Le fou-rire serait l'éclatement d'une forte tension nerveuse, souvent inconsciente, que l'organisme « décharge » par ce moyen. Le rire a de fait un impact apaisant et relaxant très puissant sur le corps, grâce à la sécrétion d'une hormone, l'endorphine, dont les effets sont comparables à ceux de la morphine.
Le rire pathologique s'observe notamment en cas de sclérose en plaques, de paralysie pseudobulbaire (par atteinte du bulbe rachidien qui relie le cerveau et la moelle épinière), de tumeur, de sclérose latérale amyotrophique (ou maladie de Charcot, affection dégénérative de la moelle épinière).
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Si vous avez le rire ou le sourire facile, c'est peut-être lié à votre ADN. Une étude scientifique menée par des chercheuses américaines et suisses a analysé les ADN des personnes sujettes à des réactions positives spontanées. Les résultats mettent bien en avant une cause génétique probable.
Le fait de pleurer permet d'évacuer positivement la pression psychique, et ainsi de sauver l'organisme. De la même façon, des personnes réagissent devant certaines situations complexes par un fou-rire, alors qu'elles auraient pu pleurer. C'est fonction de la personnalité des individus et de leur mode d'expression.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Rire diminue la sensation de douleur et booste le système immunitaire. Rire stimule la sécrétion d'endorphines, soit de morphine endogène. Ces neuropeptides également libérés par l'activité sportive ou sexuelle ont le pouvoir de diminuer l'anxiété et d'avoir des propriétés anti-douleur.
Le rire est essentiellement causé par une situation comique, le chatouillement ou le rire lui-même. Paradoxalement, le rire est étroitement lié à son contraire émotionnel, les pleurs, avec qui il peut parfois se retrouver mélangé. Il apparaît chez l'être humain aux alentours du quatrième ou cinquième mois.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
Comme lu précédemment, le rire est un anti-stress naturel. Donc le rire nerveux est le résultat d'un stress, d'une fatigue ou d'un malaise que notre corps cherche à exprimer et évacuer. Il permet ainsi d'éliminer ses pensées négatives et ses sources de tension.
« Le rire du Joker, excessif et qui s'étire démesurément dans le temps, n'est pas une invention des créateurs du personnage machiavélique. Il porte un nom : le syndrome pseudo-bulbaire. Et certaines personnes vivent au quotidien avec ce trouble. »
On les appelle des crises gélastiques (gelao signifiant « rire » en grec). Elles résultent en général de tumeurs de l'hypothalamus. Cette petite région située à la base du cerveau fait aussi partie du niveau 1.
Rassurez-vous, cette réaction est tout à fait normale. Elle est liée aux relâchements des tensions nerveuses et surtout aux hormones.
Une étude norvégienne de grande ampleur portant sur 53 000 participants a révélé que rire et avoir le sens de l'humour pourraient allonger la durée de vie. Dans le détail, les chiffres sont impressionnants. L'étude évoque une durée de vie allongée de près de 20 %, soit un gain de sept années.
- Au niveau neuro-hormonal : le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression.
Quand on rit, notre corps sécrète des hormones
Lorsqu'on rit, on stimule la dopamine, qui favorise la sensation de plaisir, et la synthèse de la sérotonine, qui est diminuée en cas de dépression. Notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l'adrénaline générée par le stress.
Le rire nerveux est généralement moins fort dans son expression qu'un « bon rire du ventre », et peut être associé à des regards confus ou à un silence gêné de la part des autres individus aux alentours.
Citant les travaux de Sophie Scott, neuroscientifique à l'Institut des neurosciences cognitives de l'University College London, Dave Ellemberg note que le fou rire, qui se déclenche souvent lorsqu'une personne est fatiguée, s'expliquerait par une diminution de l'inhibition corticale.
La réponse réside dans la psychologie et le comportement humain. « Nous avons tous une gamme de différents rires que nous utilisons à des fins et des circonstances différentes », explique Judi James, auteur de La Bible du langage corporel.
Les larmes de joie auraient une explication scientifique. Selon Oriana Aragon, pleurer après une émotion positive très forte permet de restaurer l'équilibre émotionnel.
Les bienfaits du rire sur la santé sont reconnus depuis l'Antiquité. De nombreuses études scientifiques montrent que le rire diminue le stress et les tensions, et plus généralement améliore le bien-être et la santé morale. En effet, lorsque vous riez, c'est un véritable massage qui s'effectue sur votre organisme !
Les individus présentant une dysphorie postcoïtale (DPC) ressentent mélancolie, tristesse, anxiété, irritabilité ou agitation psychomotrice, immédiatement après l'acte sexuel. Cet état peut, semble-t-il, durer plus d'une heure et n'est pas soulagé par les mots de réconfort du partenaire.