Le premier comprimé doit être pris le premier jour des règles. Par la suite, un comprimé doit être pris tous les jours de façon continue, sans tenir compte de possibles saignements. Une nouvelle plaquette doit être commencée directement le lendemain du jour où la plaquette précédente a été terminée.
Non. De la même manière qu'il n'est pas prouvé que la pilule fasse grossir, il n'est pas prouvé qu'elle fasse maigrir.
Un moyen de contraception supplémentaire n'est pas nécessaire. Si vous prenez le premier comprimé entre le 2ème et le 5ème jour des règles une méthode contraceptive supplémentaire (dite de barrière, par exemple, préservatifs) devra être utilisée pendant les 7 premiers jours de prise.
Certaines personnes ne supportent pas cette pilule qui les fait saigner souvent. Cela n'a rien d'inquiétant, c'est seulement qu'elle ne vous convient sans doute pas. Avez-vous pensé à poser un stérilet hormonal par exemple ? Cela pourrait vous amener jusqu'à la ménopause.
Il s'agit des pilules progestatives, qui contiennent uniquement de la progestérone. Cette hormone stimule la glande sébacée, responsable de la production de sébum et donc… des boutons. Elles sont à éviter si votre peau est déjà à tendance acnéique, ou si vous souffrez d'un excès de pilosité (hirsutisme).
On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ».
Prendre la pilule ne va pas retarder l'âge de la ménopause. La seule chose qui peut modifier l'âge de la ménopause, c'est le tabagisme. Les femmes fumeuses seront ménopausées un ou deux ans avant les autres.
La contraception mécanique après 45 ans
Les solutions de contraception mécanique, qui ne fait pas intervenir les hormones, restent bien entendu accessibles aux femmes après 45 ans : préservatifs, spermicides, diaphragme, etc. Elles sont plus contraignantes puisqu'il faut les utiliser à chaque rapport sexuel.
Les moyens progestatifs sont la pilule, l'implant sous-cutané, l'injection intramusculaire ou le dispositif intra-utérin (DIU ou stérilet). Tous présentent l'avantage d'être efficaces et de ne pas augmenter les risques cardiovasculaires; ils peuvent donc être utilisés indépendamment de l'avancée de l'âge.
PRENDRE LA PILULE sans risquer de grossir, un grand nombre de femmes le réclament depuis plusieurs années. Cette semaine, un nouveau contraceptif oral, Jasmine, est commercialisé en France.
Une baisse de la libido ; Des troubles digestifs comme des ballonnements ; Et surtout des spottings qui sont des saignements imprévisibles, ce phénomène apparaît souvent au bout de 3 à 4 mois de prise continue.
La pilule se commence en général dans les trois premiers jours des règles, ce qui permet d'être protégée immédiatement. Mais il est tout à fait possible de la commencer n'importe quand au cours du cycle. C'est ce que l'on appelle la méthode « quick start ».
Il s'agit d'une conduite à tenir pour débuter sa pilule n'importe quand. On peut ainsi démarrer le 1er comprimé de sa première plaquette un autre jour que celui des règles. Il faut tout d'abord être sûre de ne pas être déjà enceinte et donc réaliser un test au moindre doute.
Si c'est une pilule progestative, elle sera efficace au bout de 48 heures à condition de prendre le premier comprimé de la plaquette le premier jour des règles. En revanche, si le premier comprimé est pris après, il faudra utiliser des préservatifs pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Contraceptifs progestatifs et prise de poids. L'implant et l'injection pourraient favoriser la prise de poids, contrairement au DIU hormonal.
"Le premier signe d'alerte d'une pilule qui n'est pas ou plus adaptée, ce sont les saignements intermittents (peu abondants) entre les règles, que l'on appelle les métrorragies ou les spotting. Cela peut laisser penser qu'il faut changer de pilule contraceptive, dosée différemment", signale le Dr Cariou.
Le diagnostic de la ménopause repose sur l'absence de règles depuis 12 mois chez une femme d'environ 50 ans. Aucun examen n'est, a priori, nécessaire dans ce cas. En cas de doute, le médecin peut recourir au « test à la progestérone ».
La ménopause correspond à l'arrêt définitif des règles chez la femme et à la cessation d'activité des ovaires. Elle survient le plus souvent entre 45 et 55 ans et s'accompagne, chez trois femmes sur quatre, de désagréments comme des bouffées de chaleur ou des troubles de l'humeur.
Irrégularité des cycles, irritabilité, prise de poids, bouffées de chaleur… la ménopause survient entre 45 et 55 ans. Mais ce tournant majeur dans la vie d'une femme n'arrive pas brutalement. Elle est précédée d'une période plus ou moins longue appelée périménopause.
"D'un point de vue médical, les pilules oestroprogestatives sont déconseillées à la quarantaine car elles présentent des risques vasculaires et peuvent être à l'origine d'une prise de poids, notamment chez une patiente qui a longtemps été exposée aux hormones.
Ainsi, en période de péri-ménopause, le médecin peut vous proposer de remplacer votre contraception estroprogestative : par une contraception progestative, ou par un contraceptif "barrière" afin de suivre l'évolution des règles et de pouvoir confirmer la ménopause lorsque l'arrêt des règles dure depuis une année.
Alternative : la progestérone
La pilule faiblement dosée, dite micropilule, est un progestatif, qu'il faut cependant prendre chaque jour à la même heure. La progestérone existe également sous forme d'implant ou d'injection (pour trois mois).