Pourquoi ne pas clôturer son assurance-vie ? Le fait de ne pas résilier un contrat d'assurance-vie permet de conserver la durée de détention et donc de bénéficier de frais de retraits plus favorables à terme.
L'assurance vie est un produit d'épargne “vie entière”, par conséquent, il n'y a pas de moment particulièrement stratégique pour clôturer son assurance vie. Généralement, le rachat total s'opère lorsque l'assuré souhaite utiliser le capital acquis dans une situation spécifique ou pour un projet particulier.
L'assurance vie est une enveloppe fiscale
Le contrat monosupport : l'intégralité du capital est positionné sur un fonds sécurisé : le fonds en euros. Ce placement sécuritaire génère des intérêts chaque année, et les risques de pertes sont nuls : la valeur de votre contrat est garantie par l'assureur.
Seule limite : le montant de l'avance est plafonné à 80% de l'épargne investie dans les contrats en euros et à hauteur de 60% pour les contrats en unités de compte. Par exemple : si on possède 10 000 € sur son contrat d'assurance-vie en euros, on peut demander une avance maximale de : 8 000€.
L'assureur s'engage à garantir un nombre d'unités de compte, sans pour autant garantir leur valorisation en euros. Dès lors, vous pouvez effectivement perdre de l'argent avec votre contrat d'assurance-vie puisque les supports sont soumis aux fluctuations des marchés financiers à la hausse comme à la baisse.
Selon les chiffres de l'ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution), le rendement moyen des fonds en euros s'est établi à 1,46 % en 2019, contre 1,83 % en 2018 (net de prélèvements sur encours et avant prélèvements sociaux)(1).
Lorsque votre contrat atteint 8 ans ou plus, vous bénéficiez d'un abattement fiscal annuel de plusieurs milliers d'euros sur l'ensemble des produits de votre contrat. Cet abattement s'élève à : 4 600€ pour une personne seule, et 9 200€ pour un couple.
Le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie peut ainsi réaliser les démarches nécessaires auprès de la compagnie d'assurance pour percevoir les capitaux. En principe, il n'est pas nécessaire de signifier cette opération au notaire chargé du règlement de la succession du défunt.
Si vous possédez un contrat d'assurance-vie, vous êtes imposé uniquement si vous effectuez un rachat (qu'il soit total ou partiel). Les gains que vous avez réalisés sont imposés selon la durée de détention de votre contrat. Toutefois, des exonérations sont prévues dans certains cas.
Le rachat est toutefois exonéré d'impôt dans certaines situations : en cas de licenciement, liquidation judiciaire, de la mise en retraite anticipée ou de l'invalidité du souscripteur ou de son conjoint (s'applique jusqu'à la fin de l'année qui suit celle où l'évènement se produit).
L'assureur prête alors la somme demandée sans pour autant la retirer du contrat qui lui continue d'être rémunéré. En revanche, cette avance a un coût, entre 0,5 et 3% selon les différentes modalités des contrats d'assurance vie.
Le fameux cap des 8 ans de détention permet en effet de bénéficier d'abattements avant imposition pour tout retrait (ou rachat dans le jargon de l'assurance vie). L'abattement atteint 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros pour un couple soumis à imposition commune.
Pour un contrat de moins de 4 ans : prélèvement forfaitaire libératoire de 35 %. Pour un contrat entre 4 et 8 ans : prélèvement forfaitaire de 15 %. Pour un contrat de plus de 8 ans : prélèvement forfaitaire de 7,5 %, après un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule et de 9 200 € pour un couple.
Avant 70 ans, l'intérêt du souscripteur est alors d'alimenter ses contrats existants pour atteindre le plafond de 152 500 euros par bénéficiaire. En plus de cet aspect fiscal avantageux, l'assurance vie reste après 70 ans une enveloppe à privilégier.
Investir en bourse : plus facile qu'il n'y paraît
Pourtant, placer son argent en bourse est plus simple qu'il n'y paraît et présente de nombreux avantages : C'est le type de placement le plus performant sur le long terme, avec 8% à 9% de rendement par an.
Les contrats d'assurance vie n'ont pas de durée légale. La fin intervient lors du décès de l'assuré, ou en cas de vie, si le contrat prévoit une date butoir. En cas de décès de l'assuré, la fin du contrat entraîne le versement d'un capital aux bénéficiaires désignés.
L'assurance vie est un placement intéressant pour vos clients, qu'ils souhaitent valoriser leur épargne, optimiser leur fiscalité, préparer leur retraite ou faciliter la transmission de leur patrimoine. Le cadre de l'assurance vie répond à leurs besoins dans les moments clés de leur vie.
Le souscripteur a la faculté de résilier définitivement son contrat d'assurance-vie à tout moment. C'est le seul produit d'assurance qui autorise l'assuré à résilier dès qu'il le souhaite sans devoir respecter un délai de préavis.
En cas de décès du bénéficiaire, les primes perçues sur un contrat d'assurance-vie peuvent être soumises : aux droits de succession : sont imposables aux droits de succession les primes versées après 70 ans et supérieures à 30 500 € (contrats souscrits après le 20 novembre 1991).
L'avantage fiscal principal de l'assurance vie est la dégressivité du taux d'imposition en cas de retrait, en fonction de l'âge du contrat.