«En français, la liaison peut apparaître entre un mot qui se termine par une consonne et un mot qui commence par une voyelle ou un h non aspiré», écrivent les sages. Le h aspiré et le h non-aspiré (ou muet), justement! Désamorçons la plus insupportable des controverses: le h des «haricots».
Quand il est placé au début du mot, le H peut être muet ou aspiré. On dit que le H est muet s'il n'y a aucune conséquence sur la prononciation. On fera donc la liaison et l'élision avec le mot qui le précède. On dit que le H est aspiré quand il empêche la liaison ou l'élision avec le mot précédent.
On appelle h muet un h écrit qui n'a aucune influence sur la prononciation, et dont on n'entend donc pas du tout la trace en parlant. À l'inverse, un h dit « aspiré », en début de mot, marque l'impossibilité pour ce mot de se lier dans la prononciation au mot qui précède. Il n'y a alors ni liaison ni élision.
Le « h » français est une lettre morte qui ne se prononce pas. Cependant, en début de mot (handicap) et dans un mot comme « dehors », « Tahiti », « Sahara », il permet ou empêche l'association de la consonne et de la voyelle pour former une syllabe.
En français, la lettre 'h' ne se prononce pas. Mais, associée à la lettre 'c' elle donne le son /ch/ ou /k/, associée à la lettre 'p' elle donne le son /f/.
On ne fait pas la liaison quand le deuxième mot commence lui aussi par une consonne. Par exemple, ça ne marcherait pas de parler d'un bon repas. On ne dit pas un “bonne repas”, on ne fait pas de liaison quand le premier mot se termine par une consonne et celui d'après commence aussi par une consonne.
En plus, il faut savoir quel mot comporte un "h" muet ou un "h" aspiré. C'est justement la question d'Amina : dans le cas de "haricots", c'est ce qu'on appelle un "h" aspiré, qui ne permet pas la liaison.
On dit que le /h/ est muet quand on peut faire l'élision au singulier c'est-à-dire utiliser l'article l' ou quand on peut faire la liaison au pluriel. Par exemple : l'hôpital [lopital] / les hôpitaux [lɛzopito].
Le h aspiré ne se prononce plus dans la plupart des variantes du français ; le h aspiré est encore prononcé comme une légère consonne fricative glottale sourde [h] en français dans certains mots en Acadie, au Manitoba, en Ontario, en Normandie, en Wallonie, en Vendée, en Dordogne.
On ne pratique pas l'élision ou la liaison devant les mots commençant par un h aspiré, comme on l'appelle. Des noms comme hibou, hiérarchie ou huard, par exemple, ne posent pas de problème et on les verra rarement précédés d'une élision fautive. Le hibou, la hiérarchie, le huard.
Le mot « haricot » présente un « h aspiré » à l'initiale. On ne fait ni élision ni liaison. L'élision, cela signifie qu'on dit et qu'on écrit : « le haricot » (et non l'haricot !!). Il n'y a pas non plus de liaison : on dit « les haricots »… sans prononcer le « zze » du « s » !
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
Le H est à la fois une voyelle et une consonne. Pas de panique, en général, le H est une voyelle dans 99% des situations. Le H voyelle en position initiale s'appelle H muet. Il fonctionne absolument comme une autre voyelle.
Ils permettent d'articuler les idées, les arguments, les différentes parties d'une explication. Ex : car, puisque, parce que, si bien que, par conséquent, donc, aussi, en résumé etc.
Au XVIIe siècle, l'Académie française a fait le choix d'une orthographe savante et compliquée, qui renseigne sur l'étymologie des mots français. Elle a gardé le « h » dans « th », « ch », « ph », « rh », qui rappellent les lettres de l'alphabet grec, ainsi que le bien nommé « y grec », correspondant au « upsilon ».
En principe, le h est aspiré (c'est-à-dire qu'on ne fait ni élision ni liaison) :\ɑ̃. di.ka.pe\. Mais, en France, l'usage est répandu de ne pas faire la disjonction :\ɑ̃. di.ka.pe\.
Faire une liaison, c'est prononcer la consonne finale, habituellement non prononcée d'un mot pour le relier avec le mot suivant qui commence par une voyelle. On prononce donc une nouvelle syllabe qui a la structure consonne-voyelle, structure de 50% des syllabes en français.
[pɛʀsi], comme merci, sans prononcer le l final.
On ne jouait pas d'argent mais des haricots secs. La fin des haricots signifiait donc la fin de la partie. Par extension, cette expression a été utilisée pour parler d'une situation critique, avec la perte de tout espoir. Cette expression est donc très récente mais semble pourtant désuète aujourd'hui.
Comment appelle-t-on un combat entre un haricot et une carotte ? – Un bon duel !
Pourquoi équeuter les haricots verts ? D'une part, pour enlever le pédoncule (l'extrémité par laquelle le haricot était relié à la plante) : dur et indigeste, il n'a pas sa place dans votre assiette.
Faire une liaison avec un «s» ou «z» inopportuns s'appelle un velours. Exemple: «C'est eux qui-z-ont», «Donne moi-z-en» ou encore, «Moi-z-aussi». Nous avons une fâcheuse tendance à utiliser la liaison en «z» plutôt qu'en «t»: «Il a dépensé cent-z-euros», «J'ai compté vingt-z-animaux».