Elle nécessite autour du patient un matériel (tube de perfusion, respirateur …) insensible au champ magnétique. Cela explique que le scanner soit systématiquement préféré à l'IRM dans certaines situations : urgence en dehors de l'imagerie du cerveau ou patients de réanimation.
L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
Que ne peut-on pas voir au scanner ? Le scanner est un outil formidable qui permet d'obtenir des images très fines de l'ensemble de l'organisme. Toutefois, certaines zones, en particulier au niveau cérébral, ne sont pas accessibles au scanner.
Le scanner utilise des rayons X pour créer des images en coupe de votre corps, ce qui peut aider à diagnostiquer un traumatisme, un cancer ou d'autres problèmes médicaux. L'IRM, quant à elle, utilise des champs magnétiques et des ondes radio pour créer des images détaillées de vos muscles, os et organes.
À quoi sert un scanner? Les tumeurs ayant une densité particulière par rapport aux tissus voisins normaux, le scanner sert à les détecter et à les localiser avec une grande précision.
L'IRM fournit des images d'excellente qualité, sous n'importe quel angle et en 2 ou 3 dimensions. Elle est applicable à l'ensemble du corps et permet de visualiser tous les tissus du corps. L'IRM est un examen courant, de plus en plus utilisé dans le diagnostic et le suivi des cancers.
Le CT scanner et la résonance magnétique permettent d'obtenir des images plus précises des métastases, d'en déterminer le volume et de voir quelle est l'importance de la destruction osseuse.
Les images obtenues permettent une analyse fine des lésions, leur visualisation dans les 3 plans de l'espace et leur reconstruction en 3 dimensions. La finesse des images est de 0,6mm ce qui permet de voir même des lésions de très petite taille.
Le scanner permet de visualiser vos organes, de rechercher d'éventuelles lésions, bénignes ou cancéreuses. Des centaines d'images de l'intérieur de votre corps sont ainsi prises et visualisées en coupe sur un écran d'ordinateur.
Autres inconvénients de l'IRM, le confinement du tunnel et la durée des séquences (assez longues – de 2 à 5 minutes) qui, nécessitant une immobilité parfaite, peuvent s'avérer problématiques pour les personnes pouvant difficilement rester longtemps immobiles en position allongée, notamment les patients souffrant de ...
L'échographe permet d'explorer le coeur, les viscères (foie, rate, pancréas, vésicule, vessie, reins) et l'appareil génital (ovaires, utérus, prostate). En revanche le tube digestif, les poumons, et les os ne lui sont pas accessibles.
Quand a-t-on recours au scanner ? Les indications du scanner sont celles de la radiographie, mais lorsqu'il est nécessaire d'avoir une image plus détaillée (la définition de l'image est meilleure du fait de la reconstruction informatique) ou en 3D.
Effets secondaires éventuels
De façon courante, l'injection de produit de contraste iodé peut entraîner des effets secondaires bénins à type de sensation de chaleur au point d'injection, de sensation de chaleur dans tout le corps, de nausées, de goût métallique dans la bouche...
Les nerfs et les muscles, fonctionnant à l'aide de courants électriques de très faible intensité, un électromyogramme est l'examen qui permet d'étudier leur fonctionnement : on analyse ainsi la contraction musculaire et la conduction nerveuse (capacité des nerfs à conduire le courant nerveux).
Les radiographies du thorax fournissent de bonnes images des contours cardiaques et des gros vaisseaux sanguins. Elles peuvent aussi révéler une anomalie grave au niveau des poumons, des cavités pleurales et de la paroi thoracique, y compris les côtes.
Aujourd'hui, ce délai est en moyenne de 30 jours et pourrait bien s'allonger. Mais pour Nicolas Revel, patron de l'Assurance maladie (Uncam), le syndicat exagère. « Nous récusons l'idée que cette décision pourrait conduire à des fermetures de cabinets de radiologie », a-t-il expliqué dans les colonnes du Parisien.
Dans certains cas, la réalisation du scanner nécessite l'injection d'un produit de contraste (souvent à base d'iode). Il s'agit d'une substance qui opacifie certains éléments du corps, pour les rendre visibles sur les clichés pris durant l'examen.
La remise des résultats
Le temps d'attente après l'examen varie de 30 à 90 minutes, en fonction du type d'examen réalisé voire jusqu'à 2 heures 30 au scanner et en IRM.
L'IRM est un examen indolore, permettant d'obtenir des images de l'intérieur du corps humain, en 2 ou 3 dimensions. On le prescrit notamment pour visualiser les « tissus mous » (cerveau, moelle épinière, viscères , muscles etc.) mais aussi les os et articulations.
Imagerie par résonance magnétique (IRM) : pour visualiser précisément vos organes, et vos tissus mous en particulier. Indiquée dans de nombreuses maladies, une IRM peut être demandée afin de rechercher la cause d'une douleur d'une articulation (épaule, genou, pied… ) ou celle d'une incapacité fonctionnelle.
Cas particulier (scanner du ventre notamment) : vous devrez boire une boisson contenant un produit opaque aux rayons X ou de l'eau tout simplement. Cette boisson doit être bue longtemps avant l'examen, ce qui peut expliquer que votre heure de rendez-vous soit distante de votre heure d'examen.
Le choix d'une IRM avec ou sans injection dépend principalement de la nature des organes que le radiologue va devoir explorer. Pour visualiser par exemple des structures vasculaires comme les coronaires, l'injection d'un produit de contraste est obligatoire.
Les examens radiologiques sont variés : échographie, radio, scanner, TEP Scan, scintigraphie osseuse… Cela peut être également des bilans biologiques, des marqueurs sanguins, et pour certains cancers, des marqueurs sanguins sont extrêmement efficaces pour nous dire si oui ou non il y a une rechute.
Cancer : le diagnostic. Le diagnostic d'un cancer nécessite la réalisation de plusieurs examens cliniques, biologiques et d'imagerie. L'ensemble de ces examens permet de proposer au patient la stratégie thérapeutique la plus adaptée à son cas. peuvent être pratiqués : examens cliniques, biologiques ou d'imagerie.