Selon Isabelle Drolet, le mensonge fait partie de l'ADN des ados. «L'adolescent va tester les limites de ses parents, dit-elle. Il faut tenter de maintenir un certain cadre pour que la relation parent-enfant demeure intacte, avec une communication ouverte et une confiance mutuelle.»
Le mensonge est souvent un mécanisme de protection lorsqu'il se sent attaqué; il ment alors pour éviter d'être puni, pour éviter de décevoir, de devoir écouter un « sermon » ou de perdre la confiance de l'adulte.
Interroger l'ado sur les raisons de son mensonge
La spécialiste recommande de choisir un moment où on est capable d'entendre ce que l'enfant peut avoir à dire sans s'énerver et d'être dans une position d'écoute.
L'enfant peut mentir pour se protéger ou se défendre d'une situation anxiogène : pressions, jeux d'influence, risque de punition, menaces, etc. Il peut mentir pour éviter une responsabilité ou encore face à l'angoisse devant un obstacle, par peur de l'échec, ou écrasé par un sentiment de faute.
- Laissez votre interlocuteur s'enfoncer le plus profondément dans le mensonge : plus il parle et plus vous êtes fort puisque vous avez la réponse. Mais attention : un menteur professionnel est très fort; il ne pense qu'à cela, il le fait depuis toujours et il a souvent des réponses à ses mensonges.
"Il n'y a pas de menteur par nature, développe Michel Fize. Il n'y a que des mensonges. Tout le monde peut donc changer, même après des années de mensonges." Evidemment, le niveau de difficulté de la transformation dépend ensuite de la place que les mensonges occupent dans notre vie.
Entre sur-puissance et perte de soi, le mensonge est au croisement de l'identité personnelle, de la norme sociale et de la rationalité du réel. Au-delà du discours, vérité et mensonge sont des façons d'être au monde. Mentir, c'est dire quelque chose de faux pour tromper.
Les enfants tyrans comme les adultes tyranniques, manipulateurs pervers narcissiques ne sont pas heureux. Ils sont toujours en colère, ils veulent toujours plus, ils sont aigris et jaloux. Leurs attitudes hautaines et leurs dédains pour les autres font qu'ils sont souvent rejetés.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.
La meilleure solution est d'aider petit à petit le mythomane à prendre conscience de la fausseté de sa réalité. Pour cela, vous pouvez confronter son discours avec des éléments qui ne sont pas en adéquation avec celui-ci, tout en ayant à l'esprit que la mythomanie peut être une maladie grave.
Quand vous êtes sûr d'être face à un comportement manipulateur, trouver la bonne attitude. Ne minimisez pas, mais ne dramatisez pas non plus. Il est important de montrer avec calme, que vous n'êtes pas dupes. Demandez lui de faire autrement.
Si vous savez qu'il a menti, il n'est pas nécessaire de lui demander : « As-tu vraiment fait X? », pour ensuite le punir davantage parce qu'il ment de nouveau face à cette situation stressante. Il est préférable de simplement dire : « Je sais que tu as menti sur ceci… Voici pourquoi ce n'est pas une bonne idée. »
Relevez. Relevez les changements de comportement qui ne sont pas typiques de la personne et posez-lui des questions à leur sujet. Ne formulez pas d'hypothèses ou d'opinions sur les raisons de ces changements. Si vous vous trompez, la personne peut être découragée de poursuivre la conversation.
Le mensonge est l'outil diabolique de ceux qui possèdent l'art de parler : en énonçant ce qu'il sait être faux, le menteur met le monde à l'envers, et soustrait au langage sa puissance métaphysique primordiale d'assurer le lien sémantique entre paroles et objets.
On nous apprend depuis tout petit que le mensonge est mauvais, qu'il faudra toujours préférer la vérité au mensonge, aussi blessante soit-elle. Il ne faut pas la modifier, ne pas prendre parti et ne pas la tirer à son avantage ou au désavantage d'autrui. Le mensonge c'est mal, la vérité c'est bien. Tout simplement.
Ils ne ressentent aucune empathie. Ils exigent toujours de l'attention. Ils ne sont jamais satisfaits, en veulent de plus en plus. Comme ce sont des gens assez compliqués, vivre avec un narcissique est souvent épuisant, surtout pour ceux qui sont émotionnellement dépendants ou qui ont des problèmes d'estime de soi.
La meilleure chose que vous puissiez faire pour votre enfant est de l'aider à comprendre le sens du mot « non » et l'existence de limites. Sans litanies, sans revendications, sans ultimatums qu'ils ne remplissent jamais. Plutôt avec l'amour authentique qu'ils n'ont peut-être pas donné auparavant.
Le terme de mythomanie date de 1905. C'est Dupré qui, dans le cadre d'un cours de psychiatrie médico-légale, propose la notion de mythomanie pour désigner « la tendance pathologique plus ou moins volontaire et consciente, au mensonge et à la création de fables imaginaires » (Dupré, 1905, p.
Le terme psychiatrique de "mythomane" désigne une personne présentant une tendance compulsive à raconter des mensonges et à inventer des histoires : on parle de fabulations. La mythomanie se définit par une tendance pathologique à avoir recours aux mensonges sans même en avoir conscience.
Quelle différence entre mensonge et mythomanie ? Contrairement à l'escroc, au menteur dit « normal » qui trompe son interlocuteur consciemment, la personne atteinte de mythomanie croit à ses propres mensonges. Elle se convainc de la réalité qu'elle se crée, car autrement son monde s'effondre.
Le mensonge compulsif, c'est quand quelqu'un a l'habitude de dire des choses qui ne sont pas vraies. Lorsque les gens se focalisent sur ce qu'ils veulent être vrai, ou qu'ils essaient de contrôler ce que les autres pensent être vrai, le mensonge compulsif peut en résulter.
Ses pupilles se dilatent aussi plus facilement. Par ailleurs, le menteur peut avoir un regard fixe, il vous observe alors droit dans les yeux dans la volonté de paraître sincère, ou au contraire il peut avoir un regard fuyant pour se détourner de votre jugement.