entre le 15 novembre et le 15 janvier.
4/12 Quand épandre le fumier ? Le fumier doit être épandu vers la fin du mois de mars, sur une épaisseur de 6 centimètres. Patientez quinze jours ou un mois, avant de préparer la terre et de l'enfouir.
Epandre sur sol humide et réchauffé
Le sol doit être relativement humide et réchauffé pour que la biologie du sol soit active et capable de dégrader le fumier épandu. Bien souvent, la période correspondant à ces critères se situe entre octobre et novembre.
Épandre juste ce qu'il faut
Avec le fumier, point trop n'en faut… Étaler, tous les 2 ou 3 ans, une couche à raison d'une brouette pour 100 m2, au risque de saturer le sol en matières organiques. Si l'apport est frais, laisser le fumier composter en surface pendant un mois, et l'enfouir par griffage.
Ce calendrier définit les périodes d'interdiction d'épandage des fertilisants azotés pour l'ensemble des Zones Vulnérables. Ces périodes sont plus étendues pour les parcelles situées dans les Zones d'Actions Renforcées (ZAR) et dans les bassins versants de la Sélune et du Couesnon (sud Manche).
Il est établi depuis plusieurs années que le meilleur compromis correspond à la date où les températures cumulées depuis le 1er janvier atteignent 200°C. Ce cumul est souvent atteint début février en zone océanique, et un mois plus tard en zone continentale.
Le plan prévisionnel de fumure (PPF) doit être établi pour toutes les surfaces de l'exploitation. Il doit être réalisé au plus tard avant le 1er apport réalisé en sortie d'hiver ou avant le 2ème apport réalisé en sortie d'hiver en cas de fractionnement. Le calcul du PPF commence à la récolte du précédent.
Quand épandre le fumier et en quelle quantité au m2 ? A l'automne, épandez le fumier, à raison de 100 à 300 kg pour 100 m2 (soit 1 à 3 kg au m2), sur une terre grossièrement travaillée, et laissez en surface car ce matériaux, surtout s'il est bien pailleux, a besoin d'oxygène pour se décomposer.
Le fumier de mouton
Il est plus riche en matières organiques que le fumier de bovin.
Plus précisément, il faut mettre votre fumier à moitié mûr sur le sol en automne. Comme ça, au printemps, le gel et les pluies vont passer dessus, ce qui facilitera l'action des vers de terre qui se chargeront de progressivement l'incorporer dans le sol.
Le fumier est utilisé depuis des siècles comme produit fertilisant dans l'agriculture, du fait de sa richesse en azote et autres nutriments facilitant la croissance des végétaux. C'est un amendement de valeur et un engrais à faible concentration (comparé aux engrais chimiques).
Le lisier est un mélange de déjections d'animaux d'élevage et d'eau dans lequel domine l'élément liquide. Il peut aussi contenir des résidus de litière en faible quantité. Le fumier est lui essentiellement solide, constitué de déjections et de litière en grande quantité.
Les quantités à épandre peuvent varier de 20 à 50 t/ha pour les fumiers de bovins, de 10 à 20 t/ha pour les composts et de 3 à 10 t/ha pour les fumiers de volailles.
De manière générale, il faut mettre du fumier dans le jardin à deux périodes : au début de l'automne et à la sortie de l'hiver, en mars. Mais attention de mettre du fumier dans le jardin uniquement lorsqu'il est décomposé afin d'éviter de brûler les cultures.
La réponse courte est oui, le fumier de vache peut être utilisé pour fertiliser les tomates. Généralement, le fumier de vache est utilisé pour amender les sols qui sont légers, calcaires ou siliceux. Le fumier donnera plus de corps à ces types de sols. De plus, le fumier de vache est très compact et riche en humus.
1 - Le fumier de cheval
Au printemps, bien composté, il pourra être étalé au potager, y libérant progressivement ses ressources en potassium et azote. Il sera également utilisé en paillage au pied des plantations les plus gourmandes (cucurbitacées, tomates).
Pour ceux qui le vendent, les prix fluctuent de 10 à 15 €/t livré et jusqu'à 20 €/t en bio. Finalement, Gaetan qui lançait le débat clôture la conversation : « J'ai vendu mon fumier ce matin : 20 €/m3 chargé HT. » Un autre lui répond : « Voilà, ça c'est un bon prix : 20 € chargé, 25 € livré et 30 € épandu. »
Le meilleur moyen de s'en procurer est de se rapprocher d'éleveurs ou de se rendre dans un centre équestre. Vous pouvez également vous rendre en jardinerie où des sacs de fumier déjà compostés sont proposés.
Le fumier de mouton ou de chèvre est sec et chaud, comme le fumier de cheval. Riche en potasse et en éléments fertilisants végétaux, il est à utiliser au potager après la culture des légumes-fruits gourmands.
L'automne, c'est le moment de préparer son potager pour qu'il soit superbe au printemps. Vous pouvez récolter vos derniers légumes, et mettre les vieux plants au compost (s'ils ne sont pas malades bien-sûr).
Pour réaliser des semis à repiquer, entasser le fumier frais : la température va s'élever et on obtiendra une couche chaude. Puis épandre 10 à 20 cm de terre ou de terreau par-dessus afin de semer des graines de légumes ou de fleurs. L'an prochain, le fumier formera un amendement à enterrer pour fertiliser le sol.
Quand et comment épandre le fumier dans son potager? En général, c'est en automne qu'il est recommandé d'épandre son fumier en le recouvrant de paille, de feuilles mortes et de branchages puisqu'il faut environ 6 mois pour qu'il puisse bien se décomposer. Arrosez le fumier pour un pourrissement précoce.
En prairies installées de graminées, le premier apport d'azote (sous forme minérale ou lisier) doit être réalisé à 200 degrés-jours (base 0°C) cumulés depuis le 1er janvier pour maximiser la croissance au premier cycle.
Pour un engrais PK, Mg, il aurait fallu le mettre lors de la préparation du sol, avant semis. Pour l'azote (les nitrates qui polluent nos nappes ), à mettre avant une pluie modéré, mais attention, si la pluie est trop forte, ils descendront vers la nappe.