Boire est alors un moyen de faire « comme les autres », de se sentir mieux dans le groupe : l'alcool devient d'une certaine façon un « facteur d'intégration ». L'alcool est aussi associé aux rencontres, considéré comme un « liant social », car quand on a bu, notre comportement change.
En effet, l'alcool peut vous détendre, vous rendre plus confiant en vous-même, vous faire sentir plus décontracté ou «vous faire oublier vos soucis». Ce n'est pas un problème aussi longtemps que cela ne devient pas une habitude irrésistible.
La conséquence directe d'une consommation d'alcool plus fréquente et importante sont des modifications prononcées de votre comportement. Les plus courantes sont sautes d'humeur et irritabilité. De l'anxiété et des difficultés à assurer vos journées peuvent également faire leur apparition.
Carences affectives ou désordre affectif. La dépendance affective peut dépendre d'un manque d'amour, mais aussi d'avoir reçu un «trop plein» d'amour, d'attention, de surprotection, ce qui peut engendrer un sentiment d'envahissement, d'étouffement, et qui peut amener une prise d'alcool excessive.
Parlez-en à quelqu'un en qui vous avez confiance.
Vous en avez besoin pour pouvoir voir les choses avec du recul. Vous pouvez aussi recourir à une aide professionnelle. D'un autre côté, ne vous laissez pas forcer à en parler. C'est vous qui décidez avec qui vous voulez parler et ce que vous dites.
Transpiration excessive, tremblements, perte d'équilibre sont les principaux symptômes. L'irritation, des actes violents ou encore, les delirium tremens sont les manifestations psychiques qui peuvent conduire au déclic".
Les conséquences d'une consommation excessive d'alcool, soit un verre ou plus par jour, font perdre en moyenne près d'un an d'espérance de vie, a démontré l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans un rapport publié ce mercredi 19 mai.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Si le patient se sent prêt à réduire ou cesser sa consommation d'alcool, le médecin lui conseille en général de consulter un spécialiste en alcoologie, soit dans un service hospitalier spécialisé, soit dans un Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA).
Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", une envie irrépressible de consommation d'alcool.
Reconnaître sa dépendance à l'alcool est une première étape qui peut prendre du temps. En effet, pour sortir de l'alcoolisme, il faut apprendre à changer de vie et souvent modifier son rapport aux autres et donc être prêt à le faire et avoir conscience qu'il y a un problème.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
À faible dose, l'alcool procure une sensation de détente et d'euphorie, voire d'excitation. Il a un effet désinhibant (libération de la parole, lâcher-prise, sensation de facilité à exécuter les tâches...) et aide à s'affranchir d'une éventuelle timidité.
À partir d'un seuil, l'alcool procure une certaine sensation : le plaisir l'euphorie, l'excitation, etc. En effet, à 0,2g/l, soit un verre, l'alcool a un effet euphorisant. L'alcool fait ressentir un certain plaisir et une détente sans cesse croissante au fur et à mesure que vous buvez.
Les maladies liées à l'alcool. L'alcool peut provoquer des maladies digestives, neurologiques ou cardiovasculaires, des cancers et des troubles cognitifs. Une envie incontrôlable de consommer de l'alcool caractérise la dépendance.
L'action de l'alcool sur le cervelet (petit cerveau, situé à l'arrière du crâne) entraîne des troubles au niveau de la motricité, de la coordination et de l'équilibre. C'est déjà notable chez quelqu'un qui a bu beaucoup une seule fois.
Son entourage fait pression mais s'oppose à une résistance. La phase suivante est celle de la réflexion: la personne admet son problème, mais le place en dehors d'elle-même. Elle pèse le pour et le contre. Plus tard, la personne dresse des plans pour modifier sa consommation d'alcool: boire moins ou arrêter.
Parler n'est pas toujours indispensable, écouter l'est !
Le plus important est de montrer sa disponibilité, de prouver au concerné que l'on est à ses côtés indépendamment de sa situation et de ses comportements. On doit adopter fidèlement l'écoute active afin de disperser les doutes de la personne alcoolique.
Le délirium tremens
des poussées de fièvre. une augmentation du rythme cardiaque. une baisse du niveau de vigilance, pouvant aller jusqu'au coma.
En France, on estime qu'environ 1,5 millions de personnes sont alcoolodépendantes et que 2,5 millions de personnes ont une consommation à risque.
Convaincre un alcoolique de se faire soigner commence en comprenant ses fragilités, justifier sa dépendance, reconnaître son raisonnement et croire en ses décisions. Sans cette démarche, toute tentative de persuasion ne fait qu'empirer la situation et aggraver le refus et le déni.
Le baclofène se présente sous forme de comprimés à avaler. Il est prescrit en traitement prolongé jusqu'à obtenir un contrôle de sa consommation d'alcool, pouvant aller jusqu'à l'abstinence. Il réduit également les risques de rechute chez les personnes abstinentes.