Si vous êtes locataire, vous avez tout à fait le droit d'héberger quelqu'un à titre gratuit. C'est par exemple le cas pour la plupart des situations de concubinage. Héberger quelqu'un à titre gratuit est autorisé par la loi, qu'il s'agisse de la résidence secondaire ou principale, et quelle que soit la durée.
Le propriétaire ou le locataire d'un logement est tout à fait en droit d'accueillir une ou plusieurs personnes dans son hébergement à titre gratuit. Un propriétaire ne peut donc pas s'opposer à ce qu'un locataire héberge une personne gratuitement, contrairement à la sous-location.
La loi autorise toute personne bénéficiant de la jouissance d'un bien (locataire ou propriétaire) à héberger une ou plusieurs personnes durant une longue période. Ce "service" doit être entièrement gratuit. Le versement d'un loyer devrait obligatoirement faire l'objet d'un bail de location.
La déclaration aux impôts
Pour cela, il suffit de cocher la case “occupant à titre gratuit” sur la déclaration de revenus. Concernant l'hébergeur, il ne bénéficie plus de certaines réductions d'impôts, mais il ne paie plus la taxe sur les logements vacants.
Signer un contrat « prêt à usage »
Pour loger quelqu'un à titre gratuit, pas besoin de bail, puisqu'il n'y a aucune transaction financière. Un simple contrat est cependant utile, afin de définir les conditions de l'hébergement gratuit. On appelle cela un contrat « prêt à usage ».
Désormais, le bailleur peut louer sans payer d'impôt dès lors que les pièces louées font partie intégrante de sa résidence principale, et qu'elles n'ont pas été auparavant affectées à un usage autre que l'habitation. Peu importe qu'elles aient, ou non, été effectivement occupées par le loueur.
En principe, vous devez vous domicilier là où vous habitez réellement. Cependant, avant tout chose, 1. discutez-en avec votre ami car votre domiciliation à son adresse peut avoir des conséquences, notamment sur le montant du chomage, sur les possibilités de saisie, etc.
Il faut signaler l'hébergement à titre gratuit à l'administration fiscale. En effet, la personne hébergée devra cocher la case “occupant à titre gratuit” lors de sa déclaration d'impôts annuelle. De la même façon, celui qui héberge un occupant gratuitement devra le signaler également.
Si vous remplissez une des conditions déjà citées pour éviter une déchéance de bail pour occupation insuffisante du logement, vous pourrez prétendre déclarer louer un second logement tout en habitant dans un autre. Dans ce cas, vous pourrez également demander la déduction des frais de double résidence de vos impôts.
dans le cas d'un logement prêté gratuitement, une assurance habitation pour vous couvrir – en tant qu'occupant – contre les risques d'incendie, de dégât des eaux et d'explosion. L'assurance habitation couvrira également votre responsabilité civile à l'égard des tiers pour les dommages que vous pourriez occasionner.
Est réputée non écrite toute clause : […] Donc le locataire peut héberger qui il veut, proche ou pas, à condition d'occuper en même temps le logement. Ce qui est potentiellement interdit, et qui prête lieu à confusion, c'est le prêt du logement en l'absence du locataire.
Le prêt à usage ou commodat est un contrat par lequel l'une des parties livre une chose à l'autre pour s'en servir, à la charge par le preneur de la rendre après s'en être servi. Ce prêt est essentiellement gratuit. Le prêteur demeure propriétaire de la chose prêtée.
Plutôt que de les héberger, vous avez la possibilité de laisser à vos ascendants la disposition gratuite d'un logement dont vous êtes propriétaire. Il ne s'agit pas d'une location. Il n'y a donc pas lieu d'établir un bail. En pratique, vous continuez même à supporter les charges d'entretien et la taxe foncière.
Le contrat de prêt à usage, connu également sous le nom de commodat, se définit légalement comme un contrat entre deux parties où l'une livre une chose à l'autre afin que cette dernière s'en serve. Le preneur à bail, qui emprunte donc la chose te l'exploite, s'engage à la rendre dans le même état après s'en être servi.
Vous pouvez faire du bénévolat. Vous pouvez prendre soin de lui et il peut vous laisser vivre chez lui gratuitement . Vous pouvez tondre la pelouse, vous occuper de la maison, etc. Parfois, un parent peut simplement vouloir vivre avec quelqu'un qu'il connaît.
La non-décence d'un logement, une installation électrique qui représenterait un danger ou tout autre cas de force majeure qui représenterait un manquement grave et susceptible de mettre en danger le locataire est non seulement un motif d'arrêt de paiement du loyer, mais également un motif de rupture du bail.
Les mairies, les préfectures, les centres communaux d'action sociale (CCAS) ou encore les caisses d'allocations familiales (CAF) peuvent proposer ces aides. Il existe aussi un Fond de solidarité logement (FSL) qui peut aider le locataire soit à accéder à un logement locatif soit à s'y maintenir.
Le cas le plus fréquent est celui d'un nouvel habitant qui souhaite se domicilier dans un logement et que la commune considère comme occupant le même logement que quelqu'un inscrit précédemment, à l'insu de ce dernier. La seule façon de le savoir est de demander à son administration communale une composition de ménage.
Un vrai contrat de bail pour louer à ses parents, son enfant
Louer un appartement à son fils, sa fille, ses parents ou tout autre membre de sa famille est parfaitement légal. Il n'existe pas d'interdiction de principe, pour les locations en direct comme pour celles conclues via une SCI (société civile immobilière).
Où s'adresser ? Si votre demande est adressée par mail ou courrier papier, vous devez remplir un formulaire et l'envoyer au CCAS ou au CIAS. pour les communes de moins de 1 500 habitants sans CCAS et CIAS, la demande de domiciliation est faite directement auprès de la mairie.
2/ les fausses domiciliations (si elles réussissent) sont des infractions graves, vous serez complice de détournements de fonds sociaux, puisque vous voulez mettre en place un escroquerie au chômage ou autre en permettant un domiciliation (à titre onéreux) pour qu'un tiers puisse y toucher des revenus de remplacement.
Le fait que le locataire ne soit pas domicilié dans les lieux loués n'empêche pas qu'il puisse revendiquer la protection des dispositions règlementaires sur le bail de résidence principale !