Le thème choisi, cette année, était celui de « l'art engagé » entre 1914 et 1945, Art et artistes engagés autour des deux grandes guerres mondiales ».
Chaplin, 1936 La Guerre, Otto Dix, 1929-1932 L'Ouvrier et la Kolkhozienne, Vera Moukhina, 1937 L'Affiche rouge, février 1944 Art du langage : Si c'est un homme, Primo Lévi, 1947 Art de l'espace : La villa Savoye, Le Corbusier, 1928-1931 Regards sur la société industrielle Comment deux artistes témoignent-ils de la ...
Helmut Herzfeld, dit John Heartfield (né et décédé à Berlin, 1891-1968). Originaire de Berlin, John Heartfield (qui a anglicisé son vrai nom, Helmut Herzfeld, dès 1916 en signe de protestation contre la guerre) s'impose très vite comme l'une des figures déterminantes de l'expression berlinoise du mouvement Dada (1).
Les préhistoriens ont longtemps assimilé la naissance de l'art à ces grottes ornées, dont l'apparition correspond à l'arrivée sur le continent européen des premiers hommes modernes (Homo sapiens sapiens), il y a 35 000 à 40 000 ans.
L'art engagé est traditionnellement perçu comme un art revendicateur issu du travail d'un artiste ou d'un collectif. En médiation culturelle, ce type de création passe par un processus de participation citoyenne servant à la fois la prise de position par rapport à une situation affectant la communauté.
Les artistes contemporains dits « engagés » tiennent notre sensibilité en éveil en prenant des faits d'actualité pour confronter notre naïve perception du quotidien. L'appel à la paix dans le monde, le suicide, la pédophilie, la famine, l'anorexie, la condition de la femme, la liberté, l'environnement, etc.
Paul Cézanne, père de l'art moderne - Artmarketinsight - Artprice.com.
Cimabue (1240-1302).
L'art a de multiples fonctions. Il permet l'expression des individus. Il permet à chacun d'entrer en communion d'esprit avec d'autres individus, d'avoir l'impression de partager des moments, des sentiments et des émotions avec eux, d'être empathique vis-à-vis de ce qu'ils ressentent.
L'artiste s'engage alors à dénoncer des faits, ou solliciter des idées, il peut aussi se servir de l'art pour accomplir son devoir de mémoire. En effet, l'art est une façon de s'exprimer. L'art est un moyen de faire partager ses idées au public, d'informer ce dernier, de l'instruire.
L'art, sous toutes ses formes, peut donc être le support d'une dénonciation de la guerre et de ses atrocités. Il permet de dire l'indicible et de participer au devoir de mémoire. L'artiste tient alors le rôle de guide et aide le spectateur ou le lecteur à éprouver les émotions qu'il doit ressentir face à ces horreurs.
l'engagement dans l'art publié le 16/12/2013
Définition de l'engagement : C'est une attitude de l'intellectuel, de l'artiste qui, prenant conscience de son appartenance à la société et au monde de son temps, renonce à une position de simple spectateur et met sa pensée ou son art au service d'une cause.
Le mouvement street art est bien souvent plus que de l'art : c'est de l'art engagé au service d'une ou plusieurs causes qui rongent l'humanité. Politique, société, urbanisation, écologie, guerre, racisme, cause animale : les sujets sont variés.
La poésie engagée invite le lecteur à réfléchir et à prendre parti dans la cause défendue par celle-ci. Elle soutient en général une cause politique, culturelle, morale, sociale ou même religieuse.
Banksy, agitateur social ou « art terroriste », est un artiste très engagé. La majorité de ses œuvres sont frappantes et humoristiques à la fois. Il est pour la liberté, pour la justice, contre la guerre, la famine et tous les fléaux causés par l'homme.
À la différence d'une chose naturelle, une ceuvre d'art n'est pas donnée mais construite. L'homme projette sa propre vie spirituelle dans l'oeuvre qu'il réalise. Il la crée à son image. Il reconnaît l'oeuvre comme sienne dans la mesure où celle-ci incarne l'extériorisation de sa vie intérieure.
En rendant compte des idéologies et des bouleversements propres à chaque époque (soit en les représentant ou en les incarnant, soit en y réagissant par la critique ou la fuite), l'art s'impose comme un témoin clé de l'histoire de l'humanité, dont il livre un grand récit visuel et sensoriel.
Dans cet extrait de « quand y'a t-il de l'art ? », Nelson goodman s'interroge, non pas sur les œuvres d'art, mais sur la façon dont un objet en devient une. Il pense qu'un objet peut passer de « l'anonymat « au statut d'œuvre d'art selon le contexte.
Historiquement, on dit d'une œuvre qu'elle est engagée lorsqu'elle présente un certain statut dans la société de son auteur et qu'est reconnue l'importance de sa fonction sur un sujet donné. Par le biais de son texte, un écrivain peut critiquer certains aspects de la société.
Toute œuvre d'art est donc engagée dans ce processus fondamental qui n'est ni prosélyte, ni dogmatique. Cet engagement de l'art n'est pas une prise de position. Bien mieux, il permet au spectateur d'adopter ses propres positions avec plus de recul sur lui-même.
L'art non seulement est incapable de changer le monde, mais avec Théophile Gautier, on peut dire qu'il ne le doit pas – au risque d'être jugé par des critères autres qu'esthétiques et utilisé à des fins idéologiques. Cependant, l'art n'est pas aussi coupé du monde qu'il le voudrait, car malgré tout, il a un public.