Étymologie. Le souper doit son nom à l'aliment principal dont il était composé : la soupe.
Dîner est donc encore monosémique, mais son sens n'est plus du tout le même! Quant à souper, il a, tout comme déjeuner, conservé son sens initial. Il désigne toujours le repas du soir, mais il est en voie de le perdre.
Un repas bien mérité
Finalement, au Québec, le troisième et dernier repas de la journée est appelé souper, comme c'était le cas à l'époque de Jacques Cartier. Ce mot est également employé en Suisse, en Belgique et dans d'autres régions francophones.
Normalement, déjeuner, dîner et souper fonctionnent tout à la fois comme des verbes et comme des substantifs.
le Suisse avale son « petit-déjeuner » ou « déjeuner« , au hasard une tranche de tresse, de taillaule ou du bircher! À midi, le Français avale son « déjeuner« , tandis que le Suisse, qui a déjà déjeuné, dévore plutôt son « dîner« .
Les mange-tard
Les Argentins sont les derniers à passer à table, après 22h. Leurs voisins brésiliens, mexicains et uruguayens dînent à 22h précises. Dans l'hémisphère nord, les Espagnols sont connus pour compléter leur soirée tapas avec un dîner à 21h passé, tout comme les Egyptiens d'ailleurs.
En Allemagne, on mange beaucoup moins à des heures fixes qu'en France et on crignote aussi beaucoup entre les repas. Ainsi les restaurants sont ouverts à partir de 11h du matin et ferme le soir. On peut y manger à n'importe quelle heure, surtout dans les grandes villes.
Un dessert sucré se servait après la desserte des tables (d'où le nom), mais ne constituait pas un plat au sens strict. Il faut attendre 1912 et le service dit « à la russe » d'Auguste Escoffier, où les plats sont servis les uns après les autres, pour que le dernier soit systématiquement sucré.
Comme vous pouvez le constater, deux lettres, le a et le o se ressemblent beaucoup. Écrits à la main, repas et repos, c'est presque pareil. Au passage, même au singulier, il y a un s à la fin du mot repos qui est dérivé du verbe (se) reposer.
Dans l'Almanach des gourmands de 1805, Grimod de La Reynière donne une description d'un grand dîner de quatre services: «Le premier comprend les potages, les hors d'œuvre, les relevés et les entrées; le second les rôtis et les salades; le troisième les pâtés froids et les entremets de toute nature; le quatrième enfin ...
dîner n.m. Repas du soir ; moment où l'on dîne. dîner v.i.
Un souper à l'heure du goûter
Les Québécois reviennent du travail à partir de 16h30 et préparent donc le souper. Après ce repas du soir, ils ont tout le temps de profiter de leur vie de famille ou de faire du ski! Il y a une autre raison à cet horaire: l'hiver, le soleil se couche tôt et influence l'heure du souper.
Le repas du matin, pris avant la journée de travail, est le petit déjeuner. Le repas du soir est le dîner.
Le repas du soir se prend entre 18 heures (Belgique, Canada) et 20 heures (France). En France, il se compose d'un plat et d'un dessert et éventuellement d'une entrée (potage ou crudités).
Les convives n'ont probablement aucune idée de ce qu'ils vont déguster mais ils sont à peu près sûrs de voir défiler, par ordre chronologique : des entrées, des plats de résistance, du fromage et des desserts. Le repas devrait se finir par un café, éventuellement suivi d'un « pousse-café » (digestif).
Elle date de l'invention de l'agriculture. Confronté à la fatigue d'un labeur énergétivore, seuls des repas réguliers permettait de préserver ses forces. Au Moyen Age, la première collation était prise au réveil, le dîner (aujourd'hui le déjeuner), autour de 10 h et le souper (notre dîner), entre 16 et 18 h.
Comme beaucoup de fruits, les cerises fermentent grâce à des germes présents à la surface du fruit. Ces germes provoquent alors des maux de ventre et des ballonnements qui peuvent être accentués si l'on boit de l'eau en plus.
L'expression « bon appétit » serait apparue dès le Moyen Âge et prend le sens d'un souhait que la digestion se passe sans encombre, alors qu'à cette époque les mystères du ventre étaient légion.
On lit dans le Littré, Dictionnaire de la langue française (1872-77) qui se veut plus accessible que celui de l'Académie : «Bon appétit, formule dont on se sert en parlant à quelqu'un qui va manger». «C'est un mot de politesse, on vous offre votre envie», rappelle le spécialiste. Jusqu'ici, rien d'impoli.
Néanmoins, le moment parfait pour consommer les fruits reste encore 17h : 4 à 5 heures après le déjeuner et une ou deux heures avant le dîner. De cette façon, ils ne viennent pas perturber la digestion du déjeuner et permettent quand même à l'organisme de tenir jusqu'au dîner.
Une vertu que les médecins de l'époque attribuaient également aux fromages, particulièrement à ceux qui étaient vieux, bien affinés et forts : mangés à la toute fin du repas, ils permettaient de sceller l'estomac et d'éviter que les aliments ingérés avant eux ne remontent dans l'oesophage.
Consommé en fin de repas, le fruit restera « coincé » dans l'estomac du fait de l'ingestion des autres aliments. Il commencera alors à fermenter, secrétant du glucose puis de l'alcool. Pas top pour la digestion, avec des ballonnements, des flatulences, mais aussi une hyperacidité de l'estomac.
Depuis cette époque l'attrait des Allemands pour ce type d'eau n'a pas cessé et s'est inscrit dans la tradition. Cette eau gazeuse est principalement due à la présence de terrains volcaniques aux environs, dont l'activité cause la présence du CO2 dans l'eau minérale.
Jusqu'au XXe siècle, le dîner était généralement chaud, le plus souvent “copieux et rustique”. Une habitude alimentaire qui a évolué en Abendbrot dans les années 1920, quand les ouvriers ont commencé à déjeuner sur leur lieu de travail. Mangeant chaud le midi, ils se sont habitués à manger froid le soir.
Vite lassés des pâles baguettes françaises, les Allemands préfèrent le pain de seigle, de froment ou de blé. Cette habitude vient du nord du pays, où l'on se mit rapidement à mélanger la farine de blé et de seigle ; tandis que la farine de blé continue à jouer le rôle principal en France.