Depuis plusieurs mois, les constructeurs ont la main lourde sur les augmentations de tarifs. Crise des semi-conducteurs et matières premières, électrification et technologies d'aides à la conduite de plus en plus répandues mais aussi plus coûteuses… Les explications sont assez nombreuses.
La faute à… la pandémie, d'abord. Le Covid-19 a contraint les constructeurs à fermer leurs usines et à arrêter leurs lignes de production au printemps 2020. La faute aux pénuries ensuite, notamment sur les semi-conducteurs, qui ont lourdement entravé la production et les ventes.
Déjà forte en 2021, l'inflation du prix des voitures neuves s'est poursuivie au premier semestre 2022, notamment chez Renault-Dacia.
Alors que 2021 s'était achevé sur un résultat en hausse de 8% par rapport en 2020 (Le Journal de l'Automobile), et que la chute des ventes de voitures neuves se poursuit, le marché de l'occasion régresse nettement en 2022.
De même, l'offre est réduite comme on le voit avec Renault, qui estime alors une perte de production proche de 500 000 véhicules sur l'année 2021. Et pour combler ce manque, les constructeurs se voient dans l'obligation d'augmenter les prix de leurs véhicules neufs.
Les mois de mars et de septembre sont les plus intéressants pour ceux qui veulent acheter un véhicule d'occasion. En effet, il s'agit d'un mois important pour les ventes de véhicules neufs. Or, les concessionnaires détiennent généralement beaucoup de voitures d'occasion en stock.
L'achat d'une voiture d'occasion à partir du mois janvier 2022 signifie une dépense beaucoup plus abordable pour les français. Comme vous pouvez le sentir, l'offre est plus importante que les années précédentes, mais la demande évolue perpétuellement.
En janvier, les ventes de voitures d'occasion ont baissé pour la 7e fois en 8 mois. Une situation qui s'explique principalement par la crise que traverse le marché du neuf et également des prix pour des véhicules de seconde main qui s'envolent.
Depuis le printemps 2021, c'est l'ensemble du marché automobile qui est freiné par une série de problèmes logistiques, dont une pénurie de semi-conducteurs, ces puces électroniques, principalement produites en Asie, indispensables à la fabrication des voitures qui embarquent toujours plus d'électronique.
Le marché du véhicule neuf est actuellement pénalisé par le manque de semi-conducteurs. La deuxième main n'en subit pas encore tous les effets. Délais de livraison étendus, gammes simplifiées, tarifs en (forte) hausse.
Quel est le prix moyen d'une voiture ? En France, on estime que le prix d'une voiture neuve est de 26 000 euros en moyenne. À cela s'ajoute bien entendu des frais annexes tels que le carburant, l'assurance auto ou encore l'entretien, qui doivent être pris en compte lorsque vous définissez vos besoins et votre budget.
Une pénurie de matériaux auto
C'est simple : la production des voitures coûte de plus en plus cher. En effet, suite à la crise du Covid-19 et à la guerre en Ukraine, les matières premières sont plus difficiles à trouver.
Covid-19 et pénurie de composants
Les prix des voitures seront donc amenés à augmenter d'année en année, mais, en la matière, le Covid-19 n'a rien arrangé. L'industrie auto subit en effet depuis le début du reflux de la pandémie une pénurie de semi-conducteurs, essentiels à ces nouveaux véhicules gorgés d'électronique.
Le GPL, ou Gaz de Pétrole Liquéfié, est apparu comme le carburant du futur : moins polluant que l'essence et le diesel, bénéficiant d'avantages fiscaux le rendant moins coûteux à la pompe, et enfin préservant mieux l'usure des moteurs.
L'été, période creuse : négociez plus facilement les prix
C'est donc le meilleur moment pour acheter une voiture, car les vendeurs sont davantage réceptifs à envisager une négociation, face à la quantité limitée de véhicules vendus.
Les professionnels de l'automobile conseillent à ceux qui roulent beaucoup de revendre leur voiture au bout de 3 ans. Passé ce seuil, le véhicule s'use plus vite et nécessite des réparations plus fréquentes. Pour les automobilistes qui roulent moins de 15 000 km par an, il est plutôt conseillé d'attendre 5 ans maximum.
Le cas où il faut encore acheter un diesel sans hésiter : si vous parcourez un fort kilométrage à l'année. Etant donné des consommations extrêmement faibles sur les voies rapides, autrement dit les plus empruntées par les “gros” rouleurs, c'est bien là que le mazout se révèle le plus pertinent.
Une interdiction du diesel totale en 2035
Au mois de juin 2022, le Parlement européen a voté en faveur de l'interdiction des voitures thermiques, diesel et essence compris en 2035. Il ne s'agit pas réellement d'une interdiction totale des voitures thermiques. A partir de 2035, la vente de ces véhicules sera interdite.
La fin des ventes de voitures thermiques aura bien lieu en 2035. Le projet du Parlement européen a été approuvé par le Conseil des ministres européens la semaine dernière. L'interdiction de vente des voitures essence et diesel deviendra donc bel et bien réalité dans une petite dizaine d'années.
Comme dit plus haut, le kilométrage maximum pour une voiture se situerait plutôt aux alentours de 250 000 kilomètres pour un véhicule diesel et 150 000 kilomètres pour un véhicule à essence. Toutefois, il serait un peu simpliste de réduire une voiture à son simple kilométrage.
La marge de négociation chez un concessionnaire est assez limitée. De même chez un particulier, la négociation ne doit pas dépasser les 10 à 15 % du prix de vente. Vous pouvez espérer une meilleure remise si le vendeur est pressé de vendre son véhicule. Sinon, à vous d'être force de persuasion.