Selon lui, « l'origine de la musique » relève « du genre gestique, proche parente de l'origine des pleurs ». Ce geste, explique-t-il, est « le geste de la détente. La tension de la musculature du visage se relâche ». Voilà pourquoi « musique et pleurs ouvrent les lèvres de l'homme crispé et le délivrent [18]
D'abord le Cry est associé à une émotion extrême qu'on ressent. Ce qu'on doit comprendre c'est que le corps lorsqu'on pleure réellement va bouger larynx dans la position parfaite pour chanter. C'est à nous de contrôler notre cry pour être en pleine possession de nos moyens vocaux.
Un tel effet est qualifié d'amorçage affectif et suggère que la musique modifie l'état affectif du sujet, ce qui le conduit à projeter l'émotion musicale ressentie sur le stimulus neutre. Dans ce type d'études, l'émotion musicale influe sur le comportement du sujet sans qu'il n'ait à exprimer ce qu'il a ressenti.
L'hypersensibilité peut être aussi en soi une cause à des pleurs très réguliers : plus enclins à exprimer leurs émotions, les hypersensibles communiquent avec les autres de cette manière, et ce n'est pas pour autant une faiblesse.
À bien y penser, pourquoi écoutons-nous de la musique triste, de toute façon? “Les raisons probables peuvent se résumer à deux choses: l'empathie, et l'impression d'être bouleversé”, dit la Dre Jonna K. Vuoskoski, professeur de cognition musicale à l'Université d'Oslo.
“Quand on est heureux, on écoute de la musique. Quand on est malheureux, on comprend les paroles.”
Erigée en art de vivre par les amateurs de spleen, méprisée comme une faiblesse intolérable par d'autres, la tristesse est comme toute les émotions: mal connue, mal perçue, et elle est le signal d'un besoin mis à mal par la perte ou le manque: ici le besoin de sens et de nourriture affective.
On peut également se détendre les sourcils, car lorsque l'on est triste, ceux-ci ont tendance à se resserrer. Se pincer la peau entre le pouce et l'index stoppe également immédiatement les larmes. Si vous voulez cacher votre tristesse face à quelqu'un, pensez à pincer votre main dans votre dos, c'est plus discret.
Si vous pleurez pendant une dispute avec un ami, un membre de votre famille ou votre conjoint, dites-lui que vous avez besoin de vous calmer. Dites-lui par exemple : « j'ai besoin d'une minute » et quittez la pièce. Allez vous promener. Lisez un livre.
« Pleurer n'est pas un mal en soi, même dans une dépression car les sentiments sont encore exprimés. A l'inverse, un patient atteint de dépression sèche, sans larmes, rend la communication plus difficile car il n'arrive plus à extérioriser ses sentiments », explique le Dr Lemoine.
La durée prolongée d'écoute fatigue l'oreille en épuisant les réserves énergétiques des cellules. Il faut les reposer dans le silence, éviter les «after» prolongeant la fête sonore. Plus violent est le traumatisme sonore, véritable fracture des cils de la cochlée…
L'écoute de la musique engendre dans votre cerveau des pics de dopamine et d'opiacés naturels. Elle va aller y stimuler les régions motrices, mais aussi se propager du côté des régions visuelles, activant votre petit cinéma mental.
Elle favorise la neurogenèse. Il s'agit du processus par lequel notre cerveau développe davantage de neurones, améliorant ainsi nos capacités cognitives. Elle libère de la dopamine qui améliore l'humeur générale. Elle peut améliorer la capacité d'attention.
Les vibrations entrent en résonance avec nos tissus et affectent directement notre corps, de manière positive ou négative. C'est ce qui fait la spécificité de la musique sur les autres arts.
En générant une sécrétion d'endorphine, l'hormone du bonheur, le chant permet de se détendre. Il implique de se concentrer sur son souffle, de maîtriser tout son corps et d'exprimer ses émotions : une bonne façon d'oublier le quotidien, de lâcher prise et d'évacuer le stress.
En réaction à tout type d'émotion (tristesse, peur, colère…), l'organisme secrète des hormones permettant au corps de s'adapter et de réagir à une situation ou à un traumatisme : la vigilance et la sensibilité sont donc accrues. Mais cette réaction entraîne également du stress, que le cerveau va chercher à évacuer.
Définition de pleureur
nom vieilli (Personne) qui pleure facilement. Enfant pleureur. Par extension Air, ton pleureur. ➙ pleurard, ➙ pleurnicheur.
ADAPTATION / VALIDATION. Des changements d'émotions (pleurs, rires, humeur, moral) sont souvent tout à fait normaux, selon les périodes de vie traversées. Cependant, ils peuvent devenir graves lorsqu'ils empêchent certaines activités quotidiennes ou amènent des idées noires, voire des idées de mort ou de suicide.
Ces maux de têtes qui peuvent se produire après une séance de pleurs ne sont pas aussi faciles à expliquer. Bylsma estime que cela pourrait avoir quelque chose à voir avec la déshydratation, en raison de l'eau que l'on perd avec les larmes.
La production de ces hormones par les glandes surrénales induit une demande accrue d'adénosine triphosphate (ATP), la molécule énergétique utilisée par les organes. Les réserves d'ATP diminuent donc comme après un effort physique. Le taux de cortisol baissant aussi, l'organisme ressent une faiblesse.
Les larmes d'émotion contiennent plus de protéines que les autres types de larmes, de même que des hormones, du manganèse et du potassium. Selon des chercheurs de l'Université de la Floride du Sud, pleurer permettrait d'en rétablir les taux dans le corps, ce qui contribue à conserver l'organisme en bonne santé.
Dans une large mesure, cela est dû à une mauvaise maîtrise de soi et à une faible tolérance à la frustration. Cependant, ce ne sont pas les seules causes. Sous la colère se cache aussi très souvent une couche de tristesse que nous ne savons pas affronter, et encore d'autres sentiments ou émotions refoulés.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Déprime ou dépression, comment savoir ? Certains symptômes de la déprime et de la dépression sont identiques : fatigue, perte de concentration, troubles du sommeil, tristesse par exemple. Mais ceux de la déprime sont plus modérés et tendent à disparaître spontanément avec le temps et les activités sociales.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.