Pour bouturer ce type de rejet, attendez qu'il soit bien développé et détachez-le du pied-mère en faisant des mouvements de leviers avec une fourche bêche en périphérie de la plante. Une fois la racine portant la plantule apparente, coupez-la avec un sécateur pour la détacher du pied mère .
À la différence du rejet, le drageon est une pousse issue d'une racine, le méristème qui lui donne naissance est toujours néoformé. C'est le cas par exemple du robinier faux acacia dont les drageons, très épineux, sont bien ennuyeux pour le jardinier.
Plantation du drageon
La mise en place définitive aura lieu à l'automne prochain ou au printemps de l'année suivante.
De nombreuses plantes se reproduisent ainsi : rosier, noisetier, framboisier, lilas, … La pomme de terre émet également des drageons, dont les extrémités se transforment en tubercules. Le stolon est un rejet aérien, issu de la transformation du bourgeon terminal de la tige en un système racinaire.
Séparation de rejet
On procède à la séparation en coupant le rejet le plus près possible de la tige du pied mère. On le plante ensuite dans un pot séparé rempli d'un terreau léger légèrement humide. Pour favoriser l'enracinement, vous pouvez préalablement utiliser de l'hormone de bouturage.
La période idéale : de novembre et mars (période de repos végétatif). Le matériel : une fourche-bêche, un sécateur.
Il est conseillé de couper les drageons afin de ne pas affaiblir la plante mère : ils lui ponctionnent une part importante des nutriments et de l'eau. Il convient donc de tailler les drageons dès leur apparition. Une fois déracinés, les drageons peuvent servir de plantules à repiquer.
Quand diviser le prunier ? Au printemps, dès que les rejets sortent.
La meilleure façon d'enlever les rejets consiste simplement à les couper à la base avec un sécateur. Vous pouvez le faire à n'importe quelle saison, de préférence quand ils sont encore jeunes. (Les plus gros laissent une plaie plus grande qui est plus susceptible d'être infectée par un champignon ou une autre maladie.)
La transplantation de vos boutures de lilas a lieu, en général, en novembre. Vous devez installer chaque plant dans un pot individuel d'un volume suffisant avec du terreau horticole, un élément de drainage (sable, billes d'argile) et les déposer sous châssis jusqu'au printemps.
Pour prélever la bouture : Prélevez la bouture de la plante mère. Sectionnez-la sous un œil, à l'aide d'une paire de ciseaux ou d'un sécateur propre, idéalement sous un angle de 45°. Réduisez le feuillage en ne conservant que 3 feuilles en haut de la bouture.
Le rejets peuvent s'éloigner de la plante mère, la tige est alors souterraine puis se redresse quand la dominance de la plante mère s'affaiblit du fait de l'éloignement (Bananier par exemple mais reste proche de "la mère"). On appelle aussi rejet les jeunes tiges qui apparaissent sur les souches d'arbres recépés.
Glissez une gousse d'ail, pointe en haut, dans chaque trou puis recouvrez d'un peu de terre afin de colmater. Au fil du temps, la vitalité de la souche diminuera et elle se dévitalisera.
Il suffit de conserver les gourmands de tomates et de le mettre dans un verre d'eau à la lumière du jour. Au bout de quelques jours à peine, les racines vont commencer à se multiplier dans votre verre d'eau. Il est alors temps de replanter les tiges des boutures.
Elles fragilisent l'abre en détournant la sève au détriment des branches : il faut les supprimer. Coupez sans attendre les rameaux latéraux prenant leur départ à la base et sur le tronc, avec un sécateur à enclume ou un ébrancheur. Cette taille dynamisera la ramure.
Comment prélever
Pour prélever ces plants, il suffit de dégager la racine de manière à voir correctement le départ du plant, creusez ensuite sous le drageon afin de le déterrer sans abîmer ses radicelles et couper au sécateur pour pouvoir trancher proprement de la racine mère.
Sur un arbuste ou un arbre, le gourmand pousse sur un œil du bois et produit une branche à bois, à distinguer d'une branche fruitière. Le gourmand se développe sur une partie de la plante bien exposée au soleil et spontanément.
Ce mode de multiplication, par prélèvement de rejets, fonctionne aussi très bien avec les mûriers. Alors, peut-être que le jeune framboisier installé ce printemps ne produira pas de baies dès cette année; quoique qu'une légère récolte en fin d'été, pour les variétés remontantes, soit possible.
Les amendements. C'est en automne que l'on fait généralement un apport fertilisant aux framboisiers sous forme d'amendement. Celui-ci doit être riche en matières organiques afin de se transformer en humus : fumier, terreau de bonne qualité, compost bien décomposé.
Les grains d'avoine
Les graines d'avoine peuvent être une bonne alternative à l'hormone de bouturage. Néanmoins, pour rendre le produit efficace, choisissez des graines à leur première phase de germination. À cette étape, les grains vont sécréter de l'auxine au niveau l'apex du coléoptile.
Les œillets, les primevères et les violettes sont les trois principales fleurs que l'on peut bouturer durant l'hiver. Même si les boutures sont exposées aux gelées, elles s'enracinent doucement au cours de l'hiver et forment des plantules déjà prêtes fleurir au printemps.
Les cactus, les euphorbes, l'Opuntia ou encore les plantes grasses sont les plantes les plus faciles d'entretien et sont par ailleurs très tendance en ce moment. Originaires du milieu désertique, elles s'épanouissent au soleil et dans les pièces où la température est supérieure à 10 °C ou 12 °C.
A bouturer, au printemps
Antémis, aster, géraniums, fuchsias, dahlias, capucine, clématite, glycine... La période s'y prête relativement bien avant les fortes chaleurs de l'été et au démarrage de la végétation.