Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
- La décision de limitation ou d'arrêt de traitement est prise par le médecin en charge du patient à l'issue de la procédure collégiale.
Hydratation artificielle, un soin de confort
Dans le cadre d'un accompagnement de patient en fin de vie, une perfusion peut être posée pour assurer son hydratation. Cette perfusion n'est pas tout à fait le signe d'un désir de maintenir artificiellement en vie une personne.
Physiologie de la fin de vie
La phase terminale, qui conduit au décès, est souvent annoncée par des signes dits annonciateurs non spécifiques : troubles neuropsychiques (agitation, somnolence), angoisse de mort, modification des téguments : pâleur, teint cireux, respiration bouche ouverte avec chute des mandibules…
Utilisez une brosse à dents ultra douce et un dentifrice non moussant avec fluorure. Si le brossage normal est impossible ou si la personne est inconsciente, utilisez de la gaze ou un linge humide pour nettoyer la bouche. Passez un coton-tige imbibé de gel buccal hydratant à l'intérieur de la bouche et sur la langue.
Leur étude, présentée dans les excellents Scientific Reports, suggère en effet que l'ouïe persiste en fin de vie. Ainsi, l'étude confirme l'idée que même en l'absence de réponse, certaines personnes peuvent toujours entendre à la toute fin de leur vie.
Si la personne ressent des douleurs d'une intensité moyenne à élevée ou est en état de détresse respiratoire, son médecin lui prescrira souvent de la morphine. Cet opioïde aidera à maintenir la personne dans un état de confort durant sa maladie et jusqu'au moment de sa mort.
L'affaiblissement extrême du corps en fin de vie
Ce ralentissement du corps et des capacités physiques peut également se traduire par un affaiblissement extrême de votre proche. Celui-ci peut avoir de plus en plus besoin de dormir, jusqu'à ne se réveiller plus que quelques heures par jour.
"Les premières heures suivant le décès, le corps a une odeur de viande froide. Cette odeur va évoluer et tendre vers une odeur caractéristique de certains fromages forts comme l'Époisses ou le Maroilles", compare notre interlocuteur.
Quelle est la définition de "fin de vie" ? Comme le rappelle le ministère de la Santé, une personne est en fin de vie lorsqu'elle souffre d'une affection ou maladie grave et incurable, en phase avancée ou terminale, et donc lorsque son pronostic vital est engagé. Le corps médical ne peut plus la guérir.
Les médicaments utilisés en fin de vie sont, entre autres, des benzodiazépines comme le diazépam ou le midazolam et/ou des anesthésiques injectables comme le propofol. En cas de douleur insupportable, le patient peut demander une sédation profonde et continue jusqu'au décès, comme le prévoit la loi du 2 février 2016.
La fatigue physique mais surtout nerveuse, le stress et la douleur sont autant d'éléments qui épuisent le proche d'un patient en fin de vie. Parler, extérioriser, exprimer ses angoisses, ses peurs, ses doutes, etc.
Chacun, en toutes circonstances, peut vivre ses derniers jours accompagné et apaisé grâce au droit de demander le soulagement de la souffrance physique ou psychique.
Toute personne a le droit d'avoir une fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance. Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les moyens à leur disposition pour que ce droit soit respecté. Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable.
Quand débute l'accompagnement en soins palliatifs ? Il y a un bénéfice à débuter précocement l'accompagnement et ces soins lorsqu'un diagnostic de maladie grave est porté. La nature de l'aide reçue varie en fonction des besoins de la personne malade et de ses proches, tout au long de l'évolution de la maladie.
Le syndrome de glissement semble partager des symptômes communs avec la dépression, comme une indifférence, une apathie, une clinophilie, un refus de la communication, un repli et un mutisme.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
Une formule familière, du genre « À bientôt » ou « Il faut que j'y aille; on se reparle » pourrait vous amener à regretter de ne pas avoir dit autre chose. Pas besoin de grandes formules à l'eau de rose. Montrez seulement à la personne, par votre façon de lui dire au revoir, qu'elle comptera toujours pour vous.
En effet, en vertu de l'article 225-17 du code pénal, toute ouverture de cercueil sans autorisation est en principe constitutive d'une violation de sépulture et punie. L'ouverture d'un cercueil exige donc au préalable une autorisation judiciaire ou suppose une exhumation faite plus de cinq ans après le décès.
L'agonie n'a lieu que dans les maladies où la vie s'éteint par degrés. L'agonie des adultes est ordinairement pénible et douloureuse… » Le Robert parle de « … dernière lutte de la nature contre la mort ».
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
Le midazolam injectable – qui dispose en France d'une AMM pour les anesthésies – est le médicament de première intention pour la sédation profonde et continue maintenue jusqu'au décès.
La « fin de vie » désigne les derniers moments de vie d'une personne arrivant en phase avancée ou terminale d'une affection/ maladie grave et incurable.
Une jolie gourde isotherme pour emporter avec soi ses boissons préférées. Des thés ou des tisanes pas trop parfumés. Une jolie paire de gants pour protéger ses mimines du soleil et du froid. Une crème toute douce pour prendre soin de sa peau abîmée par les traitements.