Le seuil de consommation au-delà duquel le risque de cirrhose devient important se situe autour de 30 grammes d'alcool par jour (3 verres) chez la femme et de 50 grammes d'alcool (5 verres) chez l'homme, pendant une durée d'au moins 10 ans chez les femmes et d'au moins 15 ans chez les hommes.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
D'après l'OMS, le seuil de risque pour les hommes est atteint à partir de 21 verres par semaine, et à partir de 14 verres pour les femmes. L'OMS recommande par ailleurs un seul jour d'abstinence par semaine. C'est également la première fois que la consommation d'alcool conseillée est la même pour les deux sexes.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
L'alcoolorexie n'étant pas médicalement reconnue, les symptômes de cette pathologie ne sont pas clairement définis. Elle se manifeste donc par le fait de sauter des repas pour pouvoir boire de l'alcool et réduire ainsi le nombre de calories ingérées.
Passez en revue vos habitudes et modifiez celles qui vous incitent à boire de l'alcool. Privilégiez les activités où vous n'allez pas être tenté de boire. Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées.
Si, lorsque vous buvez, vous ne pouvez plus vous arrêter, cela signifie que vous n'êtes plus maître de votre consommation. Ressentir que votre envie de boire est grandissante ou que les occasions se multiplient sont autant de signes qui peuvent vous alerter.
Pour vous donner un exemple, un verre de whisky à 40° contenant 3 centilitres de whisky renferme 10 grammes d'alcool. Le whisky le plus fort du monde serait le whisky Bruichladdich qui présente un taux d'alcool de 91.2 %.
« Maximum 2 verres par jour, et pas tous les jours ». Si ce seuil est dépassé, cela devient risqué pour la santé, selon les nouveaux repères de consommation de 2017.
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire. Parlez à quelqu'un de confiance qui peut vous soutenir dans votre intention de modifier votre consommation d'alcool.
La raison est très simple : on retrouve du gaz carbonique dans la bière, car il s'agit d'une boisson gazeuse. Lorsque l'on boit une bière, on peut d'ailleurs constater que notre ventre a tendance à se gonfler, car ce gaz carbonique va distendre l'estomac et donc créer ce ventre à bière, mais d'abord temporairement.
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
La modification du comportement de la personne va augmenter les conflits, la violence verbale et/ou physique, les comportements à risque. L'agressivité ou des comportements inappropriés sont plus souvent exprimés car l'alcool désinhibe.
Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles cognitifs : altération de la mémoire, des capacités de planification, d'attention et de prise de décisions. Ces troubles s'observent notamment chez les personnes souffrant de carences nutritionnelles.
L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Une consommation d'alcool extrême peut également conduire à une «psychose alcoolique». On se retrouve alors dans une confusion totale et on peut avoir des idées délirantes.
certaines maladies chroniques : maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, troubles cardiovasculaires, hypertension artérielle, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, troubles du comportement), démence précoce, etc.
On parle d'abus d'alcool lorsqu'il y a eu au moins, au cours des 12 derniers mois, l'un des événements suivant : une utilisation répétée d'alcool conduisant à l'incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l'école ou à la maison.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.