Les montagnes sont définies ici comme un espace géographique de migration. La montagne est le lieu où l'on monte, soit de manière saisonnière, par exemple pour l'estive des éleveurs ou un hivernage de bûcheron, soit occasionnellement, comme sur le chemin d'une fuite ou d'un voyage.
Les plaques des continents s'écartent donc les unes des autres en glissant sur le magma. Certaines plaques sont entrées en collision ! Même si ce processus prend plusieurs milliers d'années, quand deux plaques se rencontrent, ils se montent l'un sur l'autre. Cela crée les montagnes.
L'écorce terrestre se plisse
Lorsqu'une plaque océanique, constituée de matière dense entre en collision avec une plaque continentale constituée de matière moins dense, elle s'enfonce sous la plaque continentale tout en la soulevant (zone de subduction). Ce phénomène est aussi à l'origine d'une chaîne de montagnes.
En quête de liberté
Pour beaucoup, l'alpinisme permet de mieux vivre en société, de la supporter, voire de la fuir. Les grands alpinistes polonais qui se sont fait connaître pour leur engagement extrême dans les années 70 et 80 fuyaient le carcan communiste dans la montagne.
La montagne stimule la production de globules rouges dans notre corps. « Elle stimule la production de globules rouges dans notre corps et améliore ainsi le transport de l'oxygène par le sang vers nos tissus, nos muscles et même notre cerveau, explique alors Grégoire Millet.
Du fait de la raréfaction de l'oxygène, que notre organisme compense en produisant davantage de globules rouges, la montagne est un dopant naturel. Contrairement aux idées reçues, on ne dort pas mieux à la montagne.
La haute altitude permet à des personnes obèses de perdre du poids, et de maintenir cette perte de poids quelques semaines, selon les résultats d'une étude allemande mise en ligne jeudi sur le site de la revue spécialisée Obesity.
L'alpinisme est essentiellement un jeu, quoi qu'on en dise.
Il apporte donc à l'homme le sens de la grandeur et de la beauté. Il lui apporte également une aventure contre la nature, contre les éléments simples, que depuis les premiers âges de la Terre l'homme porte en lui.
Ainsi chaque plaque bouge doucement. Alors à certains endroits, les plaques s'écartent, à d'autres elles glissent les unes contre les autres ou encore, s'entrechoquent. Et quand deux plaques se rencontrent, elles poussent l'une contre l'autre si fort qu'elles obligent les roches à se plier et à se soulever !
Montagne ou mont
Une montagne serait en vérité un regroupement de monts (tel l'himalaya) et un mont serait une élévation bien particulière d'une chaîne de montagnes.
La formation d'une chaîne de montagnes prend des millions d'années, les premières montagnes alpines apparurent à partir de -30 Ma, lorsqu'une grande partie de la croûte européenne fut entrainée en profondeur.
Les chaînes de montagnes peuvent se former à la suite d'une subduction puis d'une collision, phénomènes dont on retrouve des indices tectoniques et pétrographiques. Les chaînes de montagnes sont vouées à disparaître, comme par exemple le massif armoricain qui est issu de l'ancienne chaîne hercynienne.
Une fois érigées, ces masses rocheuses que sont les montagnes restent piquées dans la croûte terrestre par des racines enfoncées à une profondeur dépassant des dizaines de fois l'altitude apparente de la montagne à la surface de la terre.
Les géologues soutiennent qu'un volcan n'est pas une montagne, puisqu'une montagne sous-entend un relief structural.
En se cognant :
Sous le sol, des plaques géantes se touchent et s'emboitent. Ces plaques bougent sans arrêt. Quand deux plaques se rencontrent, elles se poussent l'une contre l'autre. Leurs bords se plissent, le sol se soulève et forme des montagnes.
Le terme anglais plus ancien, mountaineering (« alpinisme »), ne fait pas référence aux Alpes mais dérive de mountaineer (littéralement « montagnard ») qui prit aussi le sens de « grimpeur en montagne, alpiniste » dès 1803.
Dans les Alpes, lorsque les voies se situent à moins de 2500 mètres d'altitude, on parle d'escalade. Au-delà, on parle d'alpinisme. L'alpinisme est une discipline qui se pratique en haute montagne et le plus souvent équipé de matériel précis. Il s'agit entre autre de gravir des sommets et de randonner sur des glaciers.
Il faut tirer sur la corde pour donner un peu de mou entre le noeud de Prussik et le point de descente. Ainsi, le dispositif d'assurage (souvent un descendeur à tube) peut être fixer sur la corde sans tension.
L'altitude entraîne une fatigue importante lors d'efforts en raison du manque d'oxygène. L'adaptation au-delà de 2 000 mètres, ou moins selon les organismes de chacun, peut demander quelques jours.
La montagne, unique pour le bien-être physique
Plus nous grimpons en altitude, moins l'oxygène est présent dans l'air. Notre organisme compense alors en augmentant notre taux d'hématocrite (nos globules rouges dans le sang). C'est ce mécanisme que recréent artificiellement les sportifs lors d'un dopage à l'EPO.
Vivre ou séjourner à moyenne altitude s'avère bénéfique, tout particulièrement en cas d'obésité ou d'hypertension, ainsi que pour les personnes âgées. Mais des études suggèrent également un lien entre vie en altitude et propension aux troubles anxiodépressifs.
Une fois en altitude depuis 24 heures, le corps augmente la production d'EPO, ce qui accroit le nombre de globules rouges pour pouvoir transporter plus d'oxygène dans le sang. La production de globules rouge équivaut à l'acclimatation sanguine.
L'air que l'on expire est chargé de dioxyde de carbone, il est donc très important d'aérer la classe régulièrement. Lorsque que tu pars en montagne, ne monte pas trop vite, prends le temps de bien respirer pour éviter d'être essoufflé. Si tu dois monter en haute altitude essaye de faire des paliers pour t'acclima- ter.
prévoir un temps d'acclimatation à ses sorties en altitude. monter par palier de 500m à 1000m par jour au maximum. faire des pauses d'acclimatation passive en altitude, sans effort physique. préférer une ascension progressive en marchant à une ascension très rapide grâce à un moyen mécanique.
Le cœur et la base des montagnes ne seraient donc pas rigides, mais « tendres », constitués de roches ramollies par la chaleur, et leur racine serait constituée de roches partiellement fondues.