Le subjonctif présent (ou le présent du subjonctif) est un temps de verbe simple qui fait partie du mode subjonctif. Il sert à exprimer une action incertaine, non réalisée au moment de l'énonciation.
➢ Le subjonctif présent exprime l'éventualité sous différentes nuances: - un souhait ou une prière : Qu'il pleuve. - Une possibilité : Il est possible qu'il ne vienne pas. - Une obligation : Il faut qu'elle soit là.
Le subjonctif en français ne s'utilise à l'oral qu'au présent (que je sois, que je vienne) et au passé (que j'aie été, que je sois venu). L'imparfait et le plus-que-parfait sont réservés à l'écrit et encore... Ces deux derniers temps sont jugés très littéraires.
Avec comment expliquer que, en général, on utilise l'indicatif avec les phrases affirmatives et le subjonctif avec les phrases interrogatives et négatives. Si cela est pareil pour "comment explique que" sans le "comment".
Le subjonctif est utilisé dans la subordonnée quand le verbe de la principale est subjectif et exprime généralement un sentiment : le souhait, le désir, la peur, le regret, la volonté, la crainte, l'incertitude, le doute, Exemples: Je désire que tu viennes. Je crains qu'il ne comprenne pas.
Le subjonctif présent est un temps qui permet de décrire une action comme incertaine pouvant ou non se réaliser alors que le présent de l'indicatif relate des faits réels. : Il a du retard : c'est une certitude. l'ordre : qu'il parte ! l'indignation : hors de question que je fasse des excuses !
Exemples – Verbe aimer
Subjonctif présent : que j'aime. Subjonctif imparfait : que j'aimasse. Subjonctif passé : que j'aie aimé. Subjonctif plus-que-parfait : que j'eusse aimé.
Le mode subjonctif permet d'indiquer une action envisagée ou hypothétique, un doute ou un souhait. Il s'agit du mode de l'irréel. Il s'utilise avec des verbes exprimant l'envie, le souhait, le doute, les émotions et l'incertitude. Il faut qu'il lise ce livre.
Les terminaisons du subjonctif sont les suivantes : -e, -es, -e, -ions, -iez, -ent (sauf pour avoir et être). Elles s'ajoutent, en général, au radical du participe présent. Certains verbes du 3e groupe se conjuguent sur deux radicaux.
Lorsque la proposition principale exprime un sentiment, un désir, un souhait, un ordre ou une attente, on utilise également le subjonctif car on ne peut jamais savoir si cela va se réaliser.
On emploie le subjonctif imparfait dans une subordonnée introduite par un verbe au passé ou au conditionnel. Par contre, si la subordonnée est introduite par un verbe au présent de l'indicatif, il faudra employer le subjonctif présent.
Ici, le subjonctif est employé pour exprimer un souhait. Les temps du subjonctif n'ont pratiquement aucune valeur temporelle, c'est-à-dire qu'ils n'expriment pas les différentes époques de la vie (présent, passé ou avenir). On utilise le présent pour présenter une action en cours.
Le gérondif est la forme adverbiale du verbe, qui indique les circonstances de l'action exprimée par le verbe de la phrase auquel il se rapporte. C'est un mode impersonnel, car il n'a pas de désignation spéciale de la personne grammaticale, mais il a pour sujet le même que celui du verbe principal.
La construction du subjonctif se fait en général grâce aux conjonctions de subordination « que » ou « qu' » qu'on place devant le pronom personnel qui précède le verbe conjugué. Par exemples : que nous fassions, que tu dises, qu'il sache, qu'ils chantent.
Pour exprimer un souhait, on utilise les verbes vouloir, aimer, adorer au conditionnel présent ou des expressions comme ça me ferait plaisir, ce serait bien (verbes faire et être au conditionnel présent). Je voudrais de l'eau, s'il te plaît. Nous aimerions aller au cinéma. Ce serait génial de partir en vacances.
Le subjonctif est utilisé quand l'action est supposée, douteuse, désirée ou dépend d'un sentiment, d'un ordre aussi. Remarquons la conjonction que qui introduit le subjonctif dans les 3 phrases. Le conditionnel est utilisé quand l'action est soumise à une condition, à une hypothèse.
Après « je pense que » à la forme affirmative, on emploie l'indicatif. Ce choix entre indicatif et subjonctif après des verbes exprimant la subjectivité est parfois difficile à justifier. Mais : j'ai peur qu'il vienne – je veux qu'il vienne – je souhaite qu'il vienne.
À la différence de « avant que », et quoi que l'on pense souvent, « après que » doit être suivi d'un verbe à l'indicatif et non au subjonctif : Il fait toujours une sieste après qu'il a mangé. Mon grand-père faisait toujours une sieste après qu'il avait mangé.
Exceptions pour les terminaisons et la formation : Auxiliaires: avoir: que j'aie, que tu aies, qu'elle ait, que nous ayons, que vous ayez, qu'ils aient. être: que je sois, que tu sois, qu'il soit, que nous soyons, que vous soyez, qu'elles soient.
Le passé du subjonctif est formé à partir des auxiliaires avoir et être conjugués au présent du subjonctif auxquels on ajoute le participe passé. Avec l'auxiliaire être, on accorde le participe passé avec le sujet.
Le présent de l'indicatif exprime aussi des vérités durables : La lune nous réfléchit les rayons du soleil. Le présent de l'indicatif peut marquer aussi des proverbes, des maximes, des pensées morales, c'est le présent de vérités générales (ou présent atemporel / intemporel) : Qui dort, dîne.
Les temps verbaux de l'indicatif sont : le présent, le passé composé, l'imparfait, le passé récent, le passé simple, le plus-que-parfait, le passé antérieur, le futur proche, le futur simple et le futur antérieur.
Le subjonctif peut se rencontrer dans propositions indépendantes ou principales quand il exprime l'ordre, l'indignation, l'hypothèse ou le souhait.