Faire une analyse c'est se donner les moyens pour que sa vie change, pour se libérer de ses angoisses et de ses blocages, pour faire échec à la répétition et commencer à agir différemment.
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
La psychanalyse s'adresse à toute personne qui est en souffrance et qui éprouve le besoin de confier sa parole, ses maux, à un qui saura entendre, comprendre et accompagner, dans un cadre de travail défini, jusqu'à faire reculer et céder au mieux cette souffrance.
La psychanalyse se pratique pendant des séances individuelles dans le cabinet d'un psychanalyste, et débute par des entretiens préliminaires durant lesquels l'analysé explique les raisons qui l'amènent. C'est l'occasion pour le psychanalyste de voir si et comment et il peut aider.
Lors d'une cure analytique classique, les séances durent chacune 45 à 50 minutes. Elles se déroulent trois, quatre, voire cinq fois par semaine sur une durée de quelques mois à quelques années, mais cela dépend bien sûr des difficultés et du vécu de l'analysant.
La psychanalyse intervient soit quand on a déjà consulté un psychiatre ou un comportementaliste et que ça n'a pas marché, soit parce qu'on éprouve le désir de mieux se connaître. Certains font une analyse parce qu'ils ont le sentiment qu'une partie d'eux-mêmes ne parvient pas à s'exprimer.
Un bon psychiatre ne répond pas à une demande, il cherche à soigner. pas d'amélioration, mais vous sentez que cette voie peut vous améliorer. pas d'amélioration, mais vous sentez que vous comprenez mieux ce qui vous arrive.
L'analyse est terminée à deux conditions : « que le patient ne souffre plus de ses symptômes et qu'il ait surmonté ses inhibitions comme ses angoisses » et « que l'analyste juge que l'on n'ait pas à craindre la répétition des processus pathologiques en question ».
Cela est principalement dû au fait que le temps nécessaire à la psychanalyse dépend du type de patient et de la complexité de la raison de la consultation. La méthode utilisée pour traiter le patient a également une influence sur la durée du traitement. Pour ces raisons, elle est extrêmement variable.
La psychanalyse classique préconise en effet un patient allongé sur un divan, tandis que son psychanalyste se trouve derrière lui et le laisse parler sans vraiment intervenir.
Prendre du temps pour soi. Entrer en analyse, c'est décider de prendre du temps pour soi. Toutefois, « les premiers effets thérapeutiques peuvent être très rapides, et même immédiats, quand il s'agit de calmer des angoisses », rassure Olivier Douville.
pour une psychanalyse, le prix d'une séance varie de 30 à 100 euros, la moyenne se situant autour de 50 euros.
La psychanalyse touche à sa fin lorsqu'on en a dit suffisamment pour s'être transformé et réconcilié avec soi-même et que l'on n'est plus gouverné par son ignorance. Pour parvenir à cette sortie, il faut que le « fantasme » inconscient du sujet ait été dégagé et traversé.
Savoir mobiliser ses ressources. L'auto-thérapie revient à prendre soin de soi-même en mobilisant ses ressources intérieures. Hélène Romano note : bien souvent, nous les méconnaissons alors qu'elles "nous évitent de rester bloquer sur des croyances négatives".
Quatre concepts fondamentaux, des concepts freudiens des plus classiques :inconscient, répétition, transfert, pulsion.
Car le psychanalyste est un être humain comme tout le monde, qui a des opinions et qui aime bien les proclamer. Il y a toutes sortes de silences. Il y a le silence de l'analyste et celui du patient. De plus, pour chaque patient, dans ce silence, il se passe quelque chose de singulier.
Merci à mon psy de m'écouter, de me réconforter, de m'éclairer et de me guider. Merci à mon psy de sa patience, de sa gentillesse. Sans mon psy, je n'écrirais pas aujourd'hui, car j'aurais choisi d'en finir avec la vie.
Le code de déontologie est clair à ce niveau là. S'agit-il réellement d'amour, ou plus simplement de "transfert", cet attachement qui arrive à un moment ou un autre de la thérapie. Il appartient alors au psy comme au patient d'aborder cette question comme un temps nécessaire du processus thérapeutique lui-même.
Il est préférable d'offrir un cadeau d'une faible valeur pécuniaire, comme les biscuits, les chocolats et autres cadeaux faits à la main par le patient. Il ne faut pas que le psy ait la sensation d'être rémunéré une seconde fois.
Vous ne vous sentez pas à l'aise avec votre psy
Vous vous sentez lassée des séances et traînez du pied pour vous y rendre. Vous avez l'impression que votre psy ne fait qu'écouter sans rien vous proposer. Vous avez le sentiment que votre psy ne vous comprend pas.
Il peut donner un avis mais ne donne en aucun cas un diagnostic figé sur un proche ou une situation que vous lui décrivez. En effet, il ne peut juger clairement du profil psychologique d'une personne ou d'une situation particulière qu'après l'avoir examinée directement.
Plus généralement, au-delà du seul harcèlement moral, la psychanalyse trouve une limite (hors du cadre de la cure) dans le fait que la société préfère l'identité statique à l'identité dynamique. La psychanalyse ne tient pas vraiment compte de la société.
C'est donc ainsi que la psychanalyse guérit : elle aide le sujet à se dégager de la dimension contraignante de son fantasme, elle lui permet de supporter sa part de mensonge et aussi elle lui permet de se supporter avec ce qu'il est.