L'IRM du rachis lombaire est indiquée lors des pathologies qui suivent : Hernie discale. Discopathie lombaire. Sciatique.
Pourquoi pratiquer une IRM du rachis lombaire ? L'IRM du rachis lombaire permet de visualiser les tissus mous autour de la colonne vertébrale. On peut ainsi étudier la moelle osseuse, la moelle épinière, les vertèbres, les muscles paravertébraux, les tendons et les ligaments et même le liquide céphalo-rachidien.
Tout syndrome sciatique doit être dument exploré, l'IRM est l'examen de choix, la pathologie tumorale est une étiologie à évoquer.
IRM du rachis lombaire : déroulement de l'examen
L'examen dure une vingtaine de minutes. La table de l'IRM glisse vers le tunnel. L'IRM émettant beaucoup de bruit, on peut proposer un casque ou des bouchons d'oreilles au patient afin de diminuer la gêne.
Portez de préférence des vêtements simples (sans boucles, oeillets, fermetures ECLAIR …) et le moins de bijoux possible. Il pourra vous être proposé une blouse de soin si besoin mais ce n'est pas systématique. En effet, même si il fait froid en entrant dans la salle d'IRM, on a généralement chaud durant l'examen.
Autres inconvénients de l'IRM, le confinement du tunnel et la durée des séquences (assez longues – de 2 à 5 minutes) qui, nécessitant une immobilité parfaite, peuvent s'avérer problématiques pour les personnes pouvant difficilement rester longtemps immobiles en position allongée, notamment les patients souffrant de ...
Une discopathie dégénérative lombaire désigne la dégénérescence progressive de vos disques intervertébraux. On parle aussi d'usure progressive de la colonne vertébrale. Ces disques placés entre deux vertèbres de la colonne vertébrale jouent un rôle essentiel.
L'arthrose lombaire se manifeste principalement par une lombalgie, c'est-à-dire une douleur dans le bas du dos. Cette douleur augmente en général lors des mouvements et de l'exercice physique ; elle s'accompagne aussi d'une raideur, ce qui entraîne une diminution de la mobilité dans la région du bas du dos.
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Comme tout le monde n'est pas capable de rester détendu à l'intérieur d'un tube d'irm, les études d'imagerie souffrent d'un biais de sélection ; l'échantillon ne peut pas être totalement aléatoire et représenter tous les individus ou plutôt leur cerveau. Le protocole d'étude soulève lui-même des difficultés.
Les signes de gravité de la sciatique
une fièvre ; une douleur intense non calmée par les traitements antalgiques habituels (sciatique hyperalgique) ; une paralysie ou perte de mobilité des membres inférieurs (sciatique paralysante avec déficit moteur de la jambe) ; un syndrome de la queue-de-cheval.
La radiographie pour trouver les causes du mal de dos
Le premier examen prescrit est généralement une simple radiographie. Cet examen tout simple à base de rayons X permet d'ausculter les os du squelette. Il est donc tout indiqué pour étudier la colonne vertébrale.
Si l'interrogatoire et l'examen clinique ne suffisent pas ou en cas de doute, les examens deviennent utiles : La prise de sang élimine une inflammation (VS et CRP ). La radiographie est l'examen de base. C'est le seul examen qui permet d'examiner la colonne en position debout.
Examen(s) d'imagerie
Ils sont prescrits en cas de sciatique persistante. Les radiographies permettront d'identifier une discopathie ou une arthrose qui oriente vers l'origine lombaire de la sciatique. Le scanner du rachis lombaire permet une analyse sur la taille du canal lombaire ou peut visualiser une hernie.
un déficit moteur au niveau des jambes et/ou des pieds, entraînant des difficultés à marcher voire une claudication neurogène (sensation de fatigue et/ou de fourmillement au niveau des jambes au bout d'un certain temps de marche, nécessitant de s'arrêter et/ou de s'asseoir).
Le pincement discal est quelque chose de très fréquent. Il s'agit d'un disque situé entre les vertèbres et servant normalement d'amortisseur qui a tendance à s'écraser, se pincer; devenir plus fin. Tout d'abord, le pincement n'entraîne pas spécialement de problème par lui-même.
On parle de discopathie (disco = disque, pathie = maladie) protrusive en cas de hernie discale et de discopathie dégénérative (ou bien de discarthrose) en cas d'arthrose discale. La hernie discale est une des conséquences possibles de la détérioration d'un disque.
Le principal symptôme de la hernie discale est la douleur, au niveau du cou, d'un bras, du bas du dos ou d'une jambe. Lorsque le disque vertébral est endommagé, une inflammation s'installe dans la zone qui l'entoure. Cette inflammation se traduit par des douleurs, souvent peu intenses.
Les réponses avec le Dr Sébastien Le Garrec, médecin du sport : "Après une hernie discale, la marche est intéressante. Plus on va avoir une musculature lombaire et abdominale forte, mieux cela sera. Attention malgré tout, si vous n'êtes pas trop musclé et si vous marchez longtemps, ce n'est pas une très bonne chose.
Elles peuvent encore s'aggraver suite au fait de soulever un objet. Le symptôme sciatique se manifeste généralement sur un seul côté du corps. Certains signes peuvent témoigner de la présence de problèmes neurologiques plus graves.
Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
Le prix d'une IRM varie de 300 à 500 euros, voire plus, en fonction de l'analyse à mener. Sécurité sociale et mutuelle santé assurent une certaine prise en charge.
IRM : qu'est-ce que c'est ? L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.