"Cela pose évidemment question", estime-t-elle. Pour elle, les deux cétacés se sont peut-être perdus, victimes de "pertubations sonores" dans l'embouchure du Havre, alors que des éoliennes sont actuellement en construction dans la région. "Le trafic (maritime) va s'intensifier.
L'une des hypothèses met en cause l'évolution des pôles magnétiques terrestres. L'océanographe François Sarano interrogé par Ouest-France explique que cette évolution amène certains animaux comme le béluga " à ne pas prendre le bon chemin au départ" car ils "utilisent leur perception magnétique pour s'orienter".
Perturbations humaines, conditions environnementales hostiles… Plusieurs raisons pourraient être à l'origine de ces cas d'errance. Une orque en mai, un rorqual fin juin, un béluga en juillet… La Seine a accueilli d'étonnants visiteurs ces derniers mois.
Pollution sonore, la piste privilégiée.
L'orque a été aperçue pour la première fois le 16 mai entre Honfleur et Le Havre, près du pont de Normandie. L'animal était arrivé probablement « déjà affaibli » vers l'estuaire de la Seine, avait estimé Gérard Mauger.
Les orques sauvages ne sont pas considérées comme une menace pour l'Homme, certaines s'approchent même des embarcations dans le but d'établir un contact. Cependant, il y eut des cas de spécimens captifs tuant ou blessant leurs dresseurs dans des parcs à thème marin.
Il y a trois delphinariums en France métropolitaine: au Parc Astérix dans l'Oise (60), à Planète Sauvage en Loire-Atlantique (44) et au Marineland à Antibes (06). En tout, 27 dauphins et 4 orques vivent sur le sol français.
De quoi est morte l'orque ? La question se pose au regard de l'information révélée ce mercredi 6 juillet : une munition a été découverte à la base du crâne de l'animal, décédé fin mai dans la Seine, selon l'autopsie, qui privilégie toutefois un décès par inanition, indique la préfecture de Seine-Maritime.
L'orque disparue de la Seine arrive au Muséum nationale d'Histoire naturelle. Le squelette de l'orque, qui s'est perdue dans la Seine entre Rouen et Le Havre et est décédée le 30 juin, va rejoindre les collections du Muséum national d'Histoire naturelle.
Sea Shepherd a annoncé dans la soirée de mardi 5 juillet 2022 que les recherches qui se poursuivaient pour retrouver la baleine rorqual aperçue dans l'embouchure de la Seine avaient été interrompues. Le cétacé doit avoir retrouvé le large des côtes de la Manche.
En cause : le trafic maritime, le forage des sols, les parcs éoliens, les opérations militaires… On pensait au départ que seuls les cétacés étaient affectés, mais toute la chaîne alimentaire est touchée.
De son nom scientifique Delphinapterus leucas, le béluga est aussi surnommé "baleine blanche" et "dauphin blanc". Il appartient au sous-ordre des odontocètes (cétacés à dents), qui comprend également le cachalot, l'orque, le dauphin, le marsouin, le narval et le globicéphale.
Après l'orque, voici le béluga de la Seine. Alors qu'un animal marin a été repéré mardi dans le fleuve, la préfecture de l'Eure a annoncé, ce mercredi, qu'il s'agirait d'un béluga.
La Préfecture de la Seine Maritime, en lien avec des scientifiques, a décidé d'intervenir pour guider l'orque égarée depuis dix jours dans la Seine pour l'aider à retourner vers la Mer. Il s'agit d'une intervention douce à l'aide d'un drone et de la diffusion de bruitages d'orques.
« L'hypothèse la plus probable est celle d'un tir de pêcheur. La pratique est méconnue, mais souvent orques, dauphins, phoques se font tirer dessus, à cause de la compétition pour la pêche, relate Lamya Essemlali. Et comme cela survient en pleine mer, c'est en quasi-impunité. »
L'orque est présente en Islande, au Groenland, au large de l'Alaska, en Colombie-Britannique, en Norvège, dans les îles Féroé, le long de nos côtes, au Danemark, en Afrique du Sud, aux Galapagos, dans la Mer de Béring, au Japon, dans les eaux tropicales du Pacifique Est, en Mer de Ross et dans la Mer de Weddell, en ...
L'orque est un mammifère marin noir et blanc qui fait partie de la famille des dauphins. Elle nage dans tous les océans du monde, mais elle préfère les eaux froides. Elle vit dans les océans Arctique et Antarctique.
Quelques fois, des orques sont observées dans le Golfe de Gascogne, principalement au large de Capbreton, comme en octobre 2019 et en juillet 2020, mais aussi jusqu'en Charente-Maritime en 2021.
La Méditerranée abrite onze espèces de cétacés, dont les orques qui sont en danger d'extinction, ainsi que le rorqual commun, le cachalot et le grand dauphin, eux aussi considérés comme des espèces vulnérables.
L'une d'entre elles est surprenante : les scientifiques émettent l'hypothèse que les orques aiment la pression de l'eau produite par l'hélice d'un bateau. «Nous pensons qu'ils adorent sentir les remous provoqués par l'hélice dans le museau» détaille Renaud de Stephanis.
Les orques ne connaissent aucun prédateur mais sont les prédateurs de tous : baleines, dauphins, éléphants de mer, phoques, requins, thons, harengs, saumons…
Nous vous racontons aujourd'hui l'histoire de Bâbord et Tribord, deux orques redoutables qui croisent au large de l'Afrique du Sud et qui apportent la réponse à la question : orque vs requin blanc, qui gagne ? Inutile de ménager le suspense, il s'agit de l'orque, incontestablement !
nager avec l'orque est aussi sans danger
Seuls deux petits voiliers de plaisance ont été renversés par des orques dans les années soixante-dix. Cependant, une fois les passagers dans l'eau, les orques n'y ont pas touché.
Dans un monde totalement protégé, Turritopsis Nutricula pourrait donc se régénérer indéfiniment et être l'animal qui vit le plus longtemps. Mais les mers ne sont pas sans danger pour autant. Car si elle peut inverser son processus de vieillissement, elle n'en reste pas moins mortelle, face aux prédateurs.