La trêve hivernale est la période durant laquelle les procédures d'
Lorsque l'expulsion est rendue effective, le locataire peut recourir à une demande de logement HLM. Il s'agit des logements sociaux mis à la disposition du public par les autorités administratives. Ils sont destinés aux personnes de revenus modestes.
Dès lors que vous êtes menacé d'expulsion, il convient de saisir la commission de médiation de votre département via la préfecture ou les services sociaux pour faire valoir votre droit au logement opposable (DALO).
Mais cette prolongation ne sera en principe pas reconduite en novembre 2021. La trêve hivernale 2021-2022 commence donc le 1er novembre 2021 et se termine le 31 mars 2022. La trêve hivernale 2022-2023, elle, démarre logiquement le mardi 1er novembre 2022 et s'achève le vendredi 31 mars 2023.
On ne peut vous contraindre à quitter votre logement que si le concours de la force publique a été accordé, et que l'intervention des forces de l'ordre est prévue. Le propriétaire n'a pas le droit de vous expulser lui-même. S'il tente de vous expulser ou qu'il vous menace, vous pouvez porter plainte.
Juridiquement, vous devez passer par 2 étapes : Saisir le tribunal de grande instance pour mandater un huissier afin d'identifier les occupants. Engager une procédure d'expulsion devant le tribunal d'instance.
Après un jugement d'expulsion, le locataire peut faire appel
Cela permet de suspendre la procédure d'expulsion jusqu'à la décision de la Cour d'appel. Si celle-ci trouve l'appel fondé, le locataire peut obtenir l'annulation de son expulsion.
On appelle “locataire protégé” une personne âgée de 65 ans ou plus qui dispose de ressources inférieures aux plafonds en vigueur, selon l'emplacement de la location et de la composition du loyer.
Expulsion locative et relogement : recours du locataire
Il peut le faire de façon amiable, directement avec le bailleur et par le biais de la signature d'un plan d'apurement de la dette locative. Il peut également envoyer un lettre recommandée avec accusé de réception au juge d'exécution en lui demandant un sursis.
Le juge reporte sa décision, pour différentes raisons, pouvant être spécifiques à chaque situation. Si l'expulsion est prononcée, vous recevrez un commandement de quitter les lieux dans un délai variable. Ce document, signifié par l'huissier, précise que vous avez 2 mois pour quitter votre logement.
Les règles de fond et de forme à respecter par le bailleur sont détaillées à l'art 15 de la loi de 1989 pour un logement vide, et pour un meublé à l'art 25-8 de la loi 1989 (pour bail meublé signé avant le 27 mars 2014 il faut consulter l'article L 632-1 du code de la construction et de l'habitation)
La relation entre locataire et bailleur est strictement encadrée par la loi française. Ainsi, le propriétaire ne peut vous forcer à quitter votre logement immédiatement si le contrat de bail se déroule normalement : peu importe la raison, il doit respecter un délai de préavis.
Au moins 6 mois avant la date de fin du bail pour un logement est vide; Au moins 3 mois avant la date de fin du bail meublé.
Selon l'article 15 de la loi du 6 juillet 1989, le propriétaire qui souhaite vendre son logement doit prévenir son locataire en respectant un préavis de six mois avant la date de fin du bail pour procéder au congé pour vente avec une lettre de résiliation du bail pour vente.
C'est un programme de remboursement de loyers impayés, fait d'un commun accord entre locataire et propriétaire. Le plan d'apurement interviendra après la relance de loyers impayés, il va ainsi permettre : Au locataire, d'éviter une procédure judiciaire compliqué et d'organiser le règlement de ses dettes.
Il faut savoir qu'expulser un squatteur soi-même est tout à fait illégal. Et ce tout simplement car votre bien est devenu le domicile des squatteurs. Le propriétaire n'a aucun droit dans cette situation qui peut devenir bien plus compliqué qu'avant votre intervention.
Le délai de 48 heures (à compter de l'introduction des squatteurs dans les lieux), issu de la pratique en matière de police judiciaire, permet aux officiers de police d'agir en « flagrant délit ».
Il existe des règles spécifiques en matière de squat. Le squat d'une maison est une infraction pénale. Les "squatteurs" risquent une amende et une peine de prison, même s'ils ne sont pas entrés par effraction dans la maison. Cette sanction d'entrée sans effraction dans une maison n'existait pas avant 2017.
En cas de bail dans un HLM : vous pouvez demander de conclure un protocole d'accord avec le bailleur qui permet la suspension de la procédure. Il vous faut adresser une lettre recommandée à votre bailleur avec copie au préfet.
La contestation du commandement de quitter les lieux :
Vous devez pour cela assigner votre propriétaire, donc prendre un huissier et de préférence un avocat, si possible par le biais de l'aide juridictionnelle.
Le Préfet est informé par l'huissier de cette assignation. Celui-ci peut entamer une enquête sociale. Il est dans votre intérêt de montrer votre bonne volonté en facilitant sa réalisation. Cette enquête intervient dans le délai de deux mois entre la date de réception de votre assignation et la date de votre audience.
Un rôle d'observation des pratiques et marchés
Lieu d'observation privilégié de la demande et du comportement des ménages, les ADIL contribuent à l'analyse des besoins et des pratiques en matière de logement sur leur territoire et partagent ces connaissances avec leurs partenaires.
De façon générale, la reprise du logement donne le droit au propriétaire de reprendre un logement s'il veut : l'habiter lui-même. loger ses enfants ou ses parents. loger tout autre parent ou des membres de sa famille par alliance dont il est le principal soutien, par exemple sa belle-mère ou son gendre.
Le locataire a le droit d'aménager librement le logement qu'il occupe (changement de moquette, rafraîchissement des peintures murales...). Cependant, il ne peut pas faire de gros travaux de transformation du local ou de ses équipements sans l'accord écrit du propriétaire.