Le conflit va aller crescendo à coup de lettres incendiaires jusqu'au reproche fait par Voltaire à Rousseau d'avoir abandonné les cinq enfants qu'il aurait eus avec Thérèse Levasseur. Meurtri et de plus en plus isolé, Jean-Jacques va s'expliquer en écrivant les Confessions.
Rousseau est critique par rapport à la pensée politique et philosophique développée par Hobbes et Locke.
Voltaire (1694-1778) le mondain à qui tout sourit, Rousseau (1712-1778) le misanthrope torturé : tout oppose ces deux illustres penseurs, de leur mode de vie à leurs idées !
Rousseau est, certes, un philosophe des Lumières, en raison du caractère révolutionnaire de ses idées, mais il est aussi à contre-courant de la confiance de son époque dans le progrès. Ce paradoxe qui anime l'ensemble de ses écrits s'applique à la morale, à la politique, à l'éducation et à la religion.
Voltaire, le plus mondain des philosophes, courtisan à l'aise en société, vivante incarnation de son siècle, et Rousseau le misanthrope qui cultive la solitude jusqu'à la folie de la persécution, se faisant gloire d'être pauvre et roturier : tout oppose les deux hommes.
Voltaire, contacté par la famille, publie en 1763 une de ses œuvres majeures : Le Traité sur la tolérance. Il y critique le fanatisme religieux et les superstitions et prône la tolérance entre les religions.
Comme la plupart des philosophes des Lumières, Voltaire n'était donc pas athée, mais déiste. Pour lui, les hommes ne pouvaient pas communiquer avec ce Dieu organisateur de l'univers. Il rejetait toute religion révélée.
Il soutenait que les inégalités naissent artificiellement des systèmes sociaux et qu'elles sont fondées sur la propriété privée et le travail organisé - des systèmes ayant permis la domination et l'exploitation de certaines personnes par d'autres.
Philosophes de l'Antiquité (grecs et romains) :
Aristote : Philosophie d'Aristote / Citations d'Aristote / L'éthique et la politique chez Aristote / Héraclite / Parménide : Philosophie des présocratiques Héraclite et Parménide. Epictète : Citations d'Epictète.
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.
De retour en France, Voltaire poursuit sa carrière littéraire avec pour objectif la recherche de la vérité et de la faire connaître pour transformer la société. Au château de Cirey, en Champagne, il écrit des tragédies ("Zaïre", "La mort de César"…) et, avec moins de succès, des comédies ("Nanine").
Rousseau participe à la querelle des bouffons, où il défend la musique italienne contre la musique française. En 1755, il publie le Discours sur l'Inégalité, où il défend l'idée de la bonté naturelle de l'homme qui est corrompu par une société injuste et inégalitaire.
Persuadé que la fortune des nantis profite aussi aux plus démunis, il propose une des premières théories du ruissellement : réinvesties dans l'économie, les ressources des riches stimulent croissance et emploi.
Rousseau commence par résumer la thèse adverse selon laquelle l'homme est misérable à l'état de nature, et donc que le passage à la société est un progrès pour l'humanité.
Rousseau distingue deux types d'inégalité : naturelle (ou physique) et morale. L'inégalité naturelle découle de différences d'âge, de santé, ou d'autres caractéristiques physiques, elle ne peut être remise en cause. C'est l'inégalité morale que vise Rousseau, celle établie par une convention humaine.
Jean Jacques Rousseau rejette la société d'ordre. Il rejette qu'il y aie des nobles, et des roturiers. Il pense que l'homme à l'état nature est bon, et l'homme appartenant à la société est perverti.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
La meilleure façon de vous répondre reste toutefois de faire référence à tous ces philosophes qui ont voulu démontrer rationnellement l'existence de Dieu : Leibniz, Descartes, Spinoza, saint Anselme, saint Thomas.
Mais Rousseau défend surtout d'une façon catégorique l'origine interne, subjective de la foi dans une fameuse lettre adressée à Voltaire (18 août 1756) et inspirée par le Poème sur le désastre de Lisbonne: il ne croit pas en Dieu parce que tout est bien en ce monde; il trouve à tout quelque chose de bon, parce qu'il ...
Elle s'est mariée le 19 juillet 1705 à Antoine Rousseau, devenu secrétaire du roi en 1709, l'archétype de la réussite sociale et du bourgeois gentilhomme.
Rousseau oppose le bonheur, état permanent, au monde où tout est dans un flux continuel ; il oppose cet état plein et paisible à «l'état fu¬ gitif qui fait regretter quelque chose avant ou désirer encore quelque chose après ». Cet état de plénitude il l'a connu et goûté aux Charmettes auprès de Madame de Warens.
Condamné pour des écrits satiriques contre le régent Philippe d'Orléans, Voltaire est embastillé une première fois pendant onze mois, en 1717-1718. C'est lors de son emprisonnement, qu'il rédige sa première pièce de théâtre, Œdipe, une tragédie. En sortant de prison, il prend le pseudonyme de Voltaire.
Nietzsche ne dit pas : « il n'y a pas de Dieu ». Il ne dit pas davantage : « je ne crois pas en Dieu ». Il dit : « Dieu est mort » ; il n'a plus de signification, il a disparu de la conscience des hommes. Et pour Nietzsche il en est bien ainsi, car ce n'est que de la sorte que l'homme peut vraiment devenir libre.
Le déisme, qui postule un être transcendant — un « dieu » indéfinissable — qui n'interagit pas avec le monde, tout en restant à l'écart de toute religion révélée et ritualisée. Même s'il peut considérer que la vérité sur cet être transcendant est inconnaissable, le déisme prend position en faveur de son existence.