Le sumo est un sport qui est apparu, d'après la légende, pendant un combat entre le Dieu tonerre "Takemikazuchi" et le dieu du vent "Takeminakata". Ce combat se solda par la victoire de Takemikazuchi qui permit à ses fidèles de mettre la main sur de nombreuses îles japonaises.
Le sumo est un sport professionnel dans lequel gagner des combats est le seul moyen de grimper les échelons et d'obtenir un meilleur salaire. Mais il représente en même temps une tradition qui s'appuie sur des rites et des valeurs spirituelles. Sans cela, la discipline perdrait toute sa raison d'être.
Les origines
Le sumo fut mentionné pour la première fois en 712 dans le Kojiki (古事記), « Chronique des faits anciens », premier livre d'écriture japonais (alors en langue japonaise mais en écriture chinoise).
La santé des lutteurs est très fragile. Atteints d'obésité ils ont parfois du mal à respirer. S'ajoutent à cela les problèmes de diabète liés à leur suralimentation. La durée de vie moyenne d'un sumo n'excède pas les 65 ans…
Le combat Sumo : rites et règles de base
Il n'y a pas de catégorie de poids pour les rikishis. Il peut arriver que l'un des combattants ait plus du double du poids de l'autre (les poids de rikishi pouvant aller de 70 à 280 kg). En moyenne, les rikishis des meilleures divisions pèsent environ 150 kg.
Ainsi les lutteurs jettent du sel pur sur le ring avant de combattre afin de purifier le ring et la rencontre. Ensuite ils procèdent au shiko : chaque lutteur tape du pied, frappe dans ses mains et les lève avant de s'accroupir devant son adversaire. En plus d'intimider ce dernier, le shiko doit éloigner les démons.
De plus, à la fin de chaque repas, la sieste n'est pas un plaisir, mais bien une contrainte pour chaque sumo. Ils doivent dormir pour faciliter l'accumulation de graisse. Leurs combats sont aussi régis par des codes rigoureux. Alors que le combat ne dure qu'une poignée de secondes, le rituel dure environ 10 minutes.
la réponse est double: l'entrainement, et un régime spécial. Le poids est important pour un entrainement de sumo car il n'y a pas de divisions par poids dans ce sport. Un lutteur sumo mange environ 8000 calories par jour, soit le double d'un adulte japonais moyen.
Il mesure 2,03 mètres et a été pesé à plus de 363 kg . Il détient le record du monde Guinness de l'athlète le plus lourd.
Une tradition ancrée dans l'histoire
Il existerait même des femmes sumo depuis la création de la discipline, et celles-ci sont mentionnées dans “le deuxième livre le plus ancien de l'histoire du Japon, intitulé Nihon Shoki ['Les Chroniques du Japon']” et datant du VIIIe siècle.
le sumo des femmes
Le sumô pour femme est appelé shin-sumo et un championnat du monde est même organisé. Dès le 18ème siècle des combats de sumô pour femmes (onna-sumo) étaient organisés par des maisons de prostitution. Ce sport féminin fut cependant définitivement interdit en 1926.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les sports les plus populaires au Japon sont le base-ball, le rugby et le football.
Le rang d'ōzeki, littéralement « grande barrière », existe depuis au moins les années 1750, il était alors le plus haut rang dans le sumo. Le titre de yokozuna, auparavant honorifique, est devenu le plus haut rang du sumo au début des années 1900.
Tous ces lutteurs sont rémunérés à titre professionnel par la ligue professionnelle du sumô. Le salaire dépend évidemment du « rang » des athlètes, mais ils ont beaucoup de privilèges, comme le fait de pouvoir se marier, par exemple.
Le sumo mange un sorte de ragoût appelé chanko nabe (ちゃんこ鍋), contenant de la viande, du poisson, des légumes et de tofu, accompagné de riz et de bière à volonté ! Un rikishi (lutteur) en bonne santé mange entre 5 à 10 bols de riz et il boit 6 chopes de bière.
Un lutteur de sumo typique mange tous les jours environ 20000 calories. Ce qui est près de 8 à 10 fois l'apport calorique moyen d'un homme actif. Le plus impressionnant c'est qu'ils ingurgitent cet immense apport calorique en général en deux repas seulement de 10000 calories.
Hakuhô, le plus grand yokozuna de l'histoire du sumo : un précieux regard sur la légende. Pendant les plus de 14 ans du règne du yokozuna Hakuhô, une quantité de record auront été battus : 45 tournois gagnés, 1 187 victoires… rien que ça !
Les conditions de promotion pour devenir yokozuna sont théoriquement les suivantes : être ôzeki, aligner deux yûshô consécutifs ou obtenir une performance équivalente (au moins 38 victoires sur les 3 derniers hon-basho).
Ceux sont des anciens lutteurs de haut rang qui tiennent ces lieux. Pour devenir sumo au Japon, il faut commencer dès l'âge de 15 ans. Si vous souhaitez voir un spectacle de sumo au cours de votre voyage au Japon, sachez que chaque année il se tient uniquement 6 tournois dans tout le pays.
Restez positif, croyez en vous ! Si vous ne partez pas avec un bon état d'esprit, vous êtes sûr d'échouer. Ne faites pas de caprice sous prétexte que vous perdez, vous auriez l'air immature. Si vous partagez la salle avec de nombreux autres lutteurs, occupez bien l'espace pour que chacun ait suffisamment de place.
Le sumo est un sport qui est apparu, d'après la légende, pendant un combat entre le Dieu tonerre "Takemikazuchi" et le dieu du vent "Takeminakata". Ce combat se solda par la victoire de Takemikazuchi qui permit à ses fidèles de mettre la main sur de nombreuses îles japonaises.
Avant un combat, les lutteurs de sumo en sèment sur le ring en signe de purification et pour que l'affrontement soit loyal. Pour mémoire, Pythagore le regardait comme le symbole de la justice. En Scandinavie, on se protège des mauvais esprits et des démons en saupoudrant une pincée de sel.
Ainsi, en France, le sport national est le jeu de paume du Moyen Âge jusqu'à la Révolution. Le sport hippique puis le cyclisme s'imposent au XIX e siècle, mais le football devient sport national dès le premier quart du XX e siècle.