Scapin est un personnage où son intelligence est nécessaire, car il est en position de dominé et les maîtres sont dominant. C'est pourquoi, au cours de cette pièce, Scapin utilise des ruses contre les maîtres, car ceux-ci sont considérés comme des êtres lâches.
Le fait que Scapin soit innocent de ce pour quoi il est accusé renforce le comique. Lui qui est si rusé se voit piégé par son maître. Il s'agit du motif du trompeur trompé, souvent employé dans la comédie, mais également dans des fables comme « Le Corbeau et le Renard » de La Fontaine.
Quelle est la ruse de Scapin ? Enfermer Géronte dans un sac pour que les spadassins ne le trouvent pas. Aller voir des spadassins pour qu'ils attaquent Géronte. Se faire passer pour Géronte afin que les spadassins s'en prennent à lui plutôt qu'à son maître.
Scapin, afin d'aider Octave et Léandre utilise beaucoup de stratagèmes pour manipuler le pauvre Argante. Parmi ceux-ci, les flatteries que Scapin fait a Argante pour le manipuler rendent la scène comique ; « Il voit une jeune personne qui lui veut du bien (car il tient cela de vous, d'être aime de toutes les femmes) ».
Scapin valorise Géronte ("le seigneur Géronte", "des gens comme lui", "pas un homme à être traité de la sorte", "homme d'honneur", etc.) quand il est dans son rôle de Scapin, pour mieux l'insulter dans son rôle de spadassin.
Scapin a fait une confidence à Argante qui l'a répété à Géronte. Géronte, le père de Léandre, le reproche à son fils. Léandre, furieux de l'indiscrétion de Scapin, le réprimande fortement. Scapin veut donc se venger de Géronte, à cause de qui il s'est fait réprimander par son maître Léandre.
Il se moque de ses semblables pour dénoncer les travers des hommes, leurs vices. → Dans Les Fourberies, Scapin ne résiste pas à la tentation de se jouer des autres, Géronte est un exemple de l'avarice égoïste... Le comique de geste : est provoqué par des attitudes, des grimaces, des coups, des mouvements excessifs.
Scapin vient d'un personnage de la commedia dell'arte, Scapino, un zanni proche du caractère de Brighella, fourbe, insouciant, cupide mais avec un caractère légèrement amendé, et de son costume (habit et manteau blancs, brandebourgs verts, ou habit blanc rayé de vert).
Le dénouement est factice : les ruses de Scapin ne contribuent en rien à l'amener; il est produit par des reconnaissances invraisemblables. L'insouciance avec laquelle Léandre abandonne son père aux tours de Scapin, choque aujourd'hui.
Scapin est le valet qui aide les amoureux. Il doit aider son maître à faire accepter sa relation avec Zerbinette par son père Géronte. Il doit aussi aider Octave à faire accepter son mariage avec Hyacinte à son père, le seigneur Argante. C'est pour cette raison qu'il va inventer ses fameuses fourberies.
Scapin, le valet de Léandre, va endosser plusieurs rôles : il va servir d'intermédiaire entre les pères et les fils, de confident pour les pères, de médiateur de mariage et encore quelques rôles mineurs.
Situation. Cette scène est la dernière de la pièce, tous les personnages s'y trouvent. Dans la scène précédente, Carle annonce la mort imminente de Scapin, (« un marteau…
Scapin, pris de pitié, décide alors de les aider. Il entraine Octave à être ferme devant son père, mais Octave est paralysé par la peur et il s'enfuit en voyant son père arriver.
L'intrigue
En l'absence de leurs père, avec la complicité de leurs valets, Léandre et Octave se sont mariés tous deux en cachette, le premier avec Zerbinette, une belle égyptienne, le second avec Hyacinte, une pauvre orpheline. De retour de voyage, les pères découvrent ces unions hors-la-loi.
Scapin retire 500 écus à Géronte en lui faisant croire que son fils a été enlevé sur une galère turque. Scapin veut se venger de lui. Scapin donne de l'argent à Octave et Léandre. IL demande devant témoin la permission de jouer un tour à Géronte.
Les fourberies de scapin
retour d'Argante, Octave, très inquiet de la réaction paternelle à l'annonce de son union et, de plus, fort à court d'argent, implore l'aide de Scapin, valet de Léandre. Mais cet « habile ouvrier de ressorts et d'intrigues » ne parvient pourtant pas à faire fléchir le vieillard.
Père de Léandre, il passe pour être un homme très avare. Son fils tentera de le tromper à l'aide de son valet Scapin, en lui soutirant de l'argent, faisant croire qu'il a été kidnappé. C'est l'occasion pour Scapin de mettre au point sa propre vengeance: il lui en veut terriblement et cherche à se venger.
200 pistoles sont aussi nécessaires à Octave. Scapin soutire cette somme à Argante, en prétextant que cet argent sert à briser le mariage contracté par son fils. Il obtient plus difficilement les 500 de Géronte, afin de libérer Léandre, prétendument retenu par des Turcs. Acte III.
Léandre est en colère contre Scapin car son père lui a dit que le valet lui avait rapporté qu'il avait fait quelque chose de mal, de pire qu'Octave. 2) Dans la liste suivante, se trouve tous les noms utilisés par les personnages pour s'apostropher dans la scène.
FOURBERIE, subst. fém. A. − Caractère fourbe, disposition d'une personne à tromper autrui par des ruses perfides, odieuses.
Mais bientôt la fourberie de Scapin est dévoilée.
Il n'échappe à la correction que par une diversion à propos, révélant Hyacinte comme la fille perdue de Géronte, et Zerbinette, celle d'Argante. Finalement, en jouant l'agonie à la suite d'un prétendu accident, Scapin obtient le pardon des deux vieillards.
GÉRONTE : Que tu ailles dire à ce Turc qu'il me renvoie mon fils, et que tu te mettes à sa place jusqu'à ce que j'aie amassé la somme qu'il demande. SCAPIN : Eh !
Rapports maîtres et valets. Conflits parents-enfants (autour du mariage, de l'autorité, de l'argent). Théâtre dans le théâtre : Scapin fait répéter son rôle à Octave, fait jouer Sylvestre et joue lui-même de nombreux rôles.