Sachez que si, dans beaucoup d'entreprises, le lundi de Pentecôte est travaillé, car assimilé à la journée de solidarité, il n'en est pas moins un jour férié.
Une mesure mise en place après la canicule de 2003
Cette mesure a été mise en place en 2004, un an après la canicule de l'été 2003 qui a tué plus de 19.000 personnes. La date choisie était le lundi de Pentecôte, et tous les salariés devaient venir travailler.
Comme tous les autres jours fériés ordinaires dans l'année, le lundi de Pentecôte peut être chômé ou non. L'employeur est libre de faire travailler les salariés ou non en fonction des conventions collectives. Cependant, il existe des exceptions définies par le Code du travail.
En conclusion, l'argent récolté lors de la journée de solidarité, souvent fixée au lundi de Pentecôte, est investi par l'État français en faveur des personnes âgées et des personnes handicapées.
La journée de solidarité, qui consiste en une journée de travail supplémentaire (qui peut éventuellement être fractionnée en heures), est destinée au financement d'actions en faveur de l'autonomie des personnes âgées ou handicapées.
Le lundi de la Pentecôte n'est pas un jour férié comme les autres, c'est un jour férié en solidarité aux personnes âgées et handicapées.
Une seule exception : le 1er mai, la fête du Travail, qui porte bien nom puisqu'elle a un statut à part dans le Code du travail (article L3133-6) : "Les salariés occupés le 1er mai ont droit, en plus du salaire correspondant au travail accompli, à une indemnité égale au montant de ce salaire."
En 2004, la loi du 30 juin décrète une « journée de solidarité » fixée au lundi de Pentecôte, c'est-à-dire, une journée de 7 heures non payée pour les salariés, qui reversent, en quelque sorte, leur paie à l'Etat pour le financement d'actions en faveur des personnes âgées ou en situation de handicap.
Depuis 2004, Jean-Pierre Raffarin a décidé de supprimer le lundi de Pentecôte du calendrier des jours fériés au profit de la fameuse « journée de solidarité ».
❔ Qui doit payer le lundi de Pentecôte ? Si le lundi de Pentecôte est choisi comme journée de solidarité, le versement par l'employeur de la contribution de solidarité autonomie est compensée en théorie par l'exécution par les salariés de la journée de travail supplémentaire non rémunérée.
Le lundi de Pentecôte trouve son origine dans la tradition chrétienne, commémorant la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres, cinquante jours après Pâques. Un événement clé pour l'Église. Cette journée devint un jour férié en France à la fin du XIXe siècle.
La journée de solidarité prend la forme d'une journée de travail supplémentaire par an non rémunérée. Elle peut prévoir : Soit le travail d'un jour férié précédemment chômé autre que le 1er mai (le lundi de Pentecôte, par exemple)
Tout employeur, sans exception, verse mensuellement 0,30 % de sa masse salariale brute au titre la contribution solidarité autonomie à l'Urssaf chargée de sa collecte. C'est une cotisation exclusivement patronale. En contrepartie, tout salarié doit travailler une journée supplémentaire chaque année.
La Pentecôte est une fête chrétienne qui célèbre un jour particulier, celui de l'arrivée sur Terre de l'Esprit saint. Ce jour-là, les disciples du Christ, réunis à Jérusalem, reçoivent - selon la tradition - «l'Esprit Saint» qui leur apparaît sous la forme de «langues de feu».
Le Pentecôte est une fête chrétienne qui célèbre le jour où 120 disciples de Jésus, dont les douze apôtres, ont reçu l'Esprit Saint, l'une des trois manifestations de Dieu.
Ce sont des jours de fête. L'Ascension célèbre les adieux de Jésus qui s'envole dans les cieux. Mais pour nous consoler, la Pentecôte célèbre la venue du Saint-Esprit. Si le corps de Jésus n'est plus, son esprit demeure.
Quelle est l'origine de la journée de solidarité ? C'est en 2004 que le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin, à la demande du président de la République, Jacques Chirac, met en place cette journée de travail gratuit et obligatoire pour tous les salariés et les employeurs.
En 2023, on célèbre l'Ascension le 18 mai et la Pentecôte le 28 et 29 mai. Aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et en France, ces jours de fête font partie des jours fériés officiels. Cependant, ce n'est pas le cas au Royaume-Uni et en Italie, où les gens continuent à travailler ces jours-là.
Institué par l'empereur Constantin (272-337 apr. J. -C.) à Rome, il s'agissait à l'époque d'imposer 8 jours fériés consécutifs ponctués de messes quotidiennes pour célébrer la fête pascale et le miracle de la résurrection du Christ.
En principe, la journée de solidarité est travaillée, mais pas rémunérée. Instaurée l'année suivant la canicule meurtrière de 2003, cette "journée" est en fait un prélèvement correspondant à 0,3% de la masse salariale annuelle, la contribution solidarité autonomie (CSA).
Selon la convention collective de l'entreprise, il est aussi possible que le salarié qui travaille un 1er-Mai bénéficie d'un jour de repos supplémentaire ou même qu'il soit payé triple.
Dans ce cas, il s'agit d'un lundi de Pentecôte travaillé. Si c'est le cas, non seulement vous serez tenu de travailler, mais vous ne serez pas payé en supplément.
Un salarié doit obligatoirement faire sa journée de solidarité, mais il est en droit également de poser un congé payé (CP) le jour de cette journée de solidarité ou une réduction du temps de travail (RTT). C'est l'employeur qui décide de l'accepter ou pas.
Beaucoup d'entreprises ont gardé l'habitude d'organiser la journée de solidarité le lundi de Pentecôte. En 2023, cette journée non rémunérée se tiendra le lundi 29 mai. Salariés et fonctionnaires prendront donc la route comme chaque lundi pour se rendre au bureau, même si c'est férié.
Un salarié ne peut refuser d'effectuer la journée de solidarité. Cependant, il a le droit de poser une demande congés payés ou de RTT. Quelque soit le jour choisi pour la journée de solidarité, le salarié peut très bien poser un RTT ou partir en congé ce jour là.