Le subjonctif imparfait (ou l'imparfait du subjonctif) est un
À l'écrit, on emploie l'imparfait du subjonctif pour la concordance des temps lorsque la proposition principale est au passé. À l'oral, on le remplace par le présent de l'indicatif.
Il peut être employé à des fins humoristiques, à cause des jeux de mots par homophonie qu'il permet. Exemples : La phrase « Il est nécessaire qu'il parle. » devient à l'imparfait « Il était nécessaire qu'il parlât. » La phrase « Je veux que tu viennes. » devient à l'imparfait « Je voulais que tu vinsses. »
Le subjonctif s'emploie quand la réalisation de l'action exprimée par le verbe est mise en doute (est incertaine) ou rejetée. J'espère que tu comprends. Je voudrais que tu comprennes.
Le plus-que-parfait du subjonctif est formé à partir des auxiliaires avoir et être conjugués à l'imparfait du subjonctif auxquels on ajoute le participe passé. L'usage du plus-que-parfait du subjonctif est limité à la troisième personne du singulier et se retrouve surtout en littérature.
La conjonction "après que" est suivie d'un indicatif et non pas d'un subjonctif : Le médecin est reparti après qu'il a examiné le patient. Les verbes "décider" et "espérer" sont suivis d'un indicatif même s'ils expriment une opinion.
Valeur du subjonctif
C'est le mode du doute, de l'indécision, de la crainte et de la volonté : Je veux que tu viennes. Il se peut qu'il vienne. Contrairement à l'indicatif, qui exprime une action qui existe réellement, le subjonctif exprime une action envisagée dans sa virtualité par le locuteur.
Il y a quatre temps au subjonctif : le présent, le passé, l'imparfait et le plus que parfait. Seuls les deux premier sont couramment utilisés.
Quand emploie-t-on l'imparfait ? L'imparfait est principalement utilisé pour exprimer une action passée pouvant durer, être habituelle ou répétée. Il peut avoir trait au déroulement d'une action et être également employé pour faire état de descriptions.
Les terminaisons du subjonctif présent
Au présent du subjonctif, tous les verbes (sauf avoir et être) ont les mêmes terminaisons : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent. Les verbes du 2e groupe ont l'élément -ss- qui apparaît entre le radical et la terminaison.
Lorsqu'il s'agit d'un verbe qui ne s'emploie qu'en tournure impersonnelle, on écrit toujours qu'il. C'est ce qu'il faut écrire (et non ce qui faut écrire). Lorsque le sujet logique du verbe est exprimé, c'est la forme qu'il que l'on utilise.
Réponse : Après « il faut que », l'usage du mode subjonctif est obligatoire. On utilise donc le subjonctif présent.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
La construction du subjonctif se fait en général grâce aux conjonctions de subordination « que » ou « qu' » qu'on place devant le pronom personnel qui précède le verbe conjugué. Par exemples : que nous fassions, que tu dises, qu'il sache, qu'ils chantent.
Exemples – Verbe aimer
Subjonctif présent : que j'aime. Subjonctif imparfait : que j'aimasse. Subjonctif passé : que j'aie aimé. Subjonctif plus-que-parfait : que j'eusse aimé.
Les terminaisons du subjonctif sont les suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent (sauf pour avoir et être). Elles s'ajoutent, en général, au radical du participe présent. Certains verbes du 3e groupe se conjuguent sur deux radicaux.
Les principaux verbes qui expriment une volonté pour sont : vouloir, exiger, commander, ordonner, prescrire, mander, demander, entendre, prétendre, désirer, aimer, approuver, permettre, souffrir, etc.
Espérer que employé à la forme affirmative est normalement suivi de l'indicatif, ou du conditionnel si la subordonnée exprime une hypothèse ou une éventualité : J'espère qu'il viendra. J'espérais qu'il allait venir. J'espère qu'elle nous appuiera en cas de refus.
Attention : les verbes tels que penser que et croire que à la forme négative sont suivis du subjonctif : Je ne pense pas qu'il soit si vieux. Elle ne croit pas que je puisse arrêter de fumer.
Mieux avisé, A. Lemaire, en 1862, apporta d'utiles distinctions : jusqu'à ce qu'est suivi du subjonctif quand on veut marquer le but de l'action, mais l'indicatif si l'on veut indiquer seulement " une circonstance de temps ".