L'Afrique oscille entre rareté et abondance et dans les pays d'Afrique qui ne manquent pas d'eau, la population, elle, manque d'eau, car le continent ne possède pas les infrastructures de distribution et d'assainissement nécessaires.
Chaque habitant y dispose en moyenne de moins de 1 000 mètres cubes d'eau douce par an, une situation dite de "pénurie chronique". Par ailleurs le gaspillage croît avec le niveau de vie des populations, les nombreux équipements qui apparaissent dans les foyers facilitant l'usage de l'eau.
Les régions tempérées et tropicales sont les plus favorisées quant à l'accès à l'eau. Mais, mis à part ces phénomènes naturels, il est important de comprendre que les facteurs politiques et économiques expliquent eux-aussi l'inégale répartition de l'eau dans le monde.
12 JUILLET 2017| GENÈVE | NEW YORK – Quelque 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n'ont toujours pas accès à des services d'alimentation domestique en eau potable et 4,5 milliards, soit 60 %, ne disposent pas de services d'assainissement gérés en toute sécurité, d'après un nouveau rapport ...
Les principales raisons : le changement climatique, l'augmentation de la demande et la pollution des réserves d'eau, parmi de nombreux autres facteurs. Examinons à continuation les principales causes de la pénurie d'eau dans le monde.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
L'inégal accès à l'eau se situe principalement en Afrique car les ressources y sont souvent faible ainsi que son développement . Pour avoir accès à l'eau, il faut tout d'abord qu'elle soit potable et douce. Plusieurs possibilités existent, dont l'épuration des eaux et le dessalement.
Ainsi, 29% de la population du continent, soit environ 353 millions de personnes, n'ont pas accès aux services d'eau potable de base. L'Érythrée, le Soudan, la Guinée-Bissau, la Somalie, le Tchad et le Niger sont les pays classés en bas de la liste.
Le manque de gestion durable des ressources d'eau peut amener à une dégradation de l'hygiène dans les abris (humidité, insectes, rongeurs), voire à leur destruction qui peut même toucher des communautés entières (dans les cas d'inondations ou de glissement de terrain par exemple).
Le difficile accès à l'eau potable s'explique par l'insuffisance des sources d'approvisionnement et aussi par la distance effectuée par les usagers des centres de santé vers les points d'eau. Différentes données ont été collectées pour la réalisation de la présente étude.
Limiter les rejets d'eaux usées non traitées dans le milieu naturel permettant d'améliorer tant la qualité que la quantité de la ressource en eau. Réduire les inégalités par un meilleur accès à l'eau potable qui aura un impact positif sur la santé publique. Développer des capacités de traitement des eaux usées.
La démocratisation des forages. Les forages font partir des solutions préconisées par les gouvernements des pays d'Afrique subsaharienne pour pallier les pénuries d'eau potable en milieu rural. On en distingue deux types. Les forages équipés de pompes à motricité humaine et les forages alimentés à l'électricité.
Dans son sous-sol, le continent africain recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d'eau. Cette ressource est cent fois supérieure à la quantité d'eau en surface. Et pourtant, 330 millions d'Africains, soit 40 % de la population, n'ont pas accès à l'eau potable, rappelle le quotidien espagnol El País.
Les États d'Afrique enregistrant les accès à l'eau potable (en % de la population) les plus élevés sont Maurice, l'Égypte, la Libye, les Seychelles, et la Tunisie. Les pays du continent ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, l'Ouganda, l'Éthiopie, la Somalie, et l'Angola.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Ceux-ci sont le Qatar, Israël, le Liban, l'Iran, la Jordanie, la Libye, le Koweït, l'Arabie saoudite, l'Erythrée, les Emirats arabes unis, Saint-Marin, Bahreïn, le Pakistan, le Turkménistan, Oman, le Botswana et l'Inde, deuxième pays le plus peuplé du monde.
Oxfam a trouvé une solution idéale : les bidons LifeSaver.
Ces jerricanes permettent de transformer l'eau la plus sale en eau potable grâce à une pompe à main intégrée. Comme ces bidons sont pratiques et légers, ils peuvent facilement être transportés jusqu'aux zones difficiles d'accès et ainsi sauver des vies.
La présence naturelle de produits chimiques, notamment l'arsenic et le fluorure, en particulier dans les eaux souterraines, peut également avoir une incidence sur la santé, tandis que d'autres produits chimiques, comme le plomb, peuvent être libérés dans l'eau potable en quantités importantes en raison de leur présence ...
En raison des infrastructures endommagées - fragilisées par des années de sous-investissement et de conflit - et de la croissance rapide de la population, le taux de couverture de l'approvisionnement en eau a décliné jusqu'à récemment.
Les industries :
Ainsi, elles jouent donc un rôle important dans la gestion de l'eau. Pour les sensibiliser, il faut commencer par leur proposer des alternatives. Par exemple : au lieu de jeter les eaux usées, il serait beaucoup plus judicieux de les transformer et de les réutiliser.