Une IRM pelvienne est un examen de seconde intention prescrit à la suite d'une échographie pelvienne. Cet examen permet de dresser un bilan de santé plus complet sur la zone du petit bassin afin de détecter d'éventuelles pathologies localisées : Fibrome. Kyste.
L'IRM pelvienne est un examen de plus en plus prescrit pour rechercher de l'endométriose, il permet de voir certaines choses mais malheureusement pas tout et le résultat dépend beaucoup de la qualité de l'examen et de la compétence du médecin qui réalisera l'examen.
L'IRM pelvienne ou abdominopelvienne permet d'observer les organes abdominaux que sont le foie, l'intestin, l'estomac, le pancréas, le colon, la rate et les reins ; ainsi que les organes pelviens, à savoir la vessie, la prostate, le rectum, l'urètre, le vagin, les ovaires, etc.
En cas de douleur pelvienne chronique associée à des symptômes urinaires du bas appareil et une suspicion d'endo- métriose, il est recommandé de réaliser en première intention une IRM ou une échographie de référence pour explorer une atteinte vésicale ou urétérale de l'endométriose.
Préparation – Que faire avant une IRM pelvienne ? Une IRM pelvienne est le plus souvent réalisée avec injection de produit de contraste (Gadolinium). Nous vous conseillons d'être à jeun(ne rien manger ni boire) pendant 2 heures avant votre rendez-vous.
Quel prix et quel remboursement ? L'IRM fait partie des actes techniques pointus. Son remboursement par la Sécurité sociale est de 244,66 euros à taux plein et 85,68 euros à taux réduit.
Irm et nudité
Dans la zone d'exploration où nous devons réaliser vos images, vos vêtements ne doivent comporter aucun élément métallique (boutons pression, une fermeture éclair...). Si c'est le cas, nous vous demanderons d'ôter ce vêtement et nous vous proposerons une chemise à usage unique.
Où se situent les douleurs pelviennes ? Les douleurs pelviennes correspondent aux douleurs ressenties dans la région du pelvis, c'est-à-dire au niveau du bas du ventre et du haut des parties génitales. Elles peuvent être légères à très intenses. Elles sont chroniques chez 11 à 20% des femmes.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Les douleurs liées à l'endométriose
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
L'IRM est comme tout examen d'imagerie soumis à une interprétation par un être humain, qui, par nature n'est pas infaillible et peut se tromper. Ainsi, une deuxième lecture par un autre spécialiste apportant un regard nouveau est essentielle.
La réalisation d'un lavement rectal quelques heures avant la réalisation de l'examen améliore grandement la qualité des images et donc la précision diagnostique. La réalisation de ce lavement est capitale par exemple pour augmenter les performances diagnostiques dans la recherche d'endométriose.
L'examen est-il désagréable ? L'examen n'est pas douloureux.La mise en place de la perfusion est semblable à une simple prise de sang. L'injection du produit de contraste est totalement indolore. Cette injection est souvent indispensable pour caractériser des lésions.
Dans le cas d'une endométriose, l'IRM permet de détecter des kystes, des nodules ou des lésions. Elle est utilisée afin notamment de confirmer et de détailler les résultats obtenus via une échographie endo-vaginale en révélant d'autres atteintes non détectées précédemment.
Nous vous poserons une voie veineuse pour réaliser une injection de SPASFON, l'intérêt est de diminuer du péristaltisme intestinal améliorant ainsi la qualité des images.
L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive. Le fait d'avoir le ventre gonflé peut également venir de la constipation.
Il n'existe aujourd'hui pas de technique de dépistage de la maladie, que ce soit pour les femmes à risque ou en population générale. Les patientes qui présentent des symptômes peuvent se voir proposer un examen clinique (examen gynécologique) qui permet ensuite d'orienter la prescription d'une échographie ou d'une IRM.
Fatigue, ventre gonflé, prise de poids, mal de dos…
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
La plupart du temps, on va ressentir des tensions musculaires au niveau de la mâchoire et des épaules. Mais, il est possible de ressentir ces tensions jusqu'au plancher pelvien! Ainsi, une maman anxieuse a tendance à rarement relâcher son plancher pelvien, ce qui peut causer des douleurs dans la région pelvienne.
La douleur pelvienne peut être un symptôme gynécologique. En d'autres termes, elle peut être due à un problème affectant l'appareil génital féminin. Elles peuvent aussi être provoquées par des problèmes au niveau des appareils urinaire, digestif ou musculosquelettique.
Les résultats de l'IRM sont disponibles dès la fin de l'examen en 1h mais doivent être lus par un radiologue. En cas de difficultés d'interprétation ou de délais de secrétariat, le compte rendu et le CD-rom sont envoyés au patient.
Elle permet de confirmer le diagnostic, de préciser le type de fibrome (et ses remaniements), de définir une cartographie lésionnelle très précise des fibromes, d'éliminer les diagnostics différentiels, de rechercher les lésions associées et d'orienter le choix de l'option thérapeutique.
Le but de l'examen est de diagnostiquer une lésion bénigne ne nécessitant pas d'exploration chirurgicale (8). Quand le kyste demande une exploration plus poussée, un examen avec IRM permet de poser plus précisément l'indication opératoire. Par exemple, un kyste fonctionnel nécessite un traitement médicamenteux.