C'est là un comportement normal : en effet, à cet âge, votre enfant a tendance à ne conceptualiser le monde qu'à travers lui-même et n'est pas encore capable de comprendre les envies ou les émotions des autres.
Quand un bébé crie fort, il peut être intéressant de chercher à écarter un éventuel problème auditif. Un enfant qui n'entend pas bien aura tendance à parler plus fort pour entendre sa voix. Si on a l'impression que c'est le cas, il ne faut pas hésiter à en parler à notre pédiatre qui nous orientera ou non vers un ORL.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
À deux ans, les enfants traversent une période que l'on appelle « la crise des deux ans » ou bien « terrible two ». Cette période est une période d'opposition pendant laquelle l'enfant va régulièrement refuser les choses à ses parents, se braquer, pleurer ou se mettre à crier…
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Il faut essayer de le prendre dans les bras, et faire un mélange entre "je te tiens" et "le câlin". Il faut le contenir pour qu'il se calme. Gardez le cap, ne jamais céder. Si l'enfant hurle dans un magasin parce qu'il veut un bonbon et que vous avez dit non, c'est non !
A 3 mois, l'éveil calme peut durer 2 heures d'affilées. L'éveil agité : l'enfant semble perdre patience, son attention est très limitée. Il respire de façon irrégulière, pleure, suce son pouce. Tandis que l'éveil calme est de plus en plus long au fil du temps, l'éveil agité disparait progressivement.
Avant l'âge de 6 ans, les enfants ne restent pas longtemps sans bouger. C'est normal qu'un enfant soit actif. Il a besoin de marcher, de courir, de sauter ou de grimper pour bien se développer, pour se sentir bien, pour libérer des tensions ou encore pour exprimer ce qu'il ressent.
Bébé babille, montre son bien-être ou quand ça ne va pas du tout… Son côté expressif aide à mieux cerner ce qui lui convient ou non, rendant, du même coup, les journées plus simples à gérer.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
Le trouble explosif intermittent (TEI) est un trouble comportemental caractérisé par des expressions extrêmes de colère, souvent au point de violence, disproportionnées par rapport à la situation qui survient (voir aussi à la définition de Seb Bouyer).
L'inattention
Cette agitation ne s'arrête pas une fois à la maison : il se tortille, tapote des pieds, grimpe partout... Le sommeil lui-même est parfois entrecoupé ou difficile à trouver. L'enfant hyperactif est incapable de se concentrer et parvient rarement à finir une tâche entreprise.
Par exemple, prenez-le, bercez-le, chantez-lui une chanson. Même si ce n'est que quelques minutes, cela peut l'aider à se calmer. Si possible, mettez en route votre routine du soir. Proposez-lui des activités calmes (dessin, lecture, etc.), racontez-lui une histoire, donnez-lui un bain...
Le premier lien d'attachement d'un bébé s'établit généralement avec sa mère, mais le lien qu'il partage avec son père est tout aussi important. Bien que les bébés s'attachent aussi à d'autres adultes qui en prennent soin, les liens avec leurs parents sont les plus importants.
« Être sensible aux besoins de son bébé, répondre rapidement à ses pleurs, le nourrir avec chaleur, s'assurer que sa couche est sèche, ce sont des marques d'affection qui aident à créer un bon lien d'attachement entre l'enfant et ses parents », explique Isabelle Bourgault, neuropsychologue.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.
C'est à partir de l'observation des réactions des enfants au retour de la mère que Mary Ainsworth,à la suite de Bowlby, a établi la classification de l'attachement des bébés en trois catégories : l'attachement insécure ambivalent/anxieux, l'attachement insécure évitant, l'attachement sécure.
Les causes connues du TDAH sont l'hérédité, l'environnement, les lésions au cerveau. Il est sûr cependant que les personnes souffrant de TDAH ont des troubles au niveau neurologique: anatomie particulière du cerveau, déséquilibre de la concentration de certains neurotransmetteurs (dopamine et noradrénaline).
Puisque votre enfant a besoin de bouger lorsqu'il est excité, il lui sera plus facile de se calmer en bougeant plutôt qu'en restant immobile sur une chaise. Proposez un jeu physique à votre enfant, comme aller courir dehors ou danser.
Les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation comprennent la colère ou l'irritabilité, la tendance à argumenter ou à défier et la malveillance. Les symptômes du trouble des conduites comportent l'attaque d'êtres humains et d'animaux, le vandalisme, le mensonge et le viol intentionnel du règlement.
L'halopéridol employé seul est recommandé pour calmer les situations en cas d'agressivité ou d'agitation chez des personnes ayant une psychose. Celui-ci est largement répandu et peut être le seul antipsychotique disponible dans certaines régions aux ressources limitées.
Le mot borderline veut dire « à la limite ». Il a été utilisé car le trouble était, à l'origine, considéré comme « à la limite » entre la névrose et la psychose. On sait maintenant que c'est une maladie clairement définie. Vous entendrez aussi parler d'état limite.
Lorsqu'il vous tape, "cela ne signifie par que votre enfant soit méchant ou ait une intention mauvaise", rassure-t-elle "certains sont simplement plus leaders ou frustrés en fonction de leur caractère, du déroulement de leur naissance, du contexte familial".