Avant de boire un verre entre convives, il est d'usage de les entrechoquer. Cette coutume remonterait au Moyen Age. Les empoisonnements étaient fréquents à cette époque. Pour les éviter, on prit l'habitude d'entrechoquer les verres avant de boire afin de mélanger les breuvages.
Et oui, si l'on trinque c'est pour s'assurer que le contenu du verre ne contient pas de poison. Pourquoi donc ? Parce qu'en trinquant, en trinquant fort, le contenu des verres est censé se mélanger, même un tout petit peu. Et donc, celui qui vous a servi à boire est empoisonné aussi.
Ainsi, le fait d'entrechoquer les verres permettait de transférer une petite quantité de ce que contenait chacun d'eux dans les autres. Plus qu'un instant de communion, c'était surtout une véritable cérémonie, les buveurs trinquant les uns après les autres et buvant religieusement leur première gorgée.
Mais pourquoi doit-on absolument se regarder dans les yeux ? L'origine de cette tradition vient également du Moyen Âge. Après avoir trinqué, il était de bon ton de se regarder dans les yeux afin de sonder dans le regard de ses convives s'ils étaient venus, ou non, avec de bonnes intentions.
"En revanche, ajoute-t-elle, croiser les verres en trinquant porte malheur. Et pour cause, de manière générale, faire un signe de croix sans le vouloir attire les mauvais présages".
Trinquer est synonyme de fête, de joie... Par extension, les grecs ne trinquent pas avec leur café (frappé, fredo ou autre). Comme ils boivent du café jusqu'à 22h sans problème, il est fréquent que pour le 1er toast de la soirée certains soient encore au café.
Cette habitude remonte au temps où, dans l'Italie du XVIème et XVIIème siècles, il pouvait être très dangereux de boire avec son hôte ; en effet, certains avaient la fâcheuse habitude de chercher à vous empoisonner s'ils vous considéraient comme un ennemi, réel ou potentiel.
Expression chinoise à l'origine, «qing qing» (prononcer «tchin-tchin»), pouvant se traduire par «je vous en prie», était une formule utilisée pour inviter quelqu'un à boire. L'expression, d'après le CNRTL, proviendrait de «tsing tsing» qui signifie «salut» en pidgin de la région de Canton, en Chine.
À l'Antiquité, nous aurions plutôt dit « santé » en référence à un rite religieux qui invitait à boire la boisson de la vie, en l'honneur des dieux et des morts. Au Moyen Âge, trinquer aurait aussi permis de se mettre confiance avec ses compagnons, en décourageant les potentiels empoisonneurs.
Bien que le mot « toast » renvoie à l'anglais, l'expression trouve son origine en France . En effet, la coutume remonte aux XVII-XVIIIe siècles : en Ancien Français, le mot « toste » se rapportait à une tranche de pain grillée plongée dans du vin que l'on buvait au moment de célébrer quelqu'un.
En même temps que vous trinquez, regardez l'autre personne dans les yeux, mais ne croisez jamais votre bras avec quelqu'un d'autre au risque d'être maudit de sept années de mauvais sexe pour vous deux.
En Allemagne, trinquer avec de l'eau ou un verre a moitié vide possède une signification assez morbide. Cela veut dire que vous souhaitez la mort à la personne avec qui vous trinquez. Rien que ça. En Suède, certaines plaques d'égout portent le signe A en lien avec "avlopsvatten" (eaux usées).
Sous l'Ancien Régime, pour tuer quelqu'un sans tâcher le lino, on pouvait l'empoisonner. Une petite dose de poison placée dans le verre de votre ennemi vous permettait de vous en débarrasser rapidement. On a alors instauré un rituel avant de boire : entrechoquer les verres.
La droite est associée à la vérité, à ce qui est juste, au bon droit, alors que la gauche est associée au mensonge (ce qui n'est pas droit), à l'injustice, au fait d'être dans son tort.
En français vous pouvez tout simplement dire santé lorsque vous levez vos verres, avant de trinquer. Trinquer signifie entrechoquer son verre avec le verre d'une autre personne avant de boire. Une manière plus polie et courtoise est de dire « à votre santé ».
Pour trinquer en russe : За ваше здоровье! (Za vaché zdarovié) Si vous souhaitez trinquer avant de boire un verre avec des Russes, c'est l'expression qu'il faudra utiliser. Elle équivaut à l'expression française À ta santé !
Cette expression, apparue au cours du XXe siècle, se base sur la métaphore du chien perçu comme une sale bête, comme un animal teigneux. L'expression s'emploie dans le langage courant et familier.
En 1900 lors de la campagne de Chine, un contingent de soldats français se trouvent dans la région de Canton. Pour inviter des gens à boire, on dit à l'époque 'je vous en prie', ou en version originale 'tchin tchin'. Une fois de retour au pays, ces soldats gardent cette façon de trinquer et lancent une mode.
L'expression « Malade comme un chien » signifie être très malade au point de s'isoler. Cette expression date du XVIIème siècle, période à laquelle le chien était considéré comme un simple animal et non un être vivant doté de sensibilité qui fait désormais partie intégrante du foyer.
dans le crâne de leurs ennemis en criant Skål (prononcer Skôl) pour se souhaiter une bonne santé.
L'expression « à la tienne » est apparue en France vers la fin du XVIème siècle. Au même titre que « bonjour » ou « bonsoir » qui signifient « je vous souhaite de passer une bonne journée / une bonne soirée », « à votre/ta santé » est une façon souhaiter à une personne de se porter en bonne santé.
¡salud ! Pour trinquer en Espagne, oubliez la formule tricolore du Tchin Tchin, personne ne vous comprendra. Dans le pays voisin, on trinque avec le mot ¡Salud! Vous souhaitez donc une bonne santé à votre interlocuteur lorsque vous brandissez votre verre.
Boire plus lentement, c'est aussi boire moins. L'éducation et la connaissance du vin contribuent nécessairement à une consommation modérée.
Dans la culture hip-hop américaine, la libation consiste à verser une petite quantité de liqueur de malt, ou autre alcool, sur le sol, en hommage à des camarades enterrés (« dead homies ») ou en prison, ou simplement pour consacrer une nouvelle entreprise.
Bon pour la digestion
Le champagne possède aussi des propriétés laxatives. Une coupe après le repas du soir active la mobilité du côlon et favorise la digestion. Attention cependant : au-delà de deux flûtes, on obtient l'effet inverse.