En effet, leurs étymologies sont différentes. Ainsi, l'origine latine de fille est figlia. Alors que celle de ville est villa. Si les deux ont perdu leur consonance latine (le "a" final), le premier a naturellement évolué vers le "ille".
"En français, presque tous les mots qui se terminent par le groupe de lettres ILLE se prononcent comme fille et famille", explique la très savante Banque de dépannage linguistique. Il n'y a que trois mots qui fassent exception à la règle : "ville, tranquille, mille [le nombre, dix fois cent], et leurs dérivés".>
Femme vient du latin femina, qui progressivement s'est prononcé "fème", puis "fame", mais là encore les lexicographes ont tenu à maintenir le lien avec l'origine latine, donc le premier "e"… même s'il se prononce A. C'est toute la différence entre la graphie du français et celle de l'espagnol, par exemple.
Le mot "femme" vient du latin "femina". En ancien français, il pouvait s'écrire "feme", "fame", "femme", "fenme" ou encore "famme" et se prononçait [fãm]. L'évolution de la langue a amené le son [ã] à s'ouvrir et à se transformer en [a] alors que la graphie avec le doublement de consonne s'est, elle, conservée.
Le terme venant du latin secundus, signifiant « qui suit », la lettre G a été remplacée par un C, rendant la graphie conforme à la racine latine. Mais la prononciation n'a pas suivi l'uniformisation de l'orthographe, probablement parce qu'en français, il est plus facile de dire « segond » que « second ».
Ils proviennent souvent de langues anciennes comme le latin ou le grec ancien. Le mot seconde n'y fait pas exception et vient du mot latin « secundus », qui signifie suivant. Si on prête l'oreille un instant, nous remarquons que le /c/ contenu dans seconde se prononce [g].
Il s'agit de la contraction de l'adjectif possessif mon et du nom commun sieur, qui est lui-même une contraction de seigneur. Il est donc une forme simplifiée de monseigneur. Par l'usage, il ne se prononce plus comme il s'écrit. La prononciation moderne est /mǝ.
Un dernier mot prononcé aujourd'hui avec le son [e] se disait autrefois avec [a] : hennir, le hennissement. On disait donc le cheval [ani]. Vous aurez surement remarqué que, dans tous les mots concernés, le e prononcé comme un a précède soit deux n, soit deux m, soit deux l.
Des exemples
Exemple : prendre, il prend, avec un d, prend-il, avec une liaison prononcée [t], bien que prend s'écrive avec un d. Autre exemple : entendre, elle entend, entend-elle. C'est pour cette raison qu'on n'ajoute pas de t entre deux traits d'union comme dans y a-t-il, neige-t-il. Le d prononcé [t] suffit !
Étymologie. (Adverbe) Agglutination de la locution, autrefois pléonastique au jour d'hui où hui signifiait « en ce jour », comme le latin hodie dont il provient. Intégré dans la langue française approximativement au XVI e siècle. De nos jours, hui a disparu du français et le mot a perdu son caractère pléonastique.
En français, le mot seconde ne se prononce pas comme il s'écrit (et réciproquement). On dit « se-gonde » et non « se-konde ». D'ailleurs, on écrit c et on prononce [ g ] dans tous les mots de la même famille : second , secondaire , seconder …
La faute à la ligature
Dès le XVIe siècle, les imprimeurs français évoquent le « S » sonore de la cité mosellane par un « TZ », qui ressemble vaguement au ß. La ville se prononce donc bien « Mess », et ses habitants sont des MeSSins.
À défaut d'un exemple sonore (ou d'un ouvrage encore à trouver), le poète Clément Marot écrivit un poème sur Lyon : il est composé d'octosyllabes, et on constate que, par deux fois, "Lyon" doit se prononcer "Li-ion" pour respecter la rythmique de la poésie.
Cette prononciation est liée à l'étymologie du nom de cette ville. En effet, au XIVe siècle, la ville se nommait Auceurre . À cette époque, la lettre X était utilisée dans les manuscrits pour abréger ss , mais elle gardait la prononciation [ s ] (c'est d'ailleurs toujours le cas dans les mots six , dix , coccyx …).
Pour bien faire la différence entre tout et tous, que l'on parle d'un adverbe, d'un adjectif ou d'un nom, une règle simple permet de ne jamais se tromper. Il faut identifier dans quel cas suivant on se trouve : Tout : masculin singulier. - Tout le vin a été bu.
Dans la langue soignée, il y a une nuance à faire entre les prépositions voici et voilà. Voici s'emploie lorsqu'on renvoie à quelqu'un ou à quelque chose qui est relativement proche du locuteur, tandis que voilà s'emploie lorsqu'on renvoie à quelqu'un ou à quelque chose qui se trouve plus loin.
Comme nous pouvons remplacer le déterminant démonstratif par « le », l'orthographe acceptée est « ce soir ».
Il y a doublement du "m" lorsque l'adjectif que l'on veut transformer en adverbe se termine par –ant ou –ent. À son radical, on ajoute le suffixe –ment. Prenons l'adjectif bruyant, par exemple. Si on ajoute le suffixe –ment, on obtient bruyant + ment → bruyan – ment.
La prononciation \nɔ̃\ rime avec les mots qui finissent en \nɔ̃\. \nɔn\ devant un adjectif commençant par une voyelle, comme dans « non actif. »
Qu'en est-il de ces dames? Si Matignon a gommé le mot «mademoiselle» des formulaires administratifs en 2012, on se souviendra toutefois que son abréviation est «Mlle». Le raccourci du mot madame est quant à lui «Mme» et «Mmes» lorsque ces dernières sont a minima deux.
Monsieur fait au pluriel messieurs : bonjour messieurs ! Abréviations. Monsieur s'abrège en M. (et non en Mr, qui est l'abréviation de l'anglais mister) : M.
Il est recommandé d'utiliser la formule Madame, Monsieur, si l'on ne connaît pas le nom de la personne à qui la lettre doit être adressée. On met Madame ou Monsieur si l'on ne connaît pas son sexe (dans le cas de prénoms épicènes tels que Claude, Dominique,Leslie ou Maxime).
On trouve des mots qui se terminent par a, c : le tabac, l'estomac et leurs composés (bar-tabac). Mais aussi par o, c, un croc, un escroc, un accroc (dans le sens « déchirure », parce que l'accro, le passionné, ne prend pas de c), par o, u, c, le caoutchouc.