Une personne qu'on appelait à l'origine «Créole» désignait d'abord quelqu'un qui avait été «élevé sur place», c'est-à-dire «qui est du pays». Le mot a servi avant tout à désigner l'enfant blanc né et élevé dans les colonies d'outre-mer : la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane française, La Réunion, la Louisiane, etc.
Personne d'ascendance européenne née dans les anciennes colonies européennes de plantation (Antilles, Guyanes, La Réunion, etc.). 2. Par extension. Toute personne native de ces régions, quelle que soit son ascendance.
Étymologiquement, le mot « créole » proviendrait de l'espagnol criollo, mot lui-même issu du portugais crioulou, signifiant « serviteur nourri dans la maison ». En France, le terme proviendrait du latin criare (nourrir, élever). Il qualifiait donc historiquement toute personne « élevée sur place », « qui est du pays ».
C'est ainsi que le créole haïtien serait né dans l'île de la Tortue au XVIIe siècle, où cohabitaient esclaves africains, flibustiers, boucaniers, corsaires et colons européens.
De cela, découle un fait important: le créole est une langue mixte, née dans un contexte d'urgence communi- cative entre alloglottes et dont la création est imputable aussi bien aux esclaves qu'aux colons.
Je t'aime en créole :
Créole Antillais (Antilles françaises) : mwen enmen. Créole Martiniquais (Martinique) : mwen enmen'w. Créole Guadeloupéen (Guadeloupe) : mwen enméw. Créole Réunionnais (La Réunion) : mi aim a ou.
Les origines des créoles
Les premières créoles ont vu le jour en Nubie, une civilisation africaine située dans l'actuel Soudan. Plus tard, en 1500 av. J. -C, on les retrouve en Égypte où ces bijoux étaient très appréciés de la population de l'époque, car ils symbolisaient richesse pour certains et beauté pour d'autres.
À l'exception de l'Europe, les créoles sont parlés sur tous les continents. La population créolophone la plus importante se trouve aux Antilles: Belize, Jamaïque, Haïti, Guadeloupe, Martinique, Dominique, Sainte-Lucie, Barbade, Surinam.
Si beaucoup de créoles ressemble à la langue française, c'est qu'il y a des mots emprunté au français et que ce sont souvent d'anciennes colonies françaises où l'on parle ces créoles. Parce que le substrat du créole est français, mélangé avec des langues africaines rapportées par les esclaves.
Méchant. :: Angrinn ou Angrèn ou An foutan ou Méchan ou Mésan.
Une personne qu'on appelait à l'origine «Créole» désignait d'abord quelqu'un qui avait été «élevé sur place», c'est-à-dire «qui est du pays». Le mot a servi avant tout à désigner l'enfant blanc né et élevé dans les colonies d'outre-mer : la Martinique, la Guadeloupe, la Guyane française, La Réunion, la Louisiane, etc.
– Mèt kay la – signifie « le propriétaire de la maison » et est utilisé pour insulter quelqu'un qui se comporte de manière arrogante. – Ti malonèt – signifie « petit dégoûtant » et est utilisé pour insulter quelqu'un qui est sale. – Lanfè – signifie « enfer » et est souvent utilisé pour insulter quelqu'un en colère.
À La Réunion et dans d'autres anciennes colonies françaises comme La Nouvelle-Calédonie, les Blancs sont parfois surnommés zoreils ou zoreilles . Il y a plusieurs versions quant à l'origine de ce terme péjoratif pour parler des métropolitains.
Mwen aimé ou doudou : Chéri(e) je t'aime. Pani problem : Pas de problème. Tiembè raid, pa moli ! : Tiens bon !
An kidbol. :: Moche, mal foutu.
La première nation créole du monde fut celle des îles du Cap-Vert, découvertes par les Portugais en 1456, et très vite peuplées d'Européens mais également d'Africains déportés mis en esclavage.
Et « Ti-bô » (ou « Tibo ») est la traduction de « Bisous » en créole (martiniquais, réunionnais, guadeloupéen, guyanais et haïtien). « Ba Moin un Ti-bô » signifie par exemple « Donne moi un bisous ». Cette expression amoureuse est très répandue chez les locuteurs créoles.
kouman ou ye ? comment vas-tu ? (littéralement : comment tu es ?)
fanm : femme ; on malfanm : une forte femme, une maîtresse-femme. fanmi : famille.
:: Mwatié ou Mwatyé.
Début 18ème, les créoles étaient réservées aux femmes affranchies. Puis avec les femmes asservies, l'anneau porté à l'oreille devient alors le symbole de la liberté et de la lutte contre l'esclavage. Aujourd'hui, les créoles sont un signe d'émancipation, de pouvoir, de féminité et d'élégance.
– Vini là ! : Viens là !