Gains de temps humain, qualité et sécurité, sont les trois principaux avantages de la RFID. Elle permet, par exemple, de connaître le contenu d'un colis ou d'une palette complète sans les ouvrir. Il n'est plus nécessaire pour les opérateurs de saisir des données ou de scanner des codes à barres.
La mode, la bijouterie et la cosmétique sont, entre autres, des secteurs où cette technologie est devenue un incontournable. La technologie RFID est un instrument précieux dans le domaine de la gestion, de la sécurité et du suivi des actifs et des personnes du secteur de la santé.
L'application la plus courante de la RFID est la prévention des vols en magasin à l'aide d'un tag positionné sur le produit et les portiques dotés d'un lecteur RFID.
L'étiquette RFID est également accusée de porter atteinte à la vie privée des personnes. En effet, chaque étiquette RFID a un identifiant unique. Si cet identifiant est couplé à l'identité d'une personne, cela permet de la tracer chaque fois que l'étiquette transmet son identifiant.
RFID n'est pas adapté aux environnements métalliques
Les ondes électromagnétiques émises par l'émetteur interfèrent avec les masses métalliques. Et ce, peu importe la gamme de fréquence des étiquettes. De ce fait, le taux de lecture diminue considérablement.
les lecteurs RFID de proximité: jusqu'à 25 cm, les lecteurs RFID de voisinage : jusqu'à 1 m, les lecteurs moyenne distance : jusqu'à 9 m, les lecteurs longue portée : plusieurs centaines de mètres.
L'identifiant RFID est à dissimuler, par vos soins, dans l'habitacle de votre véhicule en évitant le coffre, les zones métalliques et le sol. Vous pouvez par exemple glisser votre identifiant dans le tunnel central au niveau du levier de vitesse, dans la garniture des sièges ou le seuil de porte.
La différence entre NFC et RFID
Si la RFID permet de recevoir et d'émettre des ondes radio jusqu'à plus de 100 mètres (dans le cas tags actifs, c'est-à-dire dotés d'une batterie autonome), la NFC est limitée à tout au plus 20 cm dans les meilleurs des cas.
Chaque article est équipé d'une puce RFID et est inventorié automatiquement lorsqu'il passe au centre des présentoirs ou des rangements. Cette technologie RFID est particulièrement efficace pour l'inventaire de magasin car elle permet d'effectuer un contrôle de l'article sans ouvrir le carton et sans le manipuler.
L'inventaire permanent garantit un comptage fiable des stocks dans l'entrepôt et minimise les risques de rupture de stock ou de sur-stock. Un logiciel de gestion d'entrepôt est l'outil idéal pour mettre en place cette méthode de comptage des stocks.
L'étui anti-RFID, bloqueur d'ondes
Ainsi, l'intégration d'une feuille de blindage à l'intérieur de l'étui permet de stopper les ondes pour rendre la lecture de la puce impossible quand la carte ou badge sont insérés dans le protège-carte.
Afin de déterminer l'étiquette ou le tag RFID approprié à votre projet, il convient de se poser plusieurs questions : A quelle distance l'objet doit-il être identifié : quelques centimètres, plusieurs mètres, plusieurs dizaines de mètres ? L'objet à tracer est-il métallique ou contient-il du liquide ?
Si votre porte-cartes ou votre portefeuille est sans protection RFID, vous pouvez tout simplement utiliser une carte protectrice RFID à insérer à l'intérieur de votre portefeuille. Cette carte génère un champs magnétique qui protège vos cartes en les rendant invisibles aux scanners RFID qui se trouvent à proximité.
Les puces RFID les plus basiques coûtent environ 5 centimes d'euros pièces. Pour les modèles plus évolués (cryptées, réinscriptibles…), il faut compter quelques euros.
La puce RFID, de la taille d'un grain de riz, s'insère sous la peau et se retire facilement, à l'aide d'une aiguille. Généralement, cette puce s'implante au niveau du pouce, de l'index, ou encore dans la paume de la main. Cette démarche est une opération rapide, indolore et peu coûteuse.
Il suffit de s'équiper d'un portefeuille bloquant les RFID. En 2018, de plus en plus de boutiques proposent des portefeuilles composés d'un matériau qui interfère avec les ondes radio et qui bloque les champs électromagnétiques.
Pour tirer parti de la technologie RFID, quatre types d'équipements sont nécessaires à son fonctionnement : la puce RFID, le lecteur, l'antenne RFID ainsi que le système informatique.
La RFID a cependant été officiellement inventée en 1983 par Charles Walton lorsqu'il a déposé le premier brevet avec le mot «RFID». Le NFC a commencé à faire parler de lui en 2002 et a depuis continué à se développer.
Le tag RFID est lui-même composé d'une puce et d'une antenne émettrice. La puce contient des informations sur le produit, elle sert donc à stocker ces données et à les transmettre au lecteur RFID via des ondes radio. Les informations transmises sous forme d'ondes radio sont reçus et interprétés par le récepteur.
Un tag RFID passive n'a pas de source d'alimentation interne (alimentée par l'énergie électromagnétique). La RFID Active utilise quant à elle des étiquettes RFID alimentées par batterie et diffusant, en continu, leur propre signal. Un tag RFID active fonctionne sur pile et l'autonomie peut aller jusqu'à 10 ans !
En effet, les étiquettes RFID passives n'ont pas besoin d'une batterie, car celles-ci collectent leur énergie à partir du signal d'interrogation du lecteur. Pour lire les étiquettes dans cet arrangement, un lecteur enverra un signal puissant à toutes les étiquettes dans sa portée de lecture.
Le tag RFID
Il peut être en lecture seule ou lecture/écriture et est constitué de trois composants : Une antenne ; Un circuit contenant la mémoire de stockage (généralement une puce) ; Un matériel d'encapsulation.