Mais qu'est-ce que le rire nerveux ? Comme lu précédemment, le rire est un anti-stress naturel. Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
Quand on rit, notre corps sécrète des hormones
Notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l'adrénaline générée par le stress.
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
Conclusion générale, un quart d'heure de «vrai» rire augmente notre seuil de tolérance à la douleur de 10 %. Le rire serait donc à l'origine de la production d'endorphines. Un effet biologique qui dépasse ses autres effets connus, comme la décontraction musculaire ou la socialisation.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Qu'est-ce qu'un rire nerveux ? Quand nous sommes irrités, stressés ou mal à l'aise, notre corps a besoin d'exprimer un certain malaise ou mal être. Lors d'une situation embarrassante, le rire devient une véritable échappatoire. Il permet alors d'éliminer les tensions et de nous rassurer.
On les appelle des crises gélastiques (gelao signifiant « rire » en grec). Elles résultent en général de tumeurs de l'hypothalamus. Cette petite région située à la base du cerveau fait aussi partie du niveau 1.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
L'anxiété est une émotion désagréable qui combine des symptômes physiques (le cœur bat vite et fort, la respiration semble difficile, présence de sueurs, tremblements, étourdissements ou de mains moites, corps crispé, muscles tendus) et des pensées anxieuses (inquiétudes, ruminations, obsessions, doutes, craintes).
Citant les travaux de Sophie Scott, neuroscientifique à l'Institut des neurosciences cognitives de l'University College London, Dave Ellemberg note que le fou rire, qui se déclenche souvent lorsqu'une personne est fatiguée, s'expliquerait par une diminution de l'inhibition corticale.
Le rire a un rôle social et intervient comme un moyen de communication avec autrui. Au sein d'un groupe, lorsque les gens se sentent bien et libres les uns par rapport aux autres, les rires vont se déclencher plus facilement, ce qui va permettre de renforcer les liens sociaux et les affinités entre les individus.
Rassurez-vous, cette réaction est tout à fait normale. Elle est liée aux relâchements des tensions nerveuses et surtout aux hormones.
La réponse réside dans la psychologie et le comportement humain. « Nous avons tous une gamme de différents rires que nous utilisons à des fins et des circonstances différentes », explique Judi James, auteur de La Bible du langage corporel.
« Le rire du Joker, excessif et qui s'étire démesurément dans le temps, n'est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble. »
Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble. Dans le film homonyme, le Joker, incarné par Joaquin Phoenix, rit à tout moment, sans raison apparente.
Le malade manifeste une froideur affective, semble incapable d'exprimer ses sentiments, marque un désintérêt pour les autres, se complaît dans la solitude. Parallèlement, il a des comportements étranges, des croyances bizarres, et perçoit des choses inhabituelles.
En 1989, Ole Bentzen, un audiologiste danois, est mort de rire en regardant Un poisson nommé Wanda. Son rythme cardiaque serait monté à une fréquence de 250 à 500 battement par minute avant de subir un arrêt cardiaque.
Mort de rire
Selon la légende, durant l'Antiquité, le philosophe grec Chrysippe serait mort après avoir ri à sa propre blague. Au XVIe siècle, le poète italien Pietro Aretino est, lui aussi, décédé d'une crise de fou rire.
La pantophobie, ou « peur de tout » est souvent associée à un état dépressif. Cette phobie, qui touche plutôt les hommes, est liée à un manque de confiance en soi et peut trouver sa source dans un traumatisme soudain et violent (deuil, accident).