abattues en France depuis le début de l'épizootie en novembre dernier. Alors pourquoi ces abattages de masse ? Il s'agit en fait d'éviter que de grandes zones d'élevage soient contaminées.
La Grippe Aviaire est une maladie dangereuse car elle peut tuer toutes les volailles d'une ferme. La Grippe Aviaire est une maladie dangereuse car elle peut se propager rapidement aux autres fermes et au pays entier.
« L'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) n'est pas un problème de salubrité des aliments. Rien ne dit que la consommation de volaille ou d'œufs bien cuits pourrait transmettre l'IAHP aux humains.
L'épidémie de grippe aviaire a provoqué l'abattage exceptionnel de près de 4 millions de poules et poulettes dans l'Hexagone. La production d'oeufs va plonger de 9 % en 2022, selon la profession. Egalement touchés par le virus, les pays voisins ne suppléeront pas au déficit.
La fièvre et les douleurs sont traitées par des anti-inflammatoires et des antalgiques. Dans le cas de la grippe aviaire (peu souvent dans le cas de la grippe commune) on administre des antiviraux : l'Oseltamivir (Tamiflu®) étant le plus connu.
Oui, car le virus qui circule en ce moment est le H5N8 HP. Ces deux dernières lettres signifient que cette souche est hautement pathogène. Cela se traduit par une apparition soudaine de la maladie, une propagation rapide à l'ensemble de l'élevage et une grande mortalité.
Pas de danger de transmission à l'homme
A ce jour, aucun cas de virus de type influenza A tel que celui qui circule en ce moment en Europe, n'a été constaté sur l'homme. Le risque pour les humains de contracter le virus issu de cette souche est considéré comme vraiment très bas, voire nul.
La maladie se transmet entre les oiseaux par contamination aérienne par contact direct des sécrétions respiratoires ou des matières fécales des animaux contaminés ou indirect par exposition à des matières contaminées (eau, nourriture...)
Elle peut présenter des symptômes de la grippe : écoulements nasaux, troubles respiratoires ou nerveux, ou plus dur à voir, crête gonflée et caroncule (petite excroissance généralement rouge) près des yeux. Certaines poules peuvent aussi avoir des diarrhées.
Comment confiner ses poules ? Que les particuliers se rassurent, les poules peuvent continuer à profiter de leur basse-cour, à condition d'installer un filet de protection au-dessus de leur enclos. L'objectif est d'éviter tout contact avec d'autres volatiles. Autre option : les enfermer dans un poulailler 24 h/24.