Cela peut sembler surprenant car ceux qui veulent tout contrôler ont tendance à cacher leurs émotions mais leur comportement signifie souvent un besoin d'amour. Ce désir de de tout vouloir bien faire cacherait la volonté de faire plaisir et de satisfaire son entourage.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Peu douée pour la communication, la personne psychorigide ne peut pas s'empêcher de décider de tout : les vacances, les menus, les activités, les horaires, qui doit faire quoi et à quel moment… Un seul avis compte : le sien !
La personne contrôlante cherche ainsi à faire faire, dire, penser ou ressentir par l'autre ce qu'elle veut que l'autre fasse, dise, pense ou ressente, ceci contre sa volonté ou à son insu. Le jeu de pouvoir produit la plupart du temps un malaise chez la personne qui le subit.
Chercher à contrôler trouve son origine dans les histoires de certain(e)s que ce soit à cause d'une enfance insécurisante, de la répétition d'échecs amoureux ou d'un événement traumatique. Pour faire face à ces fragilités, les personnes ont un besoin de sécurité important au sein du couple.
Le contrôle compulsif est la dérive d'un individu qui l'amène à vouloir tout contrôler, tout diriger ou tout superviser sans forcément en avoir conscience. Dirigé au départ vers soi, en contrôlant ses sentiments, ses émotions et même ses pensées, le contrôleur compulsif étend son champ d'action aux autres.
En général, les personnes qui veulent tout maîtriser ne se contentent pas d'organiser leur quotidien, elles veulent également contrôler leurs émotions : retenir des larmes, éviter les démonstrations d'affection, voire même contrôler son désir.
Les personnes psychorigide présentent un certain nombre de comportements : des difficultés à évoluer, peu d'adaptabilité, beaucoup de mal à aller de l'avant, besoin de beaucoup de temps pour prendre des décisions peu importantes.
L'égocentrique monopolise toujours la conversation et n'écoute pas ce que les autres ont à dire car trop centré sur sa personne. L'égocentrique commence souvent ses phrases par “Moi, je”, “Je…”, “Mon…”, “Mes…”, etc. L'égocentrique ne s'intéresse pas aux autres sauf pour savoir ce qu'ils pensent de lui.
L'anxiété et le perfectionnisme sont en effet les sources principales du besoin de contrôle. «Ce besoin est naturel, voire essentiel, à notre survie, explique le psychologue Camillo Zacchia, spécialiste des troubles anxieux. Par exemple, quand on conduit, on veut être en contrôle, car on ne veut pas avoir d'accident.
"On aime tous avoir le dernier mot, dès lors que le sujet est important pour nous. Ça nous structure, ça nous définie, et nous cherchons à être du bon côté de la barrière. On veut être dans le camp des gens intelligents et on ne veut pas céder la dessus", analyse Jean-François Marmion, psychologue.
Cela peut venir de plusieurs choses. D'abord, cela peut révéler l'expression d'un changement de vie de votre part. Vous avez besoin de nouvelles choses, vous avez besoin de connaître de nouvelles personnes, vous avez envie d'évoluer… Problème, votre entourage, lui, reste figé !
Le besoin compulsif de comprendre, peut traduire une recherche de contrôle, la vaine tentative de contenir ce qui nous contient, de comprendre ce qui nous dépasse (…qui nous comprend), ce qui est proprement impossible.
Le psychorigide ne se remet jamais en question... Ce comportement peut glisser vers le type dictateur ou encore manipulateur, ... On détruit l'autre et soi par le biais de tel comportement. Ce sont des personnes qui "victimisent" l'autre.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
On ne naît pas psychorigide, on le devient. Selon la théorie psychanalytique, il s'agirait de personnes qui auraient trop idéalisé leurs parents : elles éprouveraient ainsi une grande satisfaction à se conformer à des règles, de la même façon, qu'enfant, elles obéissaient aux adultes.
Une personne est qualifiée de psychorigide lorsqu'elle a un comportement particulièrement strict, et qu'elle ne déroge jamais aux règles établies, qu'elle ne se permet pas d'écart, même infime, à ses principes.
Laissez ici les émotions « au placard » et jouez la « factuel ». – Mettez votre interlocuteur face à ses contradictions. – A l'attaque frontale, répondez par une question. Exemple, il vous dit : « On ne peut décidément rien vous confier ! ».
On parle de maniaque du contrôle lorsqu'une personne cherche, de manière compulsive, à diriger, à gérer ou à être en charge de quelqu'un ou de quelque chose. Ce type de personnalité peut éprouver des difficultés à laisser les commandes à quelqu'un d'autre.
La lâcheté peut être manifestée de différentes manières. La plus évidente se cache dans les comportements. Au-delà de ce que nous pouvons sentir ou penser, certains moments requièrent la réalisation d'actes que nous n'effectuons pas. C'est un reflet de « non réaction » par paralysie, par insécurité…
Les auteurs Bénédicte Nadaud et Karine Zagaroli soutiennent que la susceptibilité peut provenir de difficultés à surmonter un complexe et notamment un sentiment d'infériorité (lié par exemple à une expérience passée ou une déficience physique). Un manque de confiance en soi.