Que redoute la proie du PN ? La peur est une émotion normale et inévitable dont on fait l'expérience très tôt dans la vie. Une personnalité en construction qui vit le sentiment de danger trop intensément ou de façon trop répétitive peut voir s'immiscer durablement une impression d'insécurité.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
Comment le contrer : il est essentiel de ne pas se soumettre au harceleur. Plus on cède, plus ses exigences seront nombreuses et intenses. La meilleure alternative est de lui faire prendre conscience de la situation anormale qu'il génère, expliquer ce que l'on ressent sans critiquer directement son comportement.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Ils sapent votre foi en votre compréhension de la réalité. Les manipulateurs émotionnels sont des menteurs incroyablement habiles. Ils insistent sur le fait qu'un incident ne s'est pas produit quand il s'est produit, et ils insistent sur le fait qu'ils l'ont fait ou ont dit quelque chose quand ils ne l'ont pas fait.
Peut-on manquer à un pn ? Non, il n'est pas possible de manquer à un pervers narcissique, car le pn se lasse vite de ses victimes. Le pervers narcissique ne ressent pas le manque de votre personne en elle-même, mais de ce que vous lui apportiez.
Par crainte de représailles et sous emprise, la victime s'exécute en pensant qu'elle échappe au pire. Mais en réalité, elle est déjà embourbée dans une relation toxique. L'omniprésence : le manipulateur s'évertue à maintenir un contact permanent avec sa victime, par peur qu'elle ne lui échappe.
Elle doit être facile. On peut ainsi définir globalement la proie standard du PN comme un sujet qui sera souvent débordant de vitalité mais qui porte en lui ou en elle une blessure qui permet de l'affaiblir. Et c'est la présence de cette blessure qui intéresse le pervers au départ.
Le pervers narcissique projette toute sa frustration, son insécurité et sa rancune de l'autre. Cela le dévalue et met fin à votre santé mentale. Et si la victime ne cherche pas d'aide, elle peut souffrir de dépression, de panique, même dans les cas les plus graves en essayant de se blesser ou de se suicider.
Les grands manipulateurs choisissent leurs victimes en fonction de leur degré de vulnérabilité. Ils ont pour ambition de sauver leurs proies, et ils considèrent être les seuls à pouvoir le faire. Dans cette logique, le pervers narcissique déteste tout ce qui vous apporte du bonheur en dehors de lui.
"Le pervers narcissique en général n'est pas conscient et le déni est une des caractéristiques à plusieurs niveaux de cette pathologie, donc il nie également et surtout sa propre pathologie.
Freud soulignait les trois blessures narcissiques que la science avait infligées à l'humanité : la blessure copernicienne (la terre n'est pas le centre de l'univers), la blessure darwinienne (l'homme est un animal comme les autres) et la blessure psychanalytique (« le Moi n'est pas le maître dans la maison »).
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Si vous pensez que vous pouvez simplement lui rendre la monnaie de sa pièce, vous vous trompez. Le manipulateur va chercher à vous garder dans sa vie de façon plus permanente car il a besoin d'une victime pour se sentir bien. Vous allez donc vous retrouver de nouveau avec lui, sans vraiment d'issue possible.
Le versant pathologique
La jalousie d'un pervers narcissique est celle des jaloux maladifs. Elle les pousse à fouiller les affaires de leurs victimes et à inquisiter sans cesse dans leurs fréquentations et dans leur vie. Ils leur font vivre en cela un véritable enfer.
Quand un manipulateur se rend compte que la victime prend conscience, commence à se révolter ou menace de le quitter, il est dans la phase "rendors-toi", c'est-à-dire qu'il redevient gentil et adorable par calcul.
Oui, Le pn sait qu'il fait du mal, qu'il fait souffrir ses victimes et pourtant cela ne l'empêche pas de prendre plaisir à les anéantir. Il s'est construit avec deux modes de fonctionnement : le clivage et l'identification projective qui sont aux fondements de sa perversion.
Le fonctionnement du pervers narcissique avec l'argent
Il en a rarement, ne sait pas le gagner, mais utilise très bien celui des autres. Son comportement est celui d'un grand enfant égocentrique, qui ne sait pas gérer ses pulsions, ignore ses vrais besoins, mais en demande toujours plus.
Restez calme. Quoi qu'il arrive, restez calme même si la personne est en train de hurler et de crier. Comportez-vous comme si vous étiez avec un enfant dont vous tentez d'atténuer les crises de colère.