Lors de la ménopause, les ovaires se mettent au repos. Ce phénomène n'est donc pas censé engendrer des douleurs puisque celles-ci ne peuvent pas être dues au cycle menstruel. Si vous êtes ménopausée et que vous ressentez des douleurs aux ovaires, il est vivement recommandé de consulter un médecin.
La douleur à l'ovaire, aussi appelée douleur pelvienne, peut être ressentie en bas du ventre à droite, à gauche, ou encore des deux côtés. Cela peut se produire dans différents cas de figure, comme pendant les règles, ou après un rapport.
Les signes et symptômes du cancer de l'ovaire comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux (par exemple, saignements abondants, irréguliers ou survenant entre les menstruations), en particulier après la ménopause. pertes vaginales fréquentes et claires, blanches ou teintées de sang.
Il faut consulter un médecin le jour même en cas de première apparition d'une douleur pelvienne et si la douleur est constante et s'aggrave. Il faut consulter un médecin dans un délai d'environ une semaine en cas de nouvelle douleur pelvienne qui disparaît, ou de douleur pelvienne accompagnée d'un saignement vaginal.
Avoir mal aux ovaires peut révéler la présence d'une tumeur. Elle peut tout à fait être bénigne, mais également être une tumeur maligne. Il est donc nécessaire de s'en assurer lors d'un examen clinique : échographie pelvienne éventuelle doublée d'une IRM.
Traitement. "Pour soulager la douleur dans l'immédiat, on peut tout à fait prendre des antalgiques simples comme du paracétamol ou un antispasmodique comme du Spasfon. Ces médicaments ne masqueront pas la pathologie, mais atténueront simplement la douleur", conseille le Dr Raccah-Tebeka.
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
Les principaux symptômes du cancer de l'ovaire
Gonflement abdominal. Douleurs abdominales ou pelviennes. Difficulté à manger ou se sentir rassasié rapidement en mangeant. Sentiment constant de besoin d'uriner.
Une douleur aux ovaires est une douleur pelvienne. Autrement dit, elle se situe au niveau du petit bassin, à l'arrière de l'utérus. Typiquement, elle se manifeste par une sensation de brûlure ou de pincement au niveau du bas-ventre.
Cette maladie chronique est associée : à des douleurs aiguës et perturbantes au moment des règles, pendant les rapports sexuels et à l'heure de déféquer et/ou d'uriner ; à une douleur pelvienne chronique, des ballonnements, des nausées et de la fatigue ; et parfois à de la dépression, de l'angoisse, et une infertilité.
Comme pour la plupart des cancers, l'âge est un facteur de risque important de cancer ovarien : plus une femme vieillit, plus son risque augmente. Le risque est maximal autour de 75-79 ans et l'âge médian au diagnostic est de 68 ans ( INCa , 2019).
L'échographie endovaginale
Elle est généralement réalisée par voie endovaginale : la sonde est introduite dans le vagin. Elle permet de visualiser un éventuel kyste dans un ovaire ou dans les deux et d'en préciser la nature. Pour cela, le médecin en évalue la taille, la forme, le contenu (solide ou liquide).
Pour contrôler les ovaires par exemple, les gynécos procèdent à un examen à deux mains. Avec deux doigts dans le vagin et l'autre main sur le ventre, ils palpent l'utérus et les ovaires, à la recherche d'anormalités.
Pour éviter les complications, il convient de ne pas reporter vos examens gynécologiques réguliers et de prendre rendez-vous avec votre médecin si vous présentez l'un des symptômes suivants : Cycles menstruels irréguliers. Sensation de pression dans le bassin. Sensation de ballonnement dans l'abdomen.
Avant de consulter votre médecin, vous pouvez effectuer vérifier (avec précaution) les éléments suivants : lorsque vous appuyez légèrement sur la partie gauche de l'abdomen, vous sentez une vive douleur dans la partie opposée (côté droit) ; lorsque vous appuyez sur l'abdomen, la douleur se réveille lorsque vous retirez ...
Le pronostic dépend fortement du stade de la tumeur et de l'état de santé du patient. Les taux de survie à 5 ans sont au mieux de 80% et diminuent jusqu'à 10% à mesure que la tumeur se propage. Après une opération macroscopiquement sans tumeur, les chances de guérison devraient être d'environ 60%.
Une sensation de gêne, de tension ou d'enflure derrière le genou lors de la flexion ; plus rarement, un gonflement ou un fourmillement au niveau de la jambe ; si le kyste crève, une douleur importante peut se faire sentir derrière le genou et le long de la jambe.
La rupture de kyste
L'augmentation de volume du kyste quand il est liquidien peut provoquer une rupture de la coque et un écoulement du liquide contenu dans la cavité péritonéale. Une irritation péritonéale survient et provoque une douleur brutale pelvienne en projection de l'ovaire rompu.
Les kystes fonctionnels
Dans la grande majorité des cas, ils régressent naturellement en 2 à 3 mois et sont toujours bénins. Les symptômes quand il y en a, sont le plus souvent : des douleurs abdominales, une sensation de pesanteur dans le bas du ventre ou des épisodes de douleur brutale du côté d'un ovaire.
La torsion d'annexe est une rotation de l'ovaire et parfois de la trompe de Fallope qui peut gêner l'apport artériel et entraîner une ischémie. Les torsions d'annexes sont rares et se produisent le plus souvent chez la femme en âge de procréer. Elles témoignent habituellement d'une anomalie ovarienne.
Il existe de nombreuses autres causes à une douleur localisée dans le bas ventre, telles que : l'endométriose, une infection urinaire, génitale ou digestive, un kyste ovarien…
Certains cancers sont dits silencieux. Ils ne présentent aucun symptôme jusqu'à un stade avancé de la maladie. Le diagnostic est donc tardif, ce qui a un impact sur les chances de guérison. C'est le cas du cancer de l'ovaire et du cancer colorectal.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie. Sans traitement, ces tumeurs bénignes évoluent de manière imprévisible.